Dans un passé encore tout présent, par la « Stratégie Sénégal numérique 2016- 2025 », et d’autres initiatives sectorielles, notre pays a essayé de réagir à la numérisation tous azimut de la vie économique et sociale.
Malheureusement les résultats escomptés n’ont pas été au rendez-vous. J’ai récemment lu, plusieurs contributions d’acteurs du numériques qui ont fait le même constat (les travailleurs de la Sonatel, Samba Séne, Ibrahima nour eddine Diagne, Basile Niane …).
La caractérisation du contexte, dans les TDR de ces « Journées de concertation sur la régulation des communications électroniques », permet de s’en rendre compte. Il y est expressément dit ceci, bien en exergue, dès la première phrase. « En cette phase de transition numérique, le régulateur du marché des communications électroniques doit se demander si les cadres de régulation en place peuvent toujours répondre à l’évolution du paysage du numérique avec l’arrivée des technologies émergentes et de nouveaux acteurs mais aussi lutter contre les pratiques discriminatoires et garantir la transparence et la fiabilité des informations fournies aux acteurs de l’écosystème national ».
Pourtant le travail préparatoire de cette stratégie avait diagnostiqué un certain nombre de contraintes, notamment juridiques, susceptibles de faire obstacle à une bonne transition numérique : il s’agit entre autre, des « barrières juridiques qui affectent la libération des énergies, l’éclosion d’acteurs porteurs de projet et l’amélioration de la compétitivité du secteur ».
Une des grandes orientations dégagée par ladite stratégie était de réformer le cadre juridique en procédant à sa mise à niveau. Il était prévu que le travail se fasse par « la refonte du corpus juridique ». En ce sens, il était indiqué que : « le code des télécommunications nécessitait une mise à jour pour prendre en compte l’aspect multidimensionnel du secteur, l’arrivée de nouveaux acteurs et des 2 principes de régulation mieux en phase avec les objectifs du PSE » qui était le référentiel de l’époque.
Aujourd’hui, mon impression est que le Sénégal n’a pas beaucoup progressé de ce point de vue car, il nous est à nouveau demandé, à l’occasion de ces deux jours de concertation, de plancher sur les mêmes problématiques identifiées à l’époque, à savoir :
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(Source : Social Net Link, 8 août 2024)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000