OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Juin > Kevin Koch : « Tigo Sénégal ne craint pas un nouveau concurrent »

Kevin Koch : « Tigo Sénégal ne craint pas un nouveau concurrent »

mardi 21 juin 2011

Sentel/Tigo

À la tête du deuxième opérateur sénégalais, ce Canadien de 41 ans a trop à faire entre ses démêlés avec l’État et les carences de la Senelec pour s’inquiéter de l’ouverture du marché à un quatrième acteur. En attendant, il peaufine ses offres.

Jeune Afrique : Comment vous positionnez-vous sur le marché sénégalais ?

Kevin Koch : Nous ciblons les classes populaires, les jeunes qui sortent du lycée et qui vont avoir leur premier emploi, et les personnes les plus défavorisées.

Votre offre Tigo Lebalma [emprunt de crédit téléphonique, NDLR] s’inscrit-elle dans cette stratégie ?

Oui. Les gens achètent le crédit via des cartes prépayées pour leur besoin de la journée. S’il y a un imprévu le soir, Lebalma permet de leur donner un coup de main jusqu’au lendemain en faisant une demande de préchargement de crédit quand celui-ci est épuisé. Environ 100 000 clients utilisent cette offre chaque jour. Moins de 2 % ne remboursent pas le crédit, mais si un jour ce taux atteint 3 %, nous arrêterons l’offre, car ce ne serait plus assez rentable.

Le Sénégal est-il un fort contributeur à la croissance de Tigo ?

Nous ne considérons pas que l’environnement économique du pays est sain, à cause du décret de nationalisation que l’État a publié en 2008. Nous serons fixé sur l’issue de cette procédure dans un an. Pour l’instant, nous faisons le minimum : moins de 20 % de nos revenus vont dans l’investissement au Sénégal.

Donc pas de nouveaux investissements prévus pour le moment, comme la clé 3G, déjà disponible chez Orange et Expresso ?

Tant qu’une décision judiciaire ne sera pas prise, nous n’investirons pas dans ce domaine : pour équiper nos 600 antennes à travers le pays pour la 3G, nous estimons le coût entre 40 milliards et 50 milliards de F CFA [de 61 millions à 76 millions d’euros]. Et même si nous aimerions la lancer, cela reste compliqué, à cause de notre problème de licence : nous avons reçu une concession pour vingt ans en 1998 sur la 2G seulement. Mais nous sommes prêts à payer pour une licence 3G.

Avec Yoban’tel, Tigo et Société générale se sont lancés en juillet 2010 dans le paiement par mobile. Quel est votre bilan ?

Ce n’est pas un gros business. Même pour le kényan Safaricom, qui est le plus connu en mobile banking, cela représente à peine 10 % du chiffre d’affaires. En fait, c’est surtout une manière de vendre d’autres services. Par exemple, au Ghana, nos utilisateurs peuvent payer leurs factures via leur téléphone, ou encore souscrire à des assurances vie et des assurances vieillesse.

Qu’en est-il de votre participation au Fonds de service universel [FSU], auquel les opérateurs donnent une partie de leur chiffre d’affaires pour élargir la couverture du réseau dans les régions isolées ?

Nous ne savons pas encore ce qu’il en est exactement, car une nouvelle loi est passée en février. Tout ce que l’on sait, c’est que 95 % de ce fonds ira à la Senelec [Société nationale d’électricité du Sénégal]. Nous ne savons rien sur les 5 % restants. Nous budgétons 3 % de notre chiffre d’affaires des appels des clients Tigo vers les autres opérateurs téléphoniques pour le FSU. Même si je ne suis pas trop favorable à ce que 95 % du FSU revienne à la Senelec, la réalité est que, sans électricité, il n’y a pas de télécoms. Et les problèmes de la Senelec nous coûtent très cher.

Pensez-vous qu’il y a de la place sur le marché sénégalais pour un quatrième opérateur ?

C’est un fait, il y en aura un. L’appel d’offres pourrait même être lancé en septembre. Mais le quatrième opérateur aura-t-il un plus gros succès que le troisième ? Car au bout de deux ans, les résultats d’Expresso sont décevants... Dans tous les cas, nous ne craignons pas un nouveau concurrent.

Propos recueillis à Dakar par Aurélie Fontaine.

(Source : Jeune Afrique, 21 juin 2011)


Tigo Sénégal en bref

Filiale du luxembourgeois Millicom, Tigo est présent dans six pays d’Amérique latine et sept pays d’Afrique (Sénégal, Tchad, Rwanda, Ghana, RD Congo, Tanzanie, Maurice)

Deuxième opérateur sénégalais (parts de marché 2010) :
– 28,2 % Tigo
– 10,8 % Expresso
– 61 % Sonatel Orange

2,6 millions d’abonnés
360 salariés (chiffres Sénégal 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2050/2223 Régulation des télécoms
  • 173/2223 Télécentres/Cybercentres
  • 1541/2223 Economie numérique
  • 790/2223 Politique nationale
  • 2223/2223 Fintech
  • 251/2223 Noms de domaine
  • 812/2223 Produits et services
  • 691/2223 Faits divers/Contentieux
  • 359/2223 Nouveau site web
  • 2155/2223 Infrastructures
  • 802/2223 TIC pour l’éducation
  • 90/2223 Recherche
  • 121/2223 Projet
  • 1371/2223 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 857/2223 Sonatel/Orange
  • 772/2223 Licences de télécommunications
  • 132/2223 Sudatel/Expresso
  • 460/2223 Régulation des médias
  • 599/2223 Applications
  • 494/2223 Mouvements sociaux
  • 763/2223 Données personnelles
  • 60/2223 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2223 Mouvement consumériste
  • 179/2223 Médias
  • 321/2223 Appels internationaux entrants
  • 703/2223 Formation
  • 45/2223 Logiciel libre
  • 835/2223 Politiques africaines
  • 406/2223 Fiscalité
  • 83/2223 Art et culture
  • 284/2223 Genre
  • 756/2223 Point de vue
  • 478/2223 Commerce électronique
  • 695/2223 Manifestation
  • 156/2223 Presse en ligne
  • 62/2223 Piratage
  • 102/2223 Téléservices
  • 415/2223 Biométrie/Identité numérique
  • 149/2223 Environnement/Santé
  • 155/2223 Législation/Réglementation
  • 167/2223 Gouvernance
  • 817/2223 Portrait/Entretien
  • 72/2223 Radio
  • 336/2223 TIC pour la santé
  • 140/2223 Propriété intellectuelle
  • 29/2223 Langues/Localisation
  • 510/2223 Médias/Réseaux sociaux
  • 915/2223 Téléphonie
  • 95/2223 Désengagement de l’Etat
  • 484/2223 Internet
  • 57/2223 Collectivités locales
  • 188/2223 Dédouanement électronique
  • 495/2223 Usages et comportements
  • 517/2223 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2223 Audiovisuel
  • 1349/2223 Transformation digitale
  • 191/2223 Affaire Global Voice
  • 75/2223 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2223 Service universel
  • 330/2223 Sentel/Tigo
  • 87/2223 Vie politique
  • 726/2223 Distinction/Nomination
  • 17/2223 Handicapés
  • 336/2223 Enseignement à distance
  • 318/2223 Contenus numériques
  • 292/2223 Gestion de l’ARTP
  • 89/2223 Radios communautaires
  • 798/2223 Qualité de service
  • 212/2223 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2223 SMSI
  • 223/2223 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1269/2223 Innovation/Entreprenariat
  • 651/2223 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2223 Internet des objets
  • 85/2223 Free Sénégal
  • 168/2223 Intelligence artificielle
  • 99/2223 Editorial
  • 8/2223 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous