Les microcrédits ont été une solution pour des personnes ne pouvant pas accéder à des prêts bancaires classiques au Kenya. Cependant, ce business qui sert à toutes les parties prenantes doit désormais faire face à une hausse des frais, du fait de l’introduction d’un droit d’accise.
Au Kenya, les prêts d’argent via le téléphone mobile font face depuis le 1er juillet à la hausse des frais. Sur la page Web qui est dédiée à ce type de service pour Kenya Commercial Bank, l’une des plus importantes du pays en termes de volume des actifs, les usagers ont appris depuis vendredi que les frais à payer par les emprunteurs sont désormais de 8,64% par mois. Au mois de juin dernier, ils étaient à 7,4%.
Cette situation résulte de l’entrée en vigueur d’un nouveau droit d’accise récemment validé par le Parlement et qui permet au gouvernement de prélever 20% de taxes sur chacune des transactions de prêts effectuées par le mobile. Le gouvernement dit avoir introduit cette mesure, pour réguler un secteur qui a connu l’arrivée de nombreuses sociétés de microcrédits, avec comme conséquence, une hausse de l’endettement de petits emprunteurs.
Au Kenya, le coronavirus a laissé de nombreuses personnes sans revenu après que de nombreuses activités ont été mises à l’arrêt, du fait des confinements décidés pour contrer la propagation de la maladie. Plusieurs ménages et petits entrepreneurs se sont rués vers les microcrédits, afin de relancer leurs activités ou financer leurs consommations, en attendant une reprise globale de l’économie locale.
Le gouvernement du Kenya se trouve face à des arbitrages complexes. Il a sollicité de nouveau l’appui du Fonds monétaire international pour soutenir sa liquidité extérieure. Mais l’institution de Bretton Woods exige aussi que soient menées des réformes qui permettraient notamment de mobiliser plus de ressources locales. Pour s’y conformer, le gouvernement a introduit de nombreuses taxes.
Mais les conséquences sur l’économie réelle se font ressentir. Le niveau des prix des biens est actuellement à son niveau le plus élevé depuis 18 mois. Cela plonge le marché du crédit dans un cercle vicieux. La hausse des prix pousse les banques à vouloir des intérêts élevés et inversement, réduit les demandes de cash par les consommateurs et les investisseurs.
(Source : Agence Ecofin, 6 juillet 2021)
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