Le régulateur des télécoms kényan essaie depuis 2015 d’appliquer la réglementation sur l’enregistrement des cartes SIM, notamment pour lutter contre les fraudes et la cybercriminalité. Il devra encore attendre quelques mois pour la finalisation du processus.
L’Autorité des communications du Kenya (CA) a prolongé l’enregistrement des cartes SIM de six mois supplémentaires, jusqu’au 15 octobre. Cette décision prise de concert avec les directeurs généraux des opérateurs de téléphonie mobile vise à garantir une conformité de 100 %. Actuellement, Safaricom, Airtel Kenya et Telkom Kenya ont respectivement signalé une conformité de 67 %, 55 % et 33 %.
Au cours des six prochains mois, les opérateurs télécoms devront continuer le processus et s’assurer de prendre en compte les abonnés de la diaspora, ceux vivant dans les régions rurales et éloignées du pays ainsi que les populations vulnérables. Le régulateur se chargera de superviser le déroulement du processus, avec à la clé des examens mensuels pour évaluer les progrès.
À l’expiration du délai, l’Autorité procédera à un audit détaillé de la conformité de chacun des opérateurs. « Tout cas de non-conformité avec le Règlement de 2015 sur l’enregistrement des cartes SIM, que ce soit de la part des opérateurs ou des abonnés, entraînera des sanctions immédiates, comme le prévoit la loi », a averti la CA. Les contrevenants s’exposent notamment à des coupures de leurs lignes, ainsi qu’à des amendes pouvant atteindre 300 000 shillings kényans (2 600 $), une peine de prison de six mois, ou les deux.
Le processus de vérification en cours a suscité des protestations de la part des abonnés et d’une partie de la classe politique, qui ont lié l’exercice aux prochaines élections présidentielles qui se tiendront en août. Le régulateur kényan des télécommunications précise cependant qu’il ne fait qu’appliquer la réglementation de 2015 sur l’enregistrement des cartes SIM, les « Kenya Information and Communications (Registration of SIM cards) Regulations ». Depuis, les tentatives d’application n’ont jamais abouti. La fin du processus en cours était prévue pour le vendredi 15 avril, avant d’être reportée.
La prolongation du délai devrait permettre à toutes les parties prenantes de mener à bien le processus de vérification des abonnés télécoms. Lequel processus permettra de lutter contre la cybercriminalité et la fraude dans l’espace numérique kényan. Cette prolongation évite aux opérateurs des pertes d’abonnés et d’argent. Lors d’une opération similaire au Nigeria, MTN avait annoncé avoir bloqué environ 19 millions de lignes.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 19 avril 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
16 649 296 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 433
Taux de pénétration des services Internet : 99,03%
9 749 527 utilisateurs
Taux de pénétration : 58,20%
8861 noms de domaine actifs en .sn
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
279 856 abonnés
239 481 résidentiels (85,57%)
40 375 professionnels (14,43%)
Taux de pénétration : 1,62%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 607 679 abonnés
Taux de pénétration : 119,79%
3 850 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 23%
Facebook : 2,95 millions
Instagram : 1,1 million
LinkedIn : 800 000
Twitter : 189 800