Le gouvernement kényan a fait de la technologie numérique un des piliers du développement socioéconomique du pays. En avril 2023, l’exécutif a obtenu un prêt de 390 millions $ auprès de la Banque mondiale pour son projet d’accélération de l’économie numérique.
Le ministère kényan de l’Information, des Communications et de l’Economie numérique compte sur ses partenaires pour mobiliser 287,4 milliards de shillings kényans (2,1 milliards $) dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique pour la période 2023-2027. En effet, le département ne dispose actuellement que de 168,3 milliards de shillings sur les 456 milliards de shillings que nécessite le programme qui a été officiellement lancé le mercredi 13 mars.
Ce plan stratégique revêt une importance capitale, car il guidera la mise en œuvre des activités, projets et programmes du ministère pour une période de quatre ans. Il est axé sur sept domaines clés : le cadre juridique et institutionnel, les infrastructures de télécommunications, la numérisation des services gouvernementaux, l’accès universel à l’information, la cybersécurité, la gouvernance, les technologies émergentes.
L’initiative traduit la vision affichée du président William Ruto de mettre la technologie numérique au service du développement socioéconomique du Kenya. En avril 2023, la Banque mondiale s’est engagée à financer la mise en œuvre de la première phase du projet d’accélération de l’économie numérique du Kenya à hauteur de 390 millions $. Quelques semaines plus tôt, le gouvernement avait exprimé un besoin d’environ 600 millions $ pour son « projet d’autoroute numérique ».
La mise en œuvre des différents projets prévus par le plan stratégique 2023-2027 devrait accélérer l’adoption des services mobiles au Kenya, en particulier l’Internet. Selon les dernières statistiques de la plateforme de données DataReportal, le pays compte 22,7 millions d’abonnés aux services Internet pour un taux de pénétration de 40,8 %. Le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile est de 66 millions.
« Le plan tient compte du fait que la hiérarchisation des projets et des programmes est essentielle pour éradiquer la pauvreté, créer des emplois, augmenter la collecte des recettes et améliorer notre balance des devises pour la croissance économique et le développement », a déclaré Eliud Owalo (photo, à gauche), ministre de l’Information, des Communications et de l’Economie numérique.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 14 mars 2024)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000