Le Sénégal est le pays africain qui a été choisi pour abriter la Station Terrienne Hub de communication par satellite dénommée « Réseau Pan-african de services en Ligne ». Le ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication a présenté ce projet qui contribuera au développement de la télémédecine et du téléenseignement en Afrique.
Selon le ministre des Postes, des Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Joseph Ndong le « Réseau Panfricain de services en Ligne », financé par la république de l’inde à hauteur de 50 millions de dollars américains, est un outil qui jouera « un rôle clé dans le développement de la télémédecine ». En effet, « il reliera 10 hôpitaux super spécialisés dont 7 africains et 3 indiens à 53 hôpitaux distants », a expliqué le ministre. Cela permettra, d’une part, aux agents de la santé « de partager les expériences en matière de consultation et de traitement » et d’autre part, « de renforcer leur savoir-faire par les sessions de formation continue », a poursuivi M. Ndong. Autant de services qui autorisent Mme Ndèye Maïmouna Diop Diagne, directrice des Ntic à penser que « le satellite impulsera une dynamique à la télémédecine » dans les pays comme les nôtres. « Les télécommunications sont un outil majeur dans les relations internationales. Cette collaboration avec l’Inde nous permettra de revaloriser l’expertise nationale dans les domaines des technologies de télécommunications », fait savoir Joseph Ndong.
Le téléenseignement
L’éducation est l’autre secteur qui bénéficiera des retombées de ce « Réseau Pan Africain de service en Ligne ». Ainsi, 5 grandes universités, dont trois africaines et 2 indiennes seront connectées à 53 centres, pourront échanger dans plusieurs disciplines par le biais du téléenseignement. Ce réseau contribuera à résorber le déficit de connexion entre les pays d’Afrique. Par ailleurs, le réseau devrait fournir des services de support pour la mise en œuvre de la e-gouvernance et l’accompagnement scolaire, de la recherche de ressources et des services météorologiques. « On dit souvent que l’Afrique est bien connectée sur le reste du monde. Mais il y a un déficit de réseau entre les pays africains. Ce satellite de résorber ce problème », explique, Ndèye Maïmouna Diop Diagne. En réalité, le réseau satellite reliera « 169 terminaux et un noyau central en Afrique. Trois stations Vsat seront installées dans chaque pays pour les applications en télé-éducation et en télémédecine ». C’est pourquoi le directeur de l’Agence de l’Informatique de l’Etat, Cheikh Tidiane Seck a salué la notion de la fracture numérique défendue par le chef de l’Etat lors du sommet de Genève. Car dira-t-il, ce projet est une des réponses à cette initiative du président de la république. L’autre avantage avec ce « réseau Pan-african » donnera une certaine autonomie au continent. Car il allégera aux télévisions nationales leurs charges pour les achats des images. Le ministre de l’Information et de la Communication Bacar Dia a demandé au ministre Joseph Ndong de venir de temps en temps aux débats de l’Info afin de donner l’opportunité aux techniciens de présenter les importants projets dont ils ont la charge.
IDRISSA SANE
(Source : Le Soleil, 3 mai 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000