twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Introduction des Tic dans l’enseignement au Sénégal : Microsoft pour un lien entre la technologie et la pédagogie

jeudi 23 septembre 2010

Au-delà du défi d’un ordinateur par apprenant que des pays comme le Sénégal veulent relever, Microsoft est convaincu que les Tic doivent être associées à la pédagogie pour parvenir à un enseignement de qualité. Une conviction qui est à l’origine du programme triennal de recherche sur les innovations dans l’enseignement et l’apprentissage (Itl research) et dont les résultats ont été livrés aux autorités du Sénégal.

Etalée sur trois ans (2009-2012), l’étude sur les innovations dans l’enseignement et l’apprentissage a permis, dès la première année, de comprendre les transformations en cours dans les pratiques d’enseignement et d’apprentissage, dans un contexte de plus en plus marqué par le développement et l’intrusion des Tic dans l’éducation. Ce travail aura, cependant, été réussi grâce aux questionnaires soumis à six cents enseignants de cinquante établissements du cycle secondaire des régions de Thiès, Fatick, Kaolack et Dakar. Mais aussi d’autorités du système éducatif tant au niveau central que décentralisé, comme le directeur de l’Enseignement moyen secondaire général, l’inspecteur d’académie de Dakar, l’Usaid dans son programme Education de base et les chefs d’établissement de cinquante collèges. Ce projet de recherche doit aboutir à la production d’un rapport mondial de synthèse sur les transformations en cours dans les systèmes éducatifs et à la formulation des recommandations scientifiques. Ce qui aidera les décideurs à améliorer la qualité des enseignements et des apprentissages en général, et au Sénégal en particulier. Le secrétaire général du ministère de l’Education nationale chargé du Préscolaire, de l’Elémentaire et du Moyen secondaire, Mafakha Touré, a promis une application correcte des conclusions qui seront tirées de ce programme entièrement financé par Microsoft à hauteur d’un million de dollars chaque année. Selon lui, l’éducation est un des secteurs où se sont rapidement développés les usages technologiques. C’est pourquoi, dira-t-il, l’Etat ne ménagera aucun effort pour que les résultats finaux de cette étude soient un modèle dans le processus d’introduction des Tic dans le système éducatif pour un enseignement de qualité. ‘Le hic est que l’utilisation des Tic dans les écoles sénégalaises, en général, n’est pas encore allée au-delà de l’alphabétisation numérique et des recherches documentaires effectuées par les enseignants et leurs élèves’, semble, toutefois, regretter le secrétaire général du ministère de l’Education.

Comme lui, pour la directrice du programme Microsoft Recherche sur les innovations dans l’enseignement et l’apprentissage (Itl research), ‘les Tic, à elles seules, ne suffisent pas pour améliorer la qualité de l’enseignement. Les technologies doivent aller ensemble avec la pédagogie’. Maria Langworthy est d’avis que les statistiques sur le nombre d’ordinateurs par enseignant ou par apprenant - qu’il soit élève ou étudiant - souvent mises en exergue, traduisent mal les efforts d’un pays dans l’introduction des Tic dans son système d’enseignement académique. ‘Aujourd’hui, les enseignants ayant bénéficié de ce programme comprennent mieux que les autres, comment intégrer les Tic dans l’enseignement académique’, magnifie Mme Langworthy.

Convaincu que le 21e siècle sera pour le Sénégal celui des technologies de l’information et de la communication, le représentant de Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre relève, cependant, que ‘même enseignées comme une discipline à part entière, les Tic ne sont pas encore ancrées dans les pratiques pédagogiques aux fins d’améliorer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage’. La déception de Ibrahim Youssoury se justifie par le fait que, selon lui, ‘les Tic peuvent pourtant être utilisées aussi bien comme des ressources éducatives que comme des supports pédagogiques nécessaires pour la construction et la consolidation des savoirs’.

Le Sénégal est le seul pays africain sélectionné dans ce programme Itl Research aux côtés de la Russie, de l’Indonésie et de la Finlande. Le Mexique, le Royaume-Uni, et les Etats-Unis ont rejoint le cercle restreint cette année.

A. Sidy

(Source : Wal Fadjri, 23 septembre 2010)

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik