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Interview : Gérard Konan : « Le cloud est un accélérateur de la croissance des entreprises modernes »

lundi 14 octobre 2019

Gérard Konan est le Directeur Général de Agilly, une entreprise partenaire des géants informatiques que sont Microsoft et IBM. Dans cette interview, il fait la lumière sur les services cloud tout en jetant un regard sur les perspectives de l’économie numérique en Afrique.

Comment définissez-vous un service cloud aujourd’hui ?

Un service cloud, est un service qui donne la possibilité à une personne ou une entreprise d’accéder à des services informatiques et technologies, à distance par internet, quand elle en a besoin (à la demande) et qui lui seront facturés selon l’usage. Ce type de service peut couvrir une grande variété de service informatiques. Il peut s’agir d’une application de bureautique, d’un système de messagerie d’entreprise, d’un serveur, d’un espace de stockage ou d’un environnement informatique complet (machines, serveurs, réseau, stockage, applications etc). Le cloud est partout et tout le monde s’en sert au quotidien, parfois sans s’en rendre compte. Facebook, Whatsapp, Gmail, Yango, Yahoo, YouTube en sont des parfaites illustrations.

Peut-on parler de digital sans cloud ?

De façon générale nous considérons que le cloud est le moteur du digital. La quasi-totalité des technologies qui facilitent la transformation digitale reposent sur le cloud. Qu’il s’agisse de plateforme de collaboration, des outils CRM et de Big Data, d’espaces pour l’hébergement d’un site e-commerce ou encore des plateformes de marketing digital … tout est désormais accessible à des couts de plus en plus bas grâce au cloud. C’est pourquoi le cloud sera incontournable dans la démarche de transformation digitale d’une PME ou de toute autre Entreprise. En Somme, Le cloud est un accélérateur de la transformation digitale et de la croissance des entreprises modernes.

L’uberisation de tous les services aujourd’hui est-il intrinsèquement lié au développement des services basés sur le cloud ?

Bien sûr que oui. Le Cloud permet à une entreprise de petite taille d’accéder virtuellement à toutes les technologies les plus avancées sans avoir à faire les mêmes investissements que ses concurrents traditionnels. Le cloud donnera à une entreprise, aussi petite soit-elle, le pouvoir de perturber ou « d’uberiser » son domaine d’activité.

D un autre côté, pour une entreprise traditionnelle, l’adoption du cloud est un moyen efficace pour résister à l’ubérisation par un nouvel entrant. Une étude réalisée par IBM Institute for Business Value a démontré que les entreprises qui adoptent le cloud sont plus performantes, plus agiles et moins susceptibles de se faire perturber par l’ubérisation de leur secteur. Au contraire, elle sont capables d’innover plus rapidement et de devenir elles-mêmes des acteurs incontournables de l’ubérisation de leur secteur d’activité.

Le cloud peut-il contribuer à réduire les charges d’une PME ?

Le Cloud permet surtout à la PME (petite et moyenne entreprise) de réduire le niveau d’investissement requis pour mettre en place un système informatique moderne. En fait, grâce au Cloud, la PME sera en mesure d’accéder à une large gamme de technologies essentielles, en payant des redevances mensuelles, en fonction de ses besoins réels. Elle pourra ensuite faire évoluer ses dépenses en fonction de l’évolution de son activité, dans les deux sens (à la hausse si son usage s’accroît, et à la baisse si l’usage diminue). Prenons l’exemple de l’hébergement d’une application. Grâce à une plateforme Cloud, une PME sera en mesure de mettre en ligne sa plateforme en dépensant très peu dans sa phase de lancement. Puisse que sa plateforme est peu connue et donc faiblement sollicitées. Elle pourra ensuite accroître ses dépenses pendant les moments d’utilisation intensive de son application, à la minute près.

En tant qu’expert comment voyez-vous l’économie numérique africaine dans 5 ans ?

Le dynamisme et la vitalité observée aujourd’hui dans l’écosystème digital africain est un indice éloquent. L’économie numérique africaine sera l’une des plus développées comparée aux autre continents. Cela dit, il faut savoir qu’il n’y aura pas de miracle. Pour transformer les promesses en réalité, tous les acteurs devront travailler et jouer leur partition. Les gouvernants, les banques et pourvoyeurs de capitaux, les travailleurs, les entrepreneurs. Bref tout le monde devra travailler pour hisser très haut l’économie numérique en Afrique.

(Source : ICT4Africa, 1 4ocotbre 2019)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

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- 336 817 résidentiels (88,01%)
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- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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