OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Février > Internet, un outil précieux pour les musées

Internet, un outil précieux pour les musées

mercredi 28 février 2007

Art et culture

Un atelier de formation destiné aux professionnels des musées a eu lieu récemment au Goethe-Institut de Dakar. Une vingtaine de participants étaient présents à cet atelier organisé par le West African Museum Program (WAMP), le Goethe-Institut et la Direction du Patrimoine du ministère de la Culture. Le thème était : “ Internet et les musées : quelles perspectives ”.

Au Sénégal, le réseau des télécommunications très développé rend possible les connexions avec l’outil Internet. Le système ADSL, très rapide, est disponible dans presque toutes les grandes villes du pays. Cependant, la présence des musées sénégalais sur la toile n’est pas si importante que ça. Selon Martin Taureg du Goethe-Institut, l’objectif de l’atelier de formation était de montrer deux opportunités importantes qu’offre Internet : présenter virtuellement un musée et trouver des ressources pour les professionnels.

M. Abdoul Aziz Guissé, responsable de la Division des sites et monuments historiques au ministère de la Culture, a estimé que les archives culturelles constituent un trésor qui n’est pas toujours valorisé. Le traitement et la diffusion du patrimoine immatériel est donc incontournable. La conservatrice du Musée de la Femme de l’île de Gorée, Mania Diatta, confie qu’elle n’utilise pas Internet tout simplement parce qu’elle ne dispose pas de connexion dans son lieu de travail. “ Pour moi, tout est nouveau et important. Je veux tirer le maximum de profit de cet atelier ”, a-t-elle expliqué. Par contre, Germaine Coly, directeur du centre culturel régional de Kaolack, affirme qu’il utilise très souvent Internet qu’il perçoit comme un moyen de démocratisation du savoir et de la connaissance.

Pour mettre tous les participants au même niveau, Martin Taureg a d’abord présenté quelques sites de divers musées, des portails culturels et des sites destinés à des professionnels pour donner un aperçu de la situation actuelle. Les participants ont ensuite travaillé par groupes sur des critères d’évaluation d’un bon site.

Ce qu’il faut toujours garder en tête est que les internautes n’ont pas de temps à perdre et que si on ne réussit pas à attirer rapidement leur attention, dès le premier coup d’œil, tout travail d’élaboration d’un site sera vain. Il est donc nécessaire de mettre l’accent sur la page d’accueil qui doit être attrayante tout en renfermant de bonnes informations.

Si on tape les mots-clés “ musée porte dorée ” sur le moteur de recherches Google, on obtient 23.000 résultats. Il est donc indispensable de donner aux internautes une bonne visibilité et une excellente orientation. Le webmaster du ministère de la Culture et du Patrimoine historique classé, Ame Thiam, a fait un exposé très informatif sur l’histoire, le développement et la situation actuelle de l’Internet.

La toile n’est plus une carte de visite statique, mais un système d’information et d’interaction grâce à une programmation dynamique. Les sites dynamiques permettent, d’une part, une bonne commercialisation par des boutiques virtuelles et, d’autre part, des mises à jours automatiques et une meilleure interactivité.

Pour réfléchir sur la création d’un site des musées du Sénégal, trois groupes se sont formés : sur le contenu, sur le cadre institutionnel et juridique, et sur la création du portail. A la fin, chaque groupe a présenté ses résultats. La future adresse est : www.museessenegal.museum.

Espérons que ce site sera bientôt en ligne. Après les travaux en atelier, les participants ont pu approfondir leurs connaissances, ce qui pourrait leur permettre de réaliser leur propre projet.

Ils ont écouté avec intérêt des exposés sur l’utilité de l’outil Internet pour les muséologues, la gestion des bien culturels en Afrique, mais aussi sur les problèmes juridiques que pose la virtualisation d’un musée.

HANNA KLIMPE

(Source : Le Soleil, 28 février 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2094/2320 Régulation des télécoms
  • 175/2320 Télécentres/Cybercentres
  • 1572/2320 Economie numérique
  • 828/2320 Politique nationale
  • 2320/2320 Fintech
  • 265/2320 Noms de domaine
  • 819/2320 Produits et services
  • 693/2320 Faits divers/Contentieux
  • 366/2320 Nouveau site web
  • 2155/2320 Infrastructures
  • 848/2320 TIC pour l’éducation
  • 90/2320 Recherche
  • 121/2320 Projet
  • 1435/2320 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 888/2320 Sonatel/Orange
  • 828/2320 Licences de télécommunications
  • 132/2320 Sudatel/Expresso
  • 474/2320 Régulation des médias
  • 600/2320 Applications
  • 494/2320 Mouvements sociaux
  • 778/2320 Données personnelles
  • 63/2320 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2320 Mouvement consumériste
  • 179/2320 Médias
  • 322/2320 Appels internationaux entrants
  • 693/2320 Formation
  • 54/2320 Logiciel libre
  • 843/2320 Politiques africaines
  • 410/2320 Fiscalité
  • 83/2320 Art et culture
  • 284/2320 Genre
  • 764/2320 Point de vue
  • 483/2320 Commerce électronique
  • 707/2320 Manifestation
  • 156/2320 Presse en ligne
  • 62/2320 Piratage
  • 103/2320 Téléservices
  • 433/2320 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2320 Environnement/Santé
  • 159/2320 Législation/Réglementation
  • 167/2320 Gouvernance
  • 857/2320 Portrait/Entretien
  • 72/2320 Radio
  • 337/2320 TIC pour la santé
  • 133/2320 Propriété intellectuelle
  • 29/2320 Langues/Localisation
  • 503/2320 Médias/Réseaux sociaux
  • 921/2320 Téléphonie
  • 95/2320 Désengagement de l’Etat
  • 502/2320 Internet
  • 58/2320 Collectivités locales
  • 188/2320 Dédouanement électronique
  • 506/2320 Usages et comportements
  • 513/2320 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2320 Audiovisuel
  • 1385/2320 Transformation digitale
  • 191/2320 Affaire Global Voice
  • 75/2320 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2320 Service universel
  • 330/2320 Sentel/Tigo
  • 87/2320 Vie politique
  • 727/2320 Distinction/Nomination
  • 17/2320 Handicapés
  • 336/2320 Enseignement à distance
  • 321/2320 Contenus numériques
  • 292/2320 Gestion de l’ARTP
  • 89/2320 Radios communautaires
  • 824/2320 Qualité de service
  • 213/2320 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2320 SMSI
  • 224/2320 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1293/2320 Innovation/Entreprenariat
  • 656/2320 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2320 Internet des objets
  • 85/2320 Free Sénégal
  • 181/2320 Intelligence artificielle
  • 99/2320 Editorial
  • 10/2320 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous