OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Novembre 2018 > Internet Society s’engage pour la sécurité de l’internet des objets au Sénégal

Internet Society s’engage pour la sécurité de l’internet des objets au Sénégal

jeudi 29 novembre 2018

Internet des objets

L’association de droit américain à vocation internationale pour la coordination et le développement des réseaux informatiques dans le monde, « Internet Society » entamait hier son « chapitre Sénégalais ». En effet, l’agence américaine a déjà opéré dans plusieurs pays auparavant, mais jamais en Afrique. Concernant le programme destiné au pays de la Teranga, il sera couplé à ceux du Canada et du Japon, et s’étalera sur 18 mois d’intense réflexion et de recherche. Le terme dédié à ce projet international est « multi parties prenantes » (ou Multi Stakeholders en anglais, ndlr), qui induit que les différents états cités vont collaborer pour trouver des solutions à un problème commun. Et ici, il s’agit de la sécurité des utilisateurs d’objets connectés.

Pour présenter l’atelier, Mme Ndèye Maïmouna Diop, présidente d’Internet Society Sénégal et M. Dawit Bekele, directeur régional du bureau Afrique d’Internet Society, entre autres, étaient présents. Mme Diop a tenu à remercier les participants, notamment les représentants du Canada qui sont venus partager leur expérience, puis a encensé sa patrie : « Le Sénégal est le premier pays en développement à accueillir cette initiative et à recevoir le directeur général d’Internet Society, Andrew Sullivan ».

Poursuivant son allocution, elle précisait : « Au Sénégal, la législation ne prévoit rien de concret au sujet de la sécurité de l’internet des objets. Presque tout le monde possède des objets connectés de nos jours, lesquels peuvent avoir une incidence non négligeable sur la vie privée. Lorsqu’on a commencé en 1996 (ISOC), on enseignait aux gens l’utilisation d’internet sur la place publique. Maintenant, notre travail est axé sur la participation de l’Afrique à l’amélioration des normes qui régissent le fonctionnement mondial d’internet. On ne veut plus seulement suivre la marche, mais proposer des solutions innovantes ».

Selon la présidente d’Internet Society Sénégal, dès lors qu’on se connecte à internet, on est exposé. Plus précisément, notre activité en ligne et nos données personnelles peuvent être accessibles à des personnes spécifiques et à des degrés variables. Le problème est que beaucoup d’utilisateurs n’ont pas conscience de cette éventualité. Elle a tenu à rappeler qu’en mai dernier, lors du Sommet Africain sur l’Internet, un atelier avait été effectué à ce sujet avec la Commission de protection des données personnelles (CDP) du Sénégal. Le thème de l’atelier était : « Sécurité de l’Internet des Objets (IdO) ».

De son côté, le président du Bureau Afrique estime que les fournisseurs d’accès internet, les concepteurs de logiciels et d’objets connectés, les vendeurs et les gouvernements doivent tous participer à la mise en garde quant à l’utilisation des objets connectés. La plupart des consommateurs ne réalisent pas vraiment le pouvoir d’influence qu’ils octroient aux grandes entreprises en utilisant ces produits et services d’une certaine façon. « Les objets connectés sont devenus incontournables, mais ils peuvent aussi représenter un danger », affirmait M. Bekele. De nos jours, un pirate informatique peut avoir accès à des données jugées sensibles ou personnelles à travers ces objets.

Néanmoins, Dawit Bekele a assuré que l’Internet Society travaille d’arrache-pied et compte bien trouver des solutions effectives. Il ne s’agit pas que d’un enjeu sécuritaire mais aussi économique : le Sénégal pourrait bénéficier d’avantages intéressants, en tant que pionnier dans la sécurité des objets connectés, mais aussi en tant que fournisseur de solutions.

En attendant l’arrivée du directeur général d’Internet Society, Andrew Sullivan, le jeudi 29 novembre à Dakar pour le dernier jour de l’atelier, le Ministère de la communication, l’ARTP et les membres d’Internet Society Afrique ainsi que leurs collaborateurs continuent de rechercher activement des solutions afin que le Sénégal devienne un modèle de sécurité en matière d’internet et d’objets connectés.

Khan Méré

(Source : Réussir Business, 29 novembre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2082/2242 Régulation des télécoms
  • 174/2242 Télécentres/Cybercentres
  • 1554/2242 Economie numérique
  • 809/2242 Politique nationale
  • 2242/2242 Fintech
  • 253/2242 Noms de domaine
  • 815/2242 Produits et services
  • 694/2242 Faits divers/Contentieux
  • 367/2242 Nouveau site web
  • 2178/2242 Infrastructures
  • 825/2242 TIC pour l’éducation
  • 90/2242 Recherche
  • 121/2242 Projet
  • 1393/2242 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 875/2242 Sonatel/Orange
  • 780/2242 Licences de télécommunications
  • 132/2242 Sudatel/Expresso
  • 470/2242 Régulation des médias
  • 601/2242 Applications
  • 494/2242 Mouvements sociaux
  • 760/2242 Données personnelles
  • 60/2242 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2242 Mouvement consumériste
  • 180/2242 Médias
  • 321/2242 Appels internationaux entrants
  • 691/2242 Formation
  • 51/2242 Logiciel libre
  • 850/2242 Politiques africaines
  • 408/2242 Fiscalité
  • 83/2242 Art et culture
  • 284/2242 Genre
  • 743/2242 Point de vue
  • 481/2242 Commerce électronique
  • 698/2242 Manifestation
  • 157/2242 Presse en ligne
  • 62/2242 Piratage
  • 102/2242 Téléservices
  • 439/2242 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2242 Environnement/Santé
  • 156/2242 Législation/Réglementation
  • 167/2242 Gouvernance
  • 864/2242 Portrait/Entretien
  • 72/2242 Radio
  • 340/2242 TIC pour la santé
  • 133/2242 Propriété intellectuelle
  • 29/2242 Langues/Localisation
  • 502/2242 Médias/Réseaux sociaux
  • 950/2242 Téléphonie
  • 95/2242 Désengagement de l’Etat
  • 485/2242 Internet
  • 57/2242 Collectivités locales
  • 188/2242 Dédouanement électronique
  • 498/2242 Usages et comportements
  • 512/2242 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2242 Audiovisuel
  • 1351/2242 Transformation digitale
  • 191/2242 Affaire Global Voice
  • 75/2242 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2242 Service universel
  • 330/2242 Sentel/Tigo
  • 87/2242 Vie politique
  • 726/2242 Distinction/Nomination
  • 17/2242 Handicapés
  • 336/2242 Enseignement à distance
  • 319/2242 Contenus numériques
  • 292/2242 Gestion de l’ARTP
  • 89/2242 Radios communautaires
  • 803/2242 Qualité de service
  • 212/2242 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2242 SMSI
  • 224/2242 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1273/2242 Innovation/Entreprenariat
  • 653/2242 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2242 Internet des objets
  • 85/2242 Free Sénégal
  • 165/2242 Intelligence artificielle
  • 97/2242 Editorial
  • 10/2242 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous