OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Septembre > Internet : Les bons et les mauvais élèves de la toile africaine

Internet : Les bons et les mauvais élèves de la toile africaine

vendredi 7 septembre 2012

Internet

La Tunisie n’est pas le pays africain le plus connecté du continent mais il est en revanche celui qui utilise le mieux la technologie de l’Internet, selon une étude réalisée par la World Wide Web Foundation. Loin derrière la Suède, en tête du classement, les pays africains progressent mais pâtissent encore du coût de l’accès au haut débit et de la censure.

Le premier pays africain, la Tunisie, ne prend que la 30è place, sur 61 pays, dans le classement mondial publié par la World Wide Web Foundation. Mais, cette étude, dirigée par le principal inventeur du Web, Sir Tim Berners-Lee, et qui mesure l’impact d’Internet, a le mérite d’aller plus loin qu’un simple classement de pays selon le nombre de personnes connectées et relève un certain nombre de points prometteurs pour l’Afrique.

Des connectés de plus en plus nombreux

Le continent africain se distingue également par une augmentation des connexions très importante. Selon une étude du site Internet World Stats sur l’année 2011, le nombre d’utilisateurs d’Internet y est passé de 45 millions en 2000 à 139,9 millions en 2011 (soit 6,2% des utilisateurs dans le monde). Cependant, avec un taux de pénétration de 13,5%, l’Afrique reste le continent le moins connecté de la planète (36,1% à l’échelle mondiale).

Une cybergouvernance en progrès

Elle étudie en effet davantage Internet dans son côté qualitatif que quantitatif. Les gouvernements prennent-ils en compte les opinions exprimées par la population sur le web ? Internet est-il utilisé par les entreprises pour leur développement ? Le cadre législatif permet-il un libre accès de la population à la toile ? « L’indice classe les pays en fonction de leur réceptivité à l’encontre du web et de l’utilisation qu’ils en font », explique la fondation.

Sur le plan politique, la principale évolution vient des gouvernements, de plus en plus réceptifs. « Les pays à revenu intermédiaire améliorent leur capacité de cybergouvernance plus rapidement que les pays occidentaux », indique le document. Ainsi, en Afrique, ce sont les pays touchés par le printemps arabe, comme l’Égypte et la Tunisie qui sont les mieux placés en ce qui concerne la prise en compte du web par la classe politique et les gouvernements. L’Égypte se classe ainsi à la 18è place, derrière la Suisse (16è) mais devant l’Islande (20è) et l’Irlande (21è), la Tunisie prenant quant à elle la 27è position devant le Brésil et l’Italie. Les trois dernières places de ce classement thématique sont néanmoins occupées par des pays africains, le Zimbabwe fermant la marche derrière la Namibie et le Bénin.

Le Kenya a l’économie la plus connectée du continent

La bonne réussite du Kenya tient en revanche davantage des entreprises. Outre le fait que le nombre de Kényans connectés à Internet a doublé entre 2010 et 2011 (10,6 millions d’internautes en 2011), l’impact positif du web sur l’économie permet à Nairobi de rivaliser avec les Européens dans ce secteur. Le pays s’y classe à la 26e place, derrière le Portugal et la Pologne et devant la Tunisie (29e) et l’Afrique du Sud (31e). Loin devant les douze dernières places, où « s’illustrent » dix États d’ Afrique, dont le Bénin, la Namibie et le Maroc.

Un potentiel entravé

Si le Kenya, la Tunisie et l’Égypte affichent des résultats encourageants dans les domaines de l’économie et de la cybergouvernance politique, gare à l’excès d’optimisme. « L’accès Internet reste un bien de luxe dans la plupart des pays », affirme ainsi la World Wide web foundation, et la croissance des entreprises basées sur le web reste étonnamment faible en dehors des pays de l’OCDE. Encore largement inexploitées, les possibilités de l’Internet peuvent également être bridées par les tendances à la censure. Alors qu’en terme d’impact du web sur la politique et le gouvernement, l’Égypte occupe une bonne 18e position, elle chute à la 59e place en ce qui concerne la qualité de « l’écosystème institutionnel qui permet l’accès au web ». En cause : l’éducation, la réglementation et le niveau de censure.

Mathieu Olivier

(Source : Jeune Afrique, 7 septembre 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2392/2754 Régulation des télécoms
  • 199/2754 Télécentres/Cybercentres
  • 1916/2754 Economie numérique
  • 923/2754 Politique nationale
  • 2754/2754 Fintech
  • 316/2754 Noms de domaine
  • 945/2754 Produits et services
  • 854/2754 Faits divers/Contentieux
  • 449/2754 Nouveau site web
  • 2607/2754 Infrastructures
  • 972/2754 TIC pour l’éducation
  • 105/2754 Recherche
  • 135/2754 Projet
  • 1695/2754 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 998/2754 Sonatel/Orange
  • 911/2754 Licences de télécommunications
  • 151/2754 Sudatel/Expresso
  • 537/2754 Régulation des médias
  • 669/2754 Applications
  • 570/2754 Mouvements sociaux
  • 886/2754 Données personnelles
  • 104/2754 Big Data/Données ouvertes
  • 326/2754 Mouvement consumériste
  • 190/2754 Médias
  • 361/2754 Appels internationaux entrants
  • 1010/2754 Formation
  • 65/2754 Logiciel libre
  • 1031/2754 Politiques africaines
  • 623/2754 Fiscalité
  • 98/2754 Art et culture
  • 312/2754 Genre
  • 957/2754 Point de vue
  • 576/2754 Commerce électronique
  • 842/2754 Manifestation
  • 183/2754 Presse en ligne
  • 74/2754 Piratage
  • 108/2754 Téléservices
  • 565/2754 Biométrie/Identité numérique
  • 168/2754 Environnement/Santé
  • 185/2754 Législation/Réglementation
  • 195/2754 Gouvernance
  • 1006/2754 Portrait/Entretien
  • 82/2754 Radio
  • 432/2754 TIC pour la santé
  • 145/2754 Propriété intellectuelle
  • 40/2754 Langues/Localisation
  • 604/2754 Médias/Réseaux sociaux
  • 1116/2754 Téléphonie
  • 106/2754 Désengagement de l’Etat
  • 543/2754 Internet
  • 63/2754 Collectivités locales
  • 227/2754 Dédouanement électronique
  • 574/2754 Usages et comportements
  • 574/2754 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 306/2754 Audiovisuel
  • 1677/2754 Transformation digitale
  • 213/2754 Affaire Global Voice
  • 86/2754 Géomatique/Géolocalisation
  • 189/2754 Service universel
  • 363/2754 Sentel/Tigo
  • 96/2754 Vie politique
  • 825/2754 Distinction/Nomination
  • 20/2754 Handicapés
  • 387/2754 Enseignement à distance
  • 393/2754 Contenus numériques
  • 332/2754 Gestion de l’ARTP
  • 101/2754 Radios communautaires
  • 1002/2754 Qualité de service
  • 239/2754 Privatisation/Libéralisation
  • 76/2754 SMSI
  • 271/2754 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1424/2754 Innovation/Entreprenariat
  • 717/2754 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 26/2754 Internet des objets
  • 100/2754 Free Sénégal
  • 243/2754 Intelligence artificielle
  • 140/2754 Editorial
  • 12/2754 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous