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Informatique à l’école : La portée pédagogique des Tic reste encore limitée

lundi 15 mai 2006

Peu d’enseignants et d’élèves utilisent l’ordinateur pour des fins pédagogiques. C’est ce que révèle une étude présentée avant-hier par le Réseau ouest et centre africain en éducation (Rocare). Les chercheurs ont formulé des recommandations pour une meilleure intégration des Techniques de l’information et de la communication (Tic) en vue d’améliorer la qualité de l’enseignement.

L’introduction des Tic dans le système éducatif n’a encore pas atteint les résultats escomptés. Selon une étude du Réseau ouest et centre africain de recherche en éducation (Rocare), peu d’enseignants et d’élèves utilisent l’ordinateur pour des besoins pédagogiques. L’étude révèle que 75 % des enseignants n’ont jamais intégré les Tic dans la pratique de leurs enseignements. Un nombre insignifiant d’élèves se rendent régulièrement dans leur salle informatique pour faire des travaux de recherche. La plupart des lycéens et collégiens se servent de ces outils pour envoyer des courriels ou E mails.

55 % d’enseignants non formés

« On peut parler d’introduction de l’ordinateur dans le système éducatif et non de son intégration. Les études ont montré que les Tic ne sont pas suffisamment utilisées pour la pratique pédagogique », regrette le chercheur principal du Projet de recherche sur l’intégration des Tic dans l’éducation en Afrique de l’Ouest et du Centre, Alioune Moustapha Diouf. Selon, les chercheurs, la majorité des enseignants se servent des ordinateurs pour leurs travaux de saisie.

L’étude révèle que l’introduction des Tic a plutôt profité à l’administration. Les outils ont permis aux surveillants et aux secrétaires d’optimiser leur travail. Cette faible utilisation des ordinateurs s’explique par plusieurs raisons qui ont pour nom : manque de connaissance de base pour l’utilisation de l’ordinateur et de certains logiciels comme le Powerpoint, une réticence inexplicable des enseignants. Plus de 55 % des enseignants affirment n’avoir pas reçu une formation initiale pour intégrer les Tic dans leur pratique pédagogique.

Chez les élèves, ce faible taux est dû à un manque de moyen financier. « Le paiement est un frein à l’accès des élèves aux Tic. Certaines salles informatiques sont transformées en cybercafé », révèle Papa Ahmadou Sène. Mais l’absence de texte sur le statut de Ntic n’encourage pas l’utilisation optimale de ces outils. Car l’information n’est pas obligatoire dans toutes les écoles. Dans certaines, c’est une discipline optionnelle. Mais d’une manière générale, selon l’étude, les acteurs du système éducatif interrogés ont compris l’enjeu de ces outils dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Tous les établissements pionniers ont manifesté le besoin de renforcer et d’étendre leur réseau informatique. Les chercheurs rapportent également la vieillesse des parcs et l’absence de ressources humaines pour assurer la maintenance. « Nous avons constaté que dans la plupart des établissements pionniers, les machines sont vieilles et une absence de ressources humaines pour faire la maintenance », dit Papa Ahmadou Sène un des chercheurs.

Pour une utilisation optimale des Tic dans le système éducatif, des recommandations ont été formulées. Il s’agit, pour les autorités gouvernementales, de dégager une orientation claire de l’intégration des Tic dans les différents curricula dans les niveaux d’enseignement. Et d’autre part, dispenser aux formateurs des sessions de formations axées sur l’intégration des Tic dans l’apprentissage. Les établissements scolaires devront concevoir avec la participation de l’équipe pédagogique et les parents d’élève un projet d’école d’intégration des Tic. En plus, il est recommandé l’identification des disciplines dont ces outils peuvent aider à améliorer leur enseignement. Mais l’étude recommande une sensibilisation des acteurs sur le rôle des Tic. Les partenaires que sont les Ong et les collectivités locales devront continuer d’apporter leur appui financier et logistique et soutenir l’intégration de ces outils dans le système éducatif.

IDRISSA SANE

(Source : Le Soleil, 15 mai 2006 i 2006)

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