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Immatriculation des pirogues et contrôle des activités des pêcheurs artisanaux : De nouveaux outils pour la transparence

samedi 15 mai 2004

Une nouvelle ère s’annonce pour la pêche artisanale. Il s’agit de l’immatriculation informatique du parc piroguier et de l’instauration d’une carte électronique d’identification pour les pirogues. Cette initiative pilotée par la Fédération nationale des Gie de pêche (Fenagie-Pêche) en partenariat avec le bureau d’études Ports systems aura l’avantage, selon ses promoteurs, de sonner l’heure de la transparence dans la pêche artisanale. Ce projet-pilote est mis en place dans le but de développer « un système novateur de régulation de l’accès à la ressource ».

Le chargé d’appui technique à la Fenagie-Pêche, Abdoulaye Samba souligne qu’il existe « depuis trois ans, une réflexion pour avoir un outil de collecte des données et d’identification du parc piroguier ». Le procédé va consister pour les piroguiers à détenir une puce qui sera introduite dans leur pirogue afin de permettre la collecte de données relatives à leurs activités. Toutes ces informations sont recueillies à travers l’usage d’un instrument dénommé lecteur. Le but de cette démarche est d’arriver à vaincre la fraude qui prévaut dans la pêche artisanale et qui est relative à l’usage du carburant détaxé dont le bénéfice est conditionné par l’acquisition d’une carte électronique d’identification. L’avènement de cette carte électronique d’immatriculation va entraîner la disparition de la carte jaune dont disposent, actuellement, les pêcheurs artisanaux.

Pour contrer la fraude dans le domaine de la pêche artisanale, c’est tout un dispositif qui sera mis en place. Il s’agira pour les inspecteurs et autres agents des pêches de procéder au renforcement de la surveillance des activités de pêche et de faire appliquer la réglementation. On apprend, d’ailleurs, que « les cartes électroniques d’immatriculation et les puces vont être activées pour permettre la lecture des informations ». Par ailleurs, tout pêcheur pris en flagrant délit de fraude risque l’immobilisation de son embarcation. Cette infraction est relevée par l’agent des pêches à travers une mauvaise volonté du pêcheur ou propriétaire de pirogue à ne pas laisser fonctionnelle la puce. Michael Bushell, Consultant des pêches, renseigne que « la puce ne peut pas empêcher le pêcheur de frauder. Elle ne sert qu’à retenir des informations relatives à la pêche ».

Par ailleurs, la carte électronique d’identification offre aux pêcheurs « le droit d’aller en mer » accordé par l’administration des pêches. Mais, les fraudes relevées dans l’obtention du carburant détaxé sont attribuées, d’une part, à une négligence de l’administration qui se traduit par le manque de rigueur dans le contrôle et, d’autre part, à une inconscience des pêcheurs.

Aucune statistique fiable et relative au parc piroguier n’existe. Cette situation a l’inconvénient de ne pas permettre aux acteurs de la pêche artisanale d’avoir une idée du nombre exact de pirogue. Dès lors, la gestion de la ressource halieutique « est difficile sans une connaissance adéquate du parc piroguier et de l’effort de pêche ».

La date du 19 mai a été retenue par le gouvernement pour présenter aux bailleurs de fonds, le manuel de procédure d’immatriculation des pirogues et l’instauration d’une carte électronique d’identification pour les pirogues. Les promoteurs, sans annoncer le coût de ce projet, soulignent, cependant, que son financement a été acquis auprès de la coopération suisse.

L’immatriculation des pirogues est « obligatoire depuis 5 ans déjà. Mais, l’application de cette directive n’est pas effective sur le terrain ».

Mamadou Ticko DIATTA

(Source : Le Quotidien 15 mai 2004)

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