OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Novembre > Il était une fois au Sénégal, les télécentres...

Il était une fois au Sénégal, les télécentres...

samedi 20 novembre 2010

Télécentres/Cybercentres

Bien avant que les téléphones portables ne débarquent en grande quantité au Sénégal, seuls quelques nantis pouvaient se targuer d’en posséder. D’abord parce que le portable coûtait cher en plus le prix de la communication était assez élevé du fait qu’il n’existait qu’un seul opérateur( Alizé devenu entre temps Orange). La preuve, il fût une époque où la puce valait 5000 fcfa alors que maintenant elle ne coûte plus que 1000 fcfa. Aussi, les moins nantis, n’ayant pas assez d’argent pour avoir le téléphone fixe à domicile et encore moins pour s’offrir les service d’un cellulaire se sont retournés vers les télécentres.

Un télécentre est un petit local aménagé spécialement pour passer un coup de fil. En accord avec l’opérateur (Sonatel à l’époque), les gérants mettent deux voire trois téléphones fixes à la disposition de potentiels clients qui veulent passer un appel. Le télécentre est donc une sorte de cabine téléphonique ; d’ailleurs chaque appareil est muni d’un compteur pour calculer la durée de l’appel et ainsi la somme à payer. A cette époque, vers les années 2000, l’unité était à 75 fcfa, donc à la portée de tout le monde. Ce petit commerce a rencontré un franc succès puisque c’est souvent le voisin du quartier qui est le gérant. Aussi les télécentres se sont-ils multipliés à travers tout le pays. Mais ce qui devait arriver arriva.

Comme on n’arrête pas le progrès, ce qui était inaccéssible il y a une décénie est maintenant à la portée de tout le monde. Bien sûr la marque, la qualité et le prix diffèrent encore, mais le portable n’est plus l’objet de luxe réservé uniquement aux hommes d’affaire et autres personnes riches. Maintenant même les adolescents en possèdent. Malheureusement les télécentres n’ont pas pu résister à cette vague numérique. De nos jours il est difficil, voire impossible de trouver un télécentre ouvert. Tous ont formé leur porte à cause des portables qui ont fini d’inonder le marché. Avec l’arrivée massive des cellulaires, de nouveux opérateurs ont fait leur apparition comme Tigo ou encore le dernier venu Expresso. Se livrant une concurrence acrue la bourse du citoyen s’est retrouvée allégée. D’ailleurs pour fidéliser la clientelle, les opérateurs ne manquent pas d’imagination : les promotions(50% ou 100% ajouté au crédit acheté), les reductions pour les numéros favoris ou encore les appels illimités à partir de minuit sont leurs tactiques préférées pour attirer les consommateurs.

N’ayant pu résister à la vague déferlante des mobiles, les télécentres ont rendu un grand service au citoyen lamda pendant près d’une dizaine d’année. Certes ce service de proximité n’existe plus, mais les opérateurs ont eu une bonne idée de mettre en place un dispositif qui se rapproche de celui des télécentres. Maintenant, il est possible d’acheter du crédit à partir de 100fcfa chez le boutiquier du coin. Les cartes de crédit n’existant qu’à partir de 1000fcfa (sauf pour Expresso qui a une de 500fcfa), la recharge automatique facilitent les communications beaucoup de personnes, particulièrement celles de la génération SMS.

Ameth Dia

(Source : Eg si lène ak diam !!!, 20 novembre 2010)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2111/2303 Régulation des télécoms
  • 175/2303 Télécentres/Cybercentres
  • 1592/2303 Economie numérique
  • 822/2303 Politique nationale
  • 2303/2303 Fintech
  • 253/2303 Noms de domaine
  • 825/2303 Produits et services
  • 694/2303 Faits divers/Contentieux
  • 366/2303 Nouveau site web
  • 2231/2303 Infrastructures
  • 850/2303 TIC pour l’éducation
  • 91/2303 Recherche
  • 121/2303 Projet
  • 1422/2303 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 878/2303 Sonatel/Orange
  • 783/2303 Licences de télécommunications
  • 132/2303 Sudatel/Expresso
  • 468/2303 Régulation des médias
  • 615/2303 Applications
  • 495/2303 Mouvements sociaux
  • 775/2303 Données personnelles
  • 63/2303 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2303 Mouvement consumériste
  • 179/2303 Médias
  • 322/2303 Appels internationaux entrants
  • 696/2303 Formation
  • 48/2303 Logiciel libre
  • 886/2303 Politiques africaines
  • 411/2303 Fiscalité
  • 83/2303 Art et culture
  • 284/2303 Genre
  • 768/2303 Point de vue
  • 487/2303 Commerce électronique
  • 702/2303 Manifestation
  • 156/2303 Presse en ligne
  • 62/2303 Piratage
  • 102/2303 Téléservices
  • 443/2303 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2303 Environnement/Santé
  • 219/2303 Législation/Réglementation
  • 167/2303 Gouvernance
  • 862/2303 Portrait/Entretien
  • 72/2303 Radio
  • 358/2303 TIC pour la santé
  • 133/2303 Propriété intellectuelle
  • 30/2303 Langues/Localisation
  • 502/2303 Médias/Réseaux sociaux
  • 923/2303 Téléphonie
  • 96/2303 Désengagement de l’Etat
  • 489/2303 Internet
  • 57/2303 Collectivités locales
  • 189/2303 Dédouanement électronique
  • 501/2303 Usages et comportements
  • 512/2303 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2303 Audiovisuel
  • 1418/2303 Transformation digitale
  • 191/2303 Affaire Global Voice
  • 75/2303 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2303 Service universel
  • 331/2303 Sentel/Tigo
  • 87/2303 Vie politique
  • 731/2303 Distinction/Nomination
  • 17/2303 Handicapés
  • 388/2303 Enseignement à distance
  • 320/2303 Contenus numériques
  • 294/2303 Gestion de l’ARTP
  • 90/2303 Radios communautaires
  • 812/2303 Qualité de service
  • 213/2303 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2303 SMSI
  • 225/2303 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1302/2303 Innovation/Entreprenariat
  • 674/2303 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2303 Internet des objets
  • 86/2303 Free Sénégal
  • 228/2303 Intelligence artificielle
  • 99/2303 Editorial
  • 9/2303 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous