OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Février 2021 > Ibrahima Nour Eddine Diagne (Admin. GAINDE 2000) : ‘’Le marché africain doit (…)

Ibrahima Nour Eddine Diagne (Admin. GAINDE 2000) : ‘’Le marché africain doit impérativement se baser sur des outils digitaux’’

lundi 22 février 2021

Economie numérique

Aujourd’hui, le marché africain doit ‘’impérativement’’ se baser sur des outils digitaux, avec l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). C’est ce qu’a soutenu, ce week-end, l’administrateur de Gaïndé 2000 et spécialiste du digital, Ibrahima Nour Eddine Diagne, qui estime que ce sont ces questions qui vont pouvoir accélérer la mise en œuvre réelle de ce marché unique africain.

La question avec l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) qui est effective depuis le 1er janvier dernier, c’est de voir comment quitter cette volonté politique matérialisée pour aller réellement à l’échelle continentale vers le libre-échange. Et, à ce niveau-là, l’administrateur de Gaïndé 2000 soutient que le digital doit jouer un rôle fondamental.

‘’D’abord, sur les règles d’origine, parce que ce qui fait le marché africain, c’est les règles d’origine. C’est-à-dire tout ce qui est origine africaine et circulant sur le territoire africain. La question, c’est comment définir cette origine africaine et comment certifier cette origine des produits d’un pays à l’autre. Sur cela, nous avions travaillé, dès 2014 ou 2015, sur le certificat d’origine dématérialisé avec une signature électronique. C’était à l’échelle de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) que nous avions porté ce projet’’, indique Ibrahima Nour Eddine Diagne.

D’après le spécialiste du digital, ils étaient bien avancés sur le sujet et ils avaient réussi à faire des opérations entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Par la suite, cela n’a pas tenu et la tradition a repris son cours. ‘’Aujourd’hui, le marché africain doit impérativement se baser sur des outils digitaux. Il s’agit des guichets uniques, des signatures digitales, les certificats dématérialisés, etc. Ce sont ces questions qui vont pouvoir accélérer la mise en œuvre réelle de ce marché unique africain. Si on reste encore sur des papiers, avec des cachets et des signatures, ce sera encore un rêve de trop. On n’arrive sans doute pas aux résultats escomptés avec la Zlecaf’’, préconise-t-il.

Cependant, d’après l’administrateur de Gaïndé 2000, le digital doit être porté par des Africains, au lieu d’attendre des financements de la Chine ou de l’Union européenne pour le faire. ‘’Nous avons les compétences. Cela ne demande pas beaucoup de moyens financiers. Il faut qu’on commence à avoir cette culture africaine. Il ne peut pas attendre le financement d’autres puissances alors qu’il y va de notre intérêt, de nos économies et de nos entreprises. Il faut vraiment aller dans ce sens. (…) L’Afrique doit inventer son champion de e-commerce. Parce que si l’Afrique ne le fait pas, les champions des autres continents viendront capturer la valeur ajoutée en Afrique. Les plateformes qui vont venir de plus en plus s’intéresser à l’Afrique, lorsque nous leur ouvrirons nos portes, nous fermerons en même l’avenir de nos futurs champions africains’’, souligne M. Diagne.

Or, il signale que s’il n’y a pas de champion, les pays africains ne pourront pas exister économiquement et faire exister leur jeunesse et leurs entrepreneurs. ‘’Si, dans 20 ans, nous n’avons pas des capacités à créer des entreprises et des emplois, c’est nous qui allons être enfermés dans un cercle infernal où nous dépendrons de l’aide multilatérale ou bilatérale pour pouvoir survivre. Alors qu’on a les moyens de par nos compétences, nos économies de construire des valeurs ajoutées qui peuvent nous mettre dans un confort dans les années qui viennent. C’est un vrai défi, stratégique, etc. Et chaque année perdue sans construction stratégique est une année qui ne se rattrape pas. C’est vraiment le moment de porter le débat économique sur ces questions-là’’, prévient le spécialiste des Tic.

Aujourd’hui, Ibrahima Nour Eddine Diagne relève qu’il est établi que le digital au sens large et le commerce électronique pris en particulier, sont des véhicules de valeur qui vont de moins en moins avoir un impact. Plus on prend du retard, plus les constructions qui vont se faire par ailleurs vont capitaliser cette valeur qui est normalement destinée aux acteurs économiques locaux. Il y a un enjeu de vitesse qu’il faut aujourd’hui avoir : c’est celui de transversalité et de cohérence. ‘’Un pays comme le Sénégal investit beaucoup dans l’entreprenariat. Il y a beaucoup de partenaires au développement qui viennent nous appuyer dans cet exercice. Mais nous souffrons d’une forme de désarticulation de ces efforts. Ce sont des dimensions qui doivent avoir une prise en charge au plus haut niveau. Le ministère du Commerce a cette volonté de faire cette construction. Mais c’est un ministère sectoriel. Alors que le e-commerce, c’est l’affaire de tous. Il touche l’agriculture, l’artisanat, l’économie, l’assurance, les banques, etc. Tout cela fait que c’est assez difficile, si jamais il n’y a pas cette politique d’ensemble de cette prestation afin de créer cette valeur ajoutée’’, soutient-il.

Par rapport à la dématérialisation des procédures administratives, l’administrateur de Gaïndé 2000 a indiqué qu’il faut se réinventer tous les 5 ou 6 ans. ‘’Parce que nous sommes dans un secteur qui bouge. Les besoins bougent, les méthodologies changent, les exigences, les satisfactions des personnes sont assez mouvantes. Nous sommes dans ce schéma et nous y sommes en partenariat avec la Der pour le financement de l’entreprenariat. Nous sommes vraiment un acteur ouvert sur tous les partenaires qui permettent de construire des valeurs ajoutées supplémentaires. Notre ancrage, c’est des opérations import-export qui sont liées aux opérations douanières’’, fait-il savoir.

Il faut noter que l’administrateur de Gaïndé 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne, était l’invité, ce samedi, de l’émission en ligne ‘’Comprendre l’économie’’.

Mariama Diémé

(Source : Enquête, 22 février 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2067/2231 Régulation des télécoms
  • 174/2231 Télécentres/Cybercentres
  • 1542/2231 Economie numérique
  • 845/2231 Politique nationale
  • 2231/2231 Fintech
  • 252/2231 Noms de domaine
  • 816/2231 Produits et services
  • 697/2231 Faits divers/Contentieux
  • 366/2231 Nouveau site web
  • 2151/2231 Infrastructures
  • 791/2231 TIC pour l’éducation
  • 91/2231 Recherche
  • 121/2231 Projet
  • 1417/2231 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 860/2231 Sonatel/Orange
  • 775/2231 Licences de télécommunications
  • 133/2231 Sudatel/Expresso
  • 465/2231 Régulation des médias
  • 603/2231 Applications
  • 494/2231 Mouvements sociaux
  • 782/2231 Données personnelles
  • 63/2231 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2231 Mouvement consumériste
  • 179/2231 Médias
  • 322/2231 Appels internationaux entrants
  • 691/2231 Formation
  • 48/2231 Logiciel libre
  • 840/2231 Politiques africaines
  • 407/2231 Fiscalité
  • 84/2231 Art et culture
  • 284/2231 Genre
  • 721/2231 Point de vue
  • 486/2231 Commerce électronique
  • 701/2231 Manifestation
  • 156/2231 Presse en ligne
  • 62/2231 Piratage
  • 102/2231 Téléservices
  • 421/2231 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2231 Environnement/Santé
  • 158/2231 Législation/Réglementation
  • 167/2231 Gouvernance
  • 824/2231 Portrait/Entretien
  • 72/2231 Radio
  • 338/2231 TIC pour la santé
  • 133/2231 Propriété intellectuelle
  • 29/2231 Langues/Localisation
  • 518/2231 Médias/Réseaux sociaux
  • 917/2231 Téléphonie
  • 95/2231 Désengagement de l’Etat
  • 487/2231 Internet
  • 57/2231 Collectivités locales
  • 188/2231 Dédouanement électronique
  • 498/2231 Usages et comportements
  • 511/2231 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2231 Audiovisuel
  • 1358/2231 Transformation digitale
  • 191/2231 Affaire Global Voice
  • 75/2231 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2231 Service universel
  • 331/2231 Sentel/Tigo
  • 87/2231 Vie politique
  • 729/2231 Distinction/Nomination
  • 17/2231 Handicapés
  • 341/2231 Enseignement à distance
  • 319/2231 Contenus numériques
  • 293/2231 Gestion de l’ARTP
  • 90/2231 Radios communautaires
  • 800/2231 Qualité de service
  • 212/2231 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2231 SMSI
  • 225/2231 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1273/2231 Innovation/Entreprenariat
  • 664/2231 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2231 Internet des objets
  • 85/2231 Free Sénégal
  • 166/2231 Intelligence artificielle
  • 97/2231 Editorial
  • 11/2231 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous