twitter facebook rss
Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

IBM renforce ses investissements en Afrique avec Watson

jeudi 6 février 2014

IBM (NYSE : IBM) annonce le lancement d’une initiative qui s’étalera sur 10 ans et visera à introduire Watson et d’autres systèmes cognitifs en Afrique afin d’accélérer le développement économique et multiplier les nouvelles opportunités d’affaires à travers le continent dont la croissance est la plus rapide au monde. A travers cette initiative, surnommée ‘Project Lucy’ en hommage au premier ancêtre humain connu, IBM investira 100 millions de dollars. Le projet donnera aux scientifiques et aux partenaires africains l’accès aux technologies informatiques cognitives les plus avancées au monde.

“Durant la dernière décennie, l’Afrique a connu des taux de croissance considérables, mais le continent est en proie à des difficultés importantes. La croissance démographique, la rareté de l’eau, les maladies, le faible rendement agricole et d’autres encore sont autant d’obstacles à la croissance économique rapide du continent,” déclare M. Kamal Bhattacharya, Directeur, IBM Research – Afrique, avant de rajouter “Grâce à ses capacités cognitives et à son aptitude à apprendre de nouveaux schémas et découvrir de nouvelles corrélations, Watson a un potentiel énorme. En Afrique, Il pourra aider le continent à réaliser en deux décennies ce que les pays plus avancés ont atteint en deux siècles.”

Watson d’IBM représente une nouvelle ère dans le domaine de l’informatique cognitive où les systèmes et les logiciels ne sont plus programmés mais s’améliorent en apprenant, en découvrant les réponses et en solutionnant les questions qui se posent à travers l’analyse des quantités énormes de données du Big Data.

Les technologies Watson seront utilisées à partir du nouveau laboratoire IBM Research en Afrique offrant, ainsi, aux chercheurs un puissant ensemble de ressources pour les aider à développer des solutions commercialement viables dans des domaines clés tels que la santé, l’éducation, l’eau et l’assainissement, la mobilité des populations et l’agriculture.

Pour aider à alimenter le marché de l’informatique cognitive et construire un véritable écosystème autour de Watson, IBM mettra également en place un nouveau Centre panafricain d’Excellence pour le Développement des Données (CEDD) et est en cours de recrutement auprès de partenaires de recherche tels que les universités, les organismes de développement, les start-ups ainsi que ses clients en Afrique et dans le monde. En rejoignant cette initiative, les partenaires d’IBM seront en mesure d’exploiter depuis le cloud une source d’intelligence cognitive inestimable afin de résoudre les défis les plus pressants du continent et créer de nouvelles opportunités d’affaires pour les entrepreneurs et les start-ups.

Centre d’Excellence pour le Développement des Données (CEDD)

Des décennies de travail sur le développement en Afrique ont considérablement contribué à améliorer les moyens de subsistance et augmenter le niveau de vie de millions de personnes à travers le continent. Cependant, les approches traditionnelles ont souvent été insuffisantes en raison de leur non-viabilité commerciale, leur application à un domaine en particulier et un manque de données précises.

Les technologies du Big Data ont un rôle majeur à jouer dans les défis du développement en Afrique, allant de la compréhension des cours des denrées alimentaires de base, en passant par l’estimation des chiffres du PIB jusqu’à la compréhension et l’anticipation des maladies. La clé de la réussite est de transformer les données en connaissances et en idées pratiques.

En créant le Centre panafricain d’Excellence pour le Développement des Données, IBM mettra à profit les dernières technologies cognitives Watson et fournira à ses partenaires de recherche des données mieux organisées plus régulières, permettant aux scientifiques et aux analystes de calculer avec plus de précision les paramètres économiques et sociaux et d’identifier des corrélations inédites dans de multiples domaines. Avec l’initiative Project Lucy, les partenaires seront en mesure de profiter de l’expertise inégalée d’IBM en informatique cognitive grâce à ses 12 laboratoires dans le monde et sa nouvelle unité Watson Group, et avoir accès aux ressources, outils et services pour le développement d’innovations informatiques cognitives.

“L’Afrique fait face à un double challenge : le manque de données accessibles pour soutenir son développement économique et le manque de compétences de pointe en matière d’analyse de données. Le fait qu’IBM partage Watson avec l’Afrique aidera à répondre aux deux défis," a déclaré Michel Bézy, Directeur Adjoint, Université Carnegie Mellon au Rwanda, avant de rajouter, "Nous sommes vraiment enthousiastes par cette opportunité qui permettra à nos étudiants et professeurs de s’associer à IBM afin de résoudre les problèmes régionaux critiques avec la technologie cognitive la plus avancée disponible.”

Deux des premiers domaines d’intervention du nouveau centre seront la santé et l’éducation :

Santé C’est en Afrique Sub-Saharienne que se concentrent environ 25 pour cent des cas des principales maladies. Cependant les soins de santé en dehors des villes sont le plus souvent prodigués par les offices publics. Le CEDD rassemblera les connaissances encyclopédiques sur les maladies traditionnelles et non-traditionnelles en Afrique. Grâce à l’intelligence cognitive de Watson, les médecins, les infirmières et les soignants sur le terrain recevront de l’aide pour diagnostiquer les maladies et pour identifier le meilleur traitement pour chaque patient. Par exemple, les femmes en Afrique subsaharienne comptent pour 22% de tous les cas de cancer du col de l’utérus dans le monde. Watson pourra apporter de nouveaux éclairages sur l’évolution du cancer du col de l’utérus en Afrique et proposer de nouvelles approches pour sa prévention, son diagnostic et son traitement. En renvoyant les précieuses données cliniques issues de leurs observations sur le terrain, le corps soignant sera en mesure de contribuer à améliorer les capacités d’analyse de Watson.

Éducation Actuellement en Afrique, la moitié des enfants atteindront l’adolescence, incapables de lire, écrire ou réaliser des opérations de calcul de base. La clé de l’amélioration de ces statistiques réside en une compréhension approfondie de la performance des élèves, de l’expertise des enseignants, des taux de fréquentation, de la taille des classes et des capacités linguistiques. Alors que les systèmes d’information précédents n’ont pu fournir qu’une vision limitée de problèmes ponctuels, le CEDD, grâce aux technologies Watson, ambitionne de créer de nouvelles approches holistiques pour l’analyse de données afin d’identifier des corrélations n’ayant jamais été étudiées. Par exemple, Watson pourra identifier le lien entre un puits de Communiqué de presse

forage d’eau contaminé, une épidémie de choléra et les faibles taux de fréquentation scolaire dans la région.

L’annonce faite aujourd’hui s’inscrit dans une volonté globale d’IBM qui souhaite faire progresser et partager les innovations informatiques cognitives dans le monde entier. Près de trois ans après son triomphe dans le jeu télévisé Jeopardy ! IBM a fait évoluer Watson depuis une innovation dans le domaine du jeu à une technologie commerciale. L’entreprise a récemment créé une nouvelle division, bâtie autour de Watson, dédiée au développement et à la commercialisation des innovations informatiques cognitives, et a investi plus de 1 milliard de dollars pour présenter les applications et les services cognitifs sur le marché.

IBM annoncera également au cours de cette semaine d’autres investissements dans l’écosystème de l’innovation en Afrique avec l’ouverture des nouveaux centres d’Innovation sur le continent. Ces nouveaux centres ont pour but de stimuler la croissance locale et raviver un écosystème de développement et d’entreprenariat autour du Big Data, de l’analytique et du Cloud Computing dans la région.

Communiqué de presse d’IBM

(Source : IBM, 6 février 2014)

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik