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High Tech : qui sont les champions africains de la monétique ?

dimanche 8 septembre 2019

Fintech

Quand on cherche les géants africains de la monétique, c’est au Maroc qu’il faut aller. Ces acteurs qui se comptent sur le bout des doigts réalisent des chiffres d’affaires en centaines de millions de dollars et sont en pole position dans les appels d’offres mondiaux. Mais il y a aussi ces monéticiens dynamiques qui déploient leurs solutions à l’échelle continentale. Dénominateur commun : la fabrication de cartes et de terminaux de paiement électronique, la personnalisation des cartes ou encore la fourniture de solutions mobiles ou mixtes.

HPS, la référence sur le Continent

C’est sans doute l’une des entreprises les plus emblématiques du Continent dans le domaine de la monétique. En 2018, son chiffre d’affaires est en hausse de 18,3% à 662 millions de dirhams (environ 68,5 millions de dollars) grâce notamment à la mobilisation de ses 500 collaborateurs répartis dans dix implantations en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie.

Outre son siège à Casablanca, HPS a en effet des bureaux à Johannesburg, Dubaï, Paris, Lille, Aix, Singapour, Lausanne et Sophia, à partir desquels le groupe pilote ses activités dans plus de 90 pays à travers le monde, dont 48 sur le Continent.

Mohamed Horani, fondateur en 1995 et président, met un point d’honneur à la recherche et développement qui reçoit actuellement 68,3 millions de dirhams d’investissement pour développer la version 3.5 de PowerCARD, le produit phare de la firme qui fait également dans tout ce qui est upselling, maintenance, transactionnel, services et processing.

Au Maroc, sa plateforme de Switching Cartes abrite les plus importants opérateurs bancaires du pays. Fort de son expérience de leader, HPS réunit annuellement et depuis huit ans, les acteurs de la monétique en Afrique dans le cadre de son forum Africa Pay & ID Expo et est cotée à la Bourse de Casablanca.

Ivoire Cartes et Systèmes, une présence ouest-africaine

Fournisseur de systèmes de sécurité spécialisé notamment dans la personnalisation des cartes, ICS est basé à Abidjan et dispose de filiales au Mali, au Burkina Faso, au Sénégal, au Liberia, mais l’entreprise déploie également ses activités en Afrique centrale. Fondée il y a une vingtaine d’années et présidée par Nelly Coulibaly, une ex-consultante internationale reconvertie à la monétique, ICS -qui emploie une centaine de personnes- est l’une des rares entreprises locales qui travaillent avec le GIM-UEMOA sur ses différents projets pour la monétique régionale.

Secure ID LTD, pionnier au Nigéria

C’est le premier fabricant de cartes créé au Nigeria et premier fabricant de cartes en polycarbonate en Afrique. Secure ID manufacture non seulement pour l’industrie des paiements, mais aussi les cartes SIM pour les télécoms et les cartes biométriques d’identité, etc. Ses solutions sont déployées dans 16 marchés du Continent, pour un chiffre d’affaires moyen annuel de plus de 8 millions de dollars. Derrière ce vaste projet, Kofo Akinkugbe, une mathématicienne nigériane qui a fait carrière dans la banque avant de se tourner vers la monétique.

M2M Group, vulgarisateur du mobile money

Produit de l’association du trio d’experts Redouan Bayed, Mounir Essayegh et Karim Matrouf, M2M œuvre depuis 1990 dans la dématérialisation et la gestion des titres, des flux et des services électroniques sécurisés. En 2018, le groupe affiche 185,2 millions de dirhams (environ 19,2 millions de dollars) de chiffre d’affaires, soit un bond de 5% en un an. Ses solutions déployées dans 50 pays à travers le monde, dont près d’une vingtaine en Afrique dont Maurice, où le monéticien marocain a remporté le marché du Switch national en 2018.

En outre le déploiement de ses technologies de paiement sécurisé en Asie Pacifique et dans l’Océan indien, le lancement de nouveaux centres de processing en Inde, au Bangladesh et en Australie ont davantage rehaussé son empreinte mondiale. Actuellement, M2M innove au Maroc avec Naps, sa nouvelle filiale qui entend vulgariser le paiement mobile dans le royaume.

S2M Fondée en 1983, c’est l’un des fournisseurs africains de solutions de paiement électronique multicanal les plus actifs sur le marché mondial de la monétique, couvrant 35 pays en Afrique, en Asie, en Europe et depuis récemment en Océanie. La firme cotée à la bourse de Casablanca a vu ses revenus grimper de 7,2% en 2018 à 229,6 millions de dirhams (environ 23,8 millions de dollars). Sa capacité de production affiche 16 millions de cartes par an, quand jusqu’à 1 million de transactions peuvent être traitées chaque jour via sa plateforme. Pour s’inscrire dans l’ère du temps, S2M a poursuivi le développement de sa carte, SelectSystem et propose déjà une technologie contactless, adoptée par certaines banques au Maroc.

IPT, champion australe du paiement mobile

En Afrique du Sud, la fabrication des cartes de plastiques destinées entre autres au paiement est assez rependue. Mais iVeri Payment Technologies est l’une des entreprises monétiques les plus dynamiques du moment. Lancée en 1998, elle est l’un des principaux fournisseurs de technologie d’acceptation des transactions en Afrique subsaharienne. L’entreprise basée à Johannesburg s’active dans huit pays d’Afrique australe et de l’Est. IPT traite 1,6 million de transactions par mois sous la direction de son fondateur, Brian Coetzee.

Ritsel Tchounand

(Source : La Tribune Afrique, 8 septembre 2019)

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