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Haut conseil de l’audiovisuel : A quel jeu joue l’Etat ?

vendredi 26 mars 2004

Régulation des médias

Les enthousiasmes les plus pures peuvent s’émousser devant les difficultés les plus énormes. A plusieurs reprises, le Haut conseil de l’audiovisuel (Hca) sénégalais s’est incliné devant de cette vérité. En effet, l’agence de contrôle et de régulation des médias a, maintes fois, volé en éclats parce que ses membres n’ont pas pu harmoniser des positions nées de leur interprétation différente des textes. Et c’est pour éviter un nouveau clash qui serait fatal à la structure que les membres actuels ont fait le déplacement de Saly Portudal, dans la région de Mbour, du 19 au 21 mars dernier. Une période qui a dû être particulièrement chaude durant laquelle l’avenir du Haut conseil de l’audiovisuel s’est discuté de manière très serrée. Le Hca est une entité où l’on retrouve des juristes, des hommes de culture, etc. Entre le rigorisme interprétatif des uns et la souplesse de vue des autres, ce sont les textes qui, finalement, se retrouvent souvent dans de... sales feuilles. Le conclave de Saly a, d’après Alioune Badara Bèye, président du Conseil d’administration assurant l’intérim de la présidente du Hca madame Aïssatou Niang Cissé, permis d’aplanir les difficultés qu’il y avait à faire converger les positions idéologiques vers le pôle de réconciliation. « Des référentiels d’appréciation sur tel ou tel aspect des questions ont été clairement définis » s’est confié M. Bèye, sans entrer dans les détails. « Le moment venu, la présidente (Ndlr : Aïssatou Niang Cissé) convoquera un point de presse pour des explications plus détaillées sur tout, avec un grand T » a pour sa part conclu le président intérimaire.

Dans ce tout avec un grand T, on trouve la problématique de la « sanction en cas de manquements constatés ». En attendant le point de presse, des séminaristes interrogés ont eu du mal à dissiper leurs frustrations. Ils disent ne pas savoir à quel jeu joue l’Etat qui ne leur donne pas les moyens, au plan juridique et matériel, de faire appliquer la loi alors qu’il leur demande, dans le même temps, de l’appliquer. Un rôle de magicien qu’ils disent ne pas pouvoir tenir longtemps et qui fragilise le Hca. D’autant que « les gens nous narguent et nous font le pied de nez en nous demandant toujours ce que nous pouvons faire s’ils enfreignent la loi. » Il est clair que les textes actuels qui régissent le Hca ne lui permettent en aucune manière de franchir le palier du simple constat et de prendre des mesures et sanctions contraignantes vis-à-vis des médias qui ne se conformeraient pas aux principes censés guider la conduite de certaines émissions au niveau des radios et de la télévision.

« Maigre budget » (Ndlr : 50 millions Cfa selon les membres du Hca), « moyens plus que limités » le Hca qui voudrait qu’aucune presse n’échappe à sa surveillance, « y compris la presse écrite dont il n’est hélas tenu compte qu’en période électorale. » Or, il y a urgence à ce niveau avec la démultiplication des titres et des fréquences. « Des radios et journaux naissent chaque jour et si l’Etat continue à tergiverser, le pays court un grand risque. Le Sénégal n’est pas le Rwanda (Ndlr : référence à la radio des mille collines à l’origine du génocide Rwandais) mais l’on entend des émissions et des propos récurrents - sur des radios qui se reconnaîtront - et qui sont loin de militer pour l’Unité nationale. Alors, mieux vaut prévenir que guérir » a prévenu une source proche du Haut conseil de l’audiovisuel qui estime que « l’Unité nationale et la paix n’ont pas de prix. »

Félix NZALE

(Source : Sud Quotidien 26 mars 2004)

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