twitter facebook rss

Articles de presse

Imprimer Texte plus petit Texte plus grand

Guirassi : « Notre ambition est de libéraliser définitivement le marché des Télécommunications »

mercredi 20 avril 2011

Depuis plus de 10 ans maintenant, notre pays a fait du secteur des TIC une priorité dans sa stratégie de développement économique et social. Celui ci constitue en effet, à nos yeux, un levier important d’accélération de la croissance et de réduction de la pauvreté.

Le choix de ce secteur est d’abord celui du Président Abdoulaye Wade qui, depuis son accession aux hautes fonctions de Président de la République, s’investit sans relâche dans la promotion des Technologies de l’information et de la Communication.

Ses propositions, ses initiatives dans le combat pour la réduction de la fracture numérique lui ont permis d’assurer le leadership lors des différentes rencontres du Sommet Mondial sur la Société de l’Information de Genève 2003 et à Tunis 2005, et d’être honoré en 2006 en recevant le prix de la Société de l’Information de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).

Le Sénégal est donc résolument tourné vers une économie numérique, soutenue par un développement fulgurant du secteur des télécommunications dont la forte contribution au PIB en fait l’activité la plus dynamique du secteur tertiaire.

Notre réseau de télécommunications est en effet parmi les plus performants en Afrique, constitué de plus de 3000 km de fibre optique avec un taux de numérisation de 100%, la technologie ADSL dans toutes les capitales départementales, l’utilisation généralisée des technologies sans fils WiFi, WiMax, CDMA, j’en passe.

La principale source de satisfaction que nous avons reste sans aucun doute le développement extraordinaire de la téléphonie mobile qui est devenue la forme des TIC la plus utilisée en particulier pour les affaires dans notre pays.

Une des raisons de son essor fulgurant, c’est une politique des couts d’accès bas, certes, favorisée par des stratégies commerciales efficaces, mais aussi par une politique de libéralisation de tous les segments du marché des Télécommunications. Cette dernière option confirme la volonté du gouvernement de démocratiser l’accès des populations aux services de communication à travers une politique sectorielle des télécommunications volontariste.

Ainsi, le taux de pénétration de la téléphonie mobile est estimé à prés de 68% en décembre 2010 et il constitue plus de 60% des revenus générés par le secteur des Télécommunications au Sénégal.

On comprend mieux dès lors, pourquoi la technologie mobile porte le futur de l’internet à haut débit comme l’annoncent certains spécialistes qui estiment en effet, que d’ici quelques années, 40% des accès au large bande seront assurés par les téléphones mobiles.

Cette projection est confortée par la déclaration prononcée en septembre 2010, lors du sommet sur les OMD, par la Commission dénommée « Le large bande au service du développement numérique » mise en place par l’UIT et l’UNESCO et qui a démontré cette forte corrélation qui existe entre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et le développement de la large bande.

Le Sénégal remplit donc bien les exigences de base pour bien se positionner et développer son industrie des TIC, avec une stabilité politique et économique, une infrastructure de télécommunications de qualité, une main-d’œuvre qualifiée à des coûts très compétitifs, et enfin, une vision politique et la mise en place d’un environnement des affaires de classe internationale.

C’est à la lumière de ces nouveaux paradigmes, que notre pays s’est engagé résolument dans cette nouvelle voie en mettant en place un cadre propice au développement des infrastructures et services de communications, mais surtout en comptant sur le dynamisme de son secteur privé dont l’expertise et le professionnalisme sont partout reconnus.

Avec l’adoption du nouveau code des Télécommunications en début d’année 2011, nous abordons une nouvelle ère.

Cet important instrument juridique consacre désormais une plus grande ouverture du marché et un meilleur cadre de régulation du secteur. Il offre comme vous l’avez toujours souhaité, de nouvelles perspectives aux acteurs des TIC, en reconnaissant entres autres, le statut d’opérateur d’infrastructure et le principe du dégroupage de la boucle locale. Notre ambition est de libéraliser définitivement le marché des Télécommunications au profit du développement des entreprises des TIC en général.

Ces entreprises sont surtout marquées par leur petite taille, comme le démontre l’étude en 2010 du Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES) sur « Libéralisation internationale du commerce des services TIC ; enjeux pour le secteur privé et implications pour la mise en oeuvre de politiques publiques en Afrique de l’Ouest ».

En effet, les résultats indiquent que plus de 50% de ces entreprises ont un capital compris entre 1 et 5 millions de FCFA et 44% d’entre elles sont des entreprises individuelles ou familiales.

Autre fait marquant de cette caractérisation de nos entreprises des TIC, pour l’essentiel d’entre eux, les charges dominantes sont celles liées à la consommation énergétique, l’eau, le transport et les charges de personnel.

Voila pourquoi l’incubateur d’entreprises des TIC que nous inaugurons aujourd’hui porte l’espoir de tout un secteur, en proposant toutes ces facilités aux entreprises incubées.

Nous avons surtout compris que le développement soutenu des entreprises des TIC passera par l’aménagement de zones dédiées bénéficiant d’une alimentation sécurisée en électricité, d’un accès à haut débit, de loyers abordables, de mutualisation d’activités de soutien et de promotion. En définitive, il s’agit de nous engager dans la mise en place de pôles technologiques créant une synergie entre la formation, la recherche, le développement et la production de biens et services dans le domaine des TIC.

La qualité de nos ressources humaines nous permet d’y croire, bien que des efforts soient encore nécessaires pour créer une masse critique de compétences pour soutenir la cadence accélérée de développement des technologies et des opportunités d’affaires.

Cet incubateur d’entreprises des TIC est donc le premier pas vers la constitution d’une véritable infrastructure de soutien au développement de l’industrie des TIC. En choisissant la forme d’une fondation d’utilité publique comme mode de gouvernance, vous avez opté pour un véritable partenariat Public/Privé.

Mon département qui en assure la tutelle technique ne ménagera aucun effort pour l’encadrement et le soutien au développement de vos activités, en relation avec les autres démembrements de l’Etat, les partenaires nationaux et internationaux.

Nous espérons avec cette initiative, commencer à combler le déficit d’appui à l’innovation dans le domaine des TIC, alors que la créativité et l’ingéniosité de nos jeunes talents leur permettent de rivaliser avec les plus grands de ce monde numérique.

On est toujours frappé par l’esprit d’entreprise très marqué chez nos professionnels du secteur des TIC, mais il faut aussi reconnaître que nos jeunes entrepreneurs ne bénéficient pas souvent de beaucoup de soutien aussi bien à la création et au développement de leur entreprise. Cette belle initiative est donc salutaire pour ces entrepreneurs porteurs d’espoir pour notre pays.

Comme vous l’avez toujours souligné, Monsieur le Président de OPTIC, la question du financement a toujours été un problème pour les PME TIC, les coûts du crédit sont très élevés, et les banques font preuve d’une grande aversion aux risques liés à l’investissement en TIC.

La présence de structures bancaires dans la gouvernance du projet permettra, j’en suis sur, de mieux accompagner les entreprises TIC dans l’accès au financement.

Si nous voulons que le secteur des TIC demeure un véritable levier de croissance économique, nous devons lui consacrer les énergies nécessaires, en particulier à l’endroit des entreprises qui disposent d’un fort potentiel de développement et d’exportation.

Dans ce cadre, mon département a bien à cœur de poursuivre la réflexion en vue d’un meilleur accès à la commande publique des entreprises du secteur des TIC, d’une meilleure ouverture aux exportations, d’un environnement concurrentiel propice et d’un meilleur accès au financement. Je sais que ces différents points chantiers font déjà l’objet d’un suivi au sein de la grappe TIC et Téléservices de la SCA.

L’incubateur CTIC DAKAR soutenu par une structure de la Banque mondiale et les acteurs majeurs de ce secteur est donc un modèle à pérenniser et nous souhaitons qu’il soit une vitrine des activités des TIC au Sénégal, en prenant une dimension internationale.

Je vous invite donc à garder l’esprit d’œuvre collective qui vous a animé tout le long du processus de mise en œuvre et vous réaffirme mon soutien et celui du Président de la République pour le développement de vos activités.

Je voudrais remercier profondément Mme la Directrice générale d’INFODEV, d’abord pour sa présence parmi nous et ensuite pour le choix porté sur le Sénégal pour recevoir son appui à la mise en place de cet incubateur. Je mesure les efforts et la patience dont les experts de votre organisation ont fait montre pour accompagner notre pays dans la réussite de ce projet.

Je félicite vivement le Secrétaire Permanent de la Stratégie de Croissance Accélérée et les acteurs de la grappe TIC et Téléservices, pour le pilotage de ce projet, la mobilisation et la coordination des parties prenantes publiques et privées.

Mes félicitations vont particulièrement à l’endroit du Président de l’organisation des Professionnels des TIC au Sénégal, OPTIC, également Président de la Fondation FICTIS, pour le leadership incontesté dans ce projet, la mobilisation et l’engagement citoyen de ses membres.

Je remercie chaleureusement le Directeur Général de la SONATEL pour son implication et son appui qui nous a permis d’assurer le démarrage et l’accompagnement du projet.

Je remercie également le Directeur Général de l’ARTP pour son engagement dans ce projet et l’appui indispensable au démarrage des activités.

Permettez-moi de rendre un vibrant hommage à l’ADIE, Monsieur le directeur Général, soyez en remercié pour votre implication tout au long du processus, particulièrement par la mise à disposition du site et de toutes les facilités nécessaires.

Mes remerciements vont également à l’endroit du CDE et de la GIZ pour le partenariat déjà établi pour accompagner cet incubateur.

Je ne saurai terminer sans vous convier au nom du gouvernement du Sénégal, à la 42ème conférence de l’ICANN qui se tiendra dans notre pays du 23-28 octobre 2011.

A cette occasion, le Sénégal sera la capitale mondiale de l’Internet où se décidera l’avenir du monde numérique, donc l’avenir du monde de demain.

Je vous remercie de votre bien aimable attention et déclare au nom du Président de la République, le lancement officiel de l’incubateur CTIC DAKAR et lui souhaite plein succès.

(Source : Bitimrew, 20 avril 2011)

Mots clés

Inscrivez-vous a BATIK

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos actualités par email.

Navigation par mots clés

153 153 153 144 144 144 238 238 238 168 168 168 145 145 145 170 170 170 171 171 171 160 160 160 172 172 172 173 173 173 154 154 154 174 174 174 226 226 226 155 155 155 176 176 176 177 177 177 237 237 237 250 250 250 241 241 241 157 157 157 178 178 178 180 180 180 259 259 259 181 181 181 159 159 159 248 248 248 183 183 183 239 239 239 256 256 256 185 185 185 162 162 162 186 186 186 187 187 187 191 191 191 192 192 192 234 234 234 194 194 194 195 195 195 196 196 196 197 197 197 198 198 198 199 199 199 229 229 229 233 233 233 202 202 202 228 228 228 204 204 204 232 232 232 206 206 206 253 253 253 208 208 208 209 209 209 210 210 210 211 211 211 212 212 212 213 213 213 214 214 214 254 254 254 217 217 217 218 218 218 249 249 249 219 219 219 220 220 220 230 230 230 222 222 222 252 252 252 255 255 255 242 242 242 243 243 243 244 244 244 245 245 245 246 246 246 258 258 258 260 260 260 261 261 261 263 263 263 264 264 264 48 48 48 61 61 61 59 59 59 12 12 12 11 11 11 70 70 70 53 53 53 127 127 127 132 132 132 75 75 75 123 123 123 15 15 15 52 52 52 110 110 110 49 49 49 14 14 14 28 28 28 13 13 13 73 73 73 164 164 164 77 77 77 112 112 112 113 113 113 18 18 18 102 102 102 105 105 105 78 78 78 119 119 119 65 65 65 47 47 47 16 16 16 120 120 120 90 90 90 133 133 133 81 81 81 116 116 116 20 20 20 135 135 135 136 136 136 137 137 137 21 21 21 129 129 129 35 35 35 22 22 22 67 67 67 7 7 7 79 79 79 69 69 69 108 108 108 84 84 84 87 87 87 96 96 96 23 23 23 25 25 25 106 106 106 82 82 82 32 32 32 76 76 76 72 72 72 115 115 115 26 26 26 104 104 104 29 29 29 58 58 58 30 30 30 46 46 46 31 31 31 62 62 62 88 88 88 55 55 55 101 101 101 86 86 86 10 10 10 80 80 80 114 114 114 92 92 92 100 100 100 85 85 85 36 36 36 125 125 125 37 37 37 38 38 38 109 109 109 74 74 74 51 51 51 50 50 50 39 39 39 83 83 83 40 40 40 66 66 66 68 68 68 93 93 93 99 99 99 60 60 60 57 57 57 24 24 24 41 41 41 42 42 42 134 134 134 19 19 19 43 43 43 111 111 111 17 17 17 117 117 117 97 97 97 94 94 94 54 54 54 71 71 71 122 122 122 33 33 33 56 56 56 131 131 131 98 98 98 34 34 34 89 89 89 91 91 91 45 45 45 107 107 107

INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

PRÉSENTATION D’OSIRIS

batik