En Afrique, la numérisation de l’administration est devenue un enjeu majeur pour de nombreux pays. C’est un moteur de bonne gouvernance et d’efficacité.
La Guinée a accusé du retard dans la numérisation de son administration publique. Le Premier ministre, Bah Oury (photo, au centre), a déploré cette situation le samedi 20 avril. Il présidait alors un atelier pour l’harmonisation du processus de numérisation des services publics et l’amélioration de la communication entre les plateformes numériques de l’administration. Y ont pris part quelques membres du gouvernement.
Selon le chef du gouvernement, le retard accusé par la Guinée s’explique en partie par une méconnaissance des évolutions rapides intervenant dans ce domaine. Il a pris pour exemple des investissements passés qui n’ont pas été pleinement exploités par le gouvernement, notamment le projet de fibre optique aux larges des côtes guinéennes qui a coûté 10 millions de dollars au pays.
Selon le dernier rapport des Nations unies intitulé « E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government », la Guinée se classe au 162e rang sur 193 pays du monde en matière d’administration électronique. Le pays, avec un indice de 0,2955, se retrouve dans le groupe des nations avec un indice de développement de l’e-gouvernement moyen. La Guinée est encore en dessous de l’indice moyen mondial qui est de 0,6102 En 2020, le pays occupait le 158e rang, soit une régression de 4 places.
Afin de combler les manquements enregistrés, le Premier ministre a exhorté les cadres de l’administration publique à lever « tous les blocages permettant d’avoir des institutions informatiques et l’organisation la plus efficiente », renseigne un communiqué de la primature.
Sur l’aspect technique, le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique est déjà à pied d’œuvre pour contribuer à la modernisation rapide de l’administration publique. La stratégie de digitalisation de la République de Guinée, dirigée par l’Agence nationale de digitalisation de l’Etat (ANDE), est actuellement en élaboration à cet effet. Elle vise, d’ici 2026, à transformer l’administration guinéenne grâce au numérique, assurer un développement durable du numérique générateur d’avantages sociaux, économiques pour les citoyens ainsi que pour les secteurs privé et public.
Samira Njoya
(Source : WeAreTechAfrica, 22 avril 2024)
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