OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Juin 2020 > Guinée : 5 millions d’euros pour Kunfabo, est-ce possible ?

Guinée : 5 millions d’euros pour Kunfabo, est-ce possible ?

mardi 16 juin 2020

Economie numérique

Le marché des smartphones croît sans discontinuer sur le continent. Et les smartphones Kunfabo sont très appréciés des consommateurs guinéens. Au pays de Mory Kanté, Fadima Diawara se construit une réputation avec ces smartphones qui intègrent certaines applications stratégiques. Cette entrepreneure guinéenne compte rapidement étendre son périmètre d’actions bien au-delà de la Guinée avec des partenariats stratégiques.

Rien ne semble stopper Fadima Diawara. Même le COVID-19 est impuissant. Et les acteurs de la téléphonie font les yeux doux à cette entrepreneure guinéenne à l’instar de MTN Guinée qui vient de signer un partenariat avec Kunfabo pour permettre à l’entreprise de Fadima Diawara de proposer à la vente son smartphone dans leur boutique. « Les gens voulaient une boutique officielle ‘Kunfabo’ ! » estimait déjà Fadima Diawara – conceptrice des smartphones Kunfabo.

Il faut dire que cette entrepreneure dont l’ascension a été fulgurante ne manque pas d’ambitions. « Le récit de la jeune guinéenne conceptrice de smartphones qui s’attaque à ce marché a plu et l’engouement est monté rapidement », a-t-elle indiqué. Preuve de cet engouement : d’autres entreprises n’hésitent pas à rejoindre Kunfabo dans la danse comme Bonagui Guinée qui a décidé d’équiper son personnel de smartphones Kunfabo pour fluidifier les communications entre le personnel. Ces récents soutiens ne sont que les deux derniers d’une longue liste.

Fadima Diawara avait déjà réussi à s’attirer la Société Générale. « Ils m’ont prêté 200 000 euros. En contrepartie, ils participent à la vente de mes smartphones qui intègrent directement les applications de la banque », indique-t-elle. Cela favorise l’émergence du mobile banking, évitant ainsi aux personnes de se déplacer dans les agences. Cela limite donc le risque de propagation du virus. Ainsi, 3 000 modèles sont sortis d’usine : une production qu’elle souhaite augmenter afin de fournir ses futures boutiques partenaires.

La levée de fonds en vue

Si Fadima Diawara porte cette ambition, son coût n’en est pas moindre. « Nous avons besoin de lever 800 000 euros pour poursuivre notre croissance », chiffre-t-elle. Un objectif réaliste compte-tenu des premiers résultats positifs. « A l’issue de notre première année d’activité, notre chiffre d’affaires devrait avoisiner le seuil des 70 000 euros », dit-elle. Et de poursuivre : « nous espérons multiplier ce chiffre par quatre d’ici l’an prochain grâce à la multiplication du nombre d’applications pré-installées sur notre téléphone susceptible d’attirer les potentiels clients vers notre téléphone », détaille cette jeune entrepreneure guinéenne.

Quid du profil des investisseurs ? « Tous les profils sont les bienvenus. Si c’est un business angels ou un fonds d’investissements, ce serait intéressant qu’il soit porté aussi par notre intérêt à créer un véritable impact social pour la co-émergence de nos pays », explique Fadima Diawara.

Une usine prochainement.. 5 millions d’euros

Si Fadima Diawara croît durement en son potentiel, c’est parce qu’elle compte créer des dizaines voire des centaines d’emplois avec la conception de ses téléphones portables. « Nous avons besoins de cinq millions d’euros pour ouvrir une unité d’assemblages afin de produire en grande quantité des téléphones portables et assurer la livraison des commandes », indique-t-elle. Fadima Diawara le sait et l’enjeu est de taille : une croissance non assumée risquerait d’engendrer un lot de personnes insatisfaites qui pourraient se détourner de la marque. Alors que la vente de téléphonies mobiles est en croissance exponentielle sur le continent africain avec des modèles dont les prix sont inférieurs à 100 dollars, il est donc inutile de préciser que les investissements consentis ne peuvent qu’être rentable à moyen et long terme.

Rudy Casbi

(Source : Financial Afrik, 16 juin 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4394/4884 Régulation des télécoms
  • 370/4884 Télécentres/Cybercentres
  • 3344/4884 Economie numérique
  • 1759/4884 Politique nationale
  • 4884/4884 Fintech
  • 532/4884 Noms de domaine
  • 1765/4884 Produits et services
  • 1536/4884 Faits divers/Contentieux
  • 773/4884 Nouveau site web
  • 4761/4884 Infrastructures
  • 1718/4884 TIC pour l’éducation
  • 199/4884 Recherche
  • 263/4884 Projet
  • 3259/4884 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1849/4884 Sonatel/Orange
  • 1617/4884 Licences de télécommunications
  • 306/4884 Sudatel/Expresso
  • 971/4884 Régulation des médias
  • 1256/4884 Applications
  • 1055/4884 Mouvements sociaux
  • 1581/4884 Données personnelles
  • 141/4884 Big Data/Données ouvertes
  • 608/4884 Mouvement consumériste
  • 369/4884 Médias
  • 673/4884 Appels internationaux entrants
  • 1580/4884 Formation
  • 107/4884 Logiciel libre
  • 2072/4884 Politiques africaines
  • 945/4884 Fiscalité
  • 177/4884 Art et culture
  • 598/4884 Genre
  • 1619/4884 Point de vue
  • 1021/4884 Commerce électronique
  • 1667/4884 Manifestation
  • 330/4884 Presse en ligne
  • 135/4884 Piratage
  • 217/4884 Téléservices
  • 890/4884 Biométrie/Identité numérique
  • 321/4884 Environnement/Santé
  • 349/4884 Législation/Réglementation
  • 362/4884 Gouvernance
  • 1779/4884 Portrait/Entretien
  • 150/4884 Radio
  • 728/4884 TIC pour la santé
  • 278/4884 Propriété intellectuelle
  • 64/4884 Langues/Localisation
  • 1079/4884 Médias/Réseaux sociaux
  • 2000/4884 Téléphonie
  • 195/4884 Désengagement de l’Etat
  • 1022/4884 Internet
  • 129/4884 Collectivités locales
  • 464/4884 Dédouanement électronique
  • 1091/4884 Usages et comportements
  • 1067/4884 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 573/4884 Audiovisuel
  • 3180/4884 Transformation digitale
  • 395/4884 Affaire Global Voice
  • 158/4884 Géomatique/Géolocalisation
  • 320/4884 Service universel
  • 678/4884 Sentel/Tigo
  • 185/4884 Vie politique
  • 1533/4884 Distinction/Nomination
  • 45/4884 Handicapés
  • 763/4884 Enseignement à distance
  • 731/4884 Contenus numériques
  • 609/4884 Gestion de l’ARTP
  • 189/4884 Radios communautaires
  • 1694/4884 Qualité de service
  • 441/4884 Privatisation/Libéralisation
  • 158/4884 SMSI
  • 474/4884 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2775/4884 Innovation/Entreprenariat
  • 1428/4884 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 51/4884 Internet des objets
  • 178/4884 Free Sénégal
  • 574/4884 Intelligence artificielle
  • 241/4884 Editorial
  • 22/4884 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous