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Google présent au sommet de l’Union africaine

lundi 11 avril 2022

Des efforts en matière de développement durable à la santé en passant par les paiements mobiles, l’Afrique est de plus en plus à l’avant-garde des innovations qui se répandent dans le monde entier - et elle constitue un élément central de l’engagement de Google dans le monde. En février dernier, notre PDG, Sundar Pichai, s’est adressé à l’Union africaine et a fait part de l’engagement de Google en faveur de l’innovation et l’entrepreneuriat sur le continent, en apportant son soutien aux Africains qui aspirent à s’engager dans la transformation numérique pour accompagner la croissance économique.

Depuis 2017, nous avons formé 6 millions de jeunes Africains et d’entreprises aux compétences numériques. Nous avons soutenu plus de 50 organisations africaines à but non lucratif en offrant 16 millions de dollars de subventions, et aidé 100 millions de personnes supplémentaires à accéder aux services Internet pour la première fois grâce à Android. Par ailleurs, nous nous sommes engagés à investir 1 milliard de dollars pour soutenir la transformation numérique de l’Afrique au cours des cinq prochaines années.

L’Afrique compte actuellement 1,3 milliard d’habitants, soit 16 % de la population mondiale. Elle dispose de la main-d’œuvre la plus jeune et la plus dynamique du monde sur un continent de plus en plus urbanisé. Notre travail en Afrique n’a jamais été aussi important, c’est pourquoi nous avons récemment créé un poste unique en son genre qui nous permet d’entrer en contact direct avec les parties prenantes du continent par l’intermédiaire d’institutions panafricaines telles que la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et la Banque africaine de développement.

C’est l’ancienne diplomate américaine Pren-Tsilya Boa-Guehe, qui travaillait encore récemment à la mission des États-Unis auprès de l’Union africaine qui a été nommée à ce poste. Elle apporte la richesse de son expérience dans le domaine des politiques et des ONG qu’elle a acquise en Côte d’Ivoire, au Mali, au Maroc, à Genève et à Washington D.C. Nous l’avons rencontrée pour évoquer ses nouvelles fonctions :

Pren-Tsilya, parlez-nous un peu de votre action depuis votre arrivée chez Google.

J’ai vécu ces derniers mois dans un véritable tourbillon : j’ai déménagé au Kenya pendant la pandémie, j’ai pris mes fonctions dans un nouveau bureau tout en travaillant à distance depuis chez moi et en prenant mes marques. Je me suis bien sûr consacrée à l’élaboration d’un programme pour Google avec l’Union africaine (UA) en vue de la participation de notre PDG au sommet de l’UA. Les institutions panafricaines telles que l’UA sont des partenaires essentiels, car elles permettent aux dirigeants africains de définir les priorités à l’échelle du continent. C’est un privilège de travailler en collaboration avec eux pour amplifier notre impact dans la région. En partenariat avec mes collègues de Google, mon premier objectif était de mettre en place un portefeuille complet de politiques qui reflète les investissements que nous avons réalisés et les besoins des parties prenantes sur le continent africain. Exemples d’actions :

Soutenir l’Afrique dans sa réponse au COVID par la relance économique. La technologie a joué un rôle vital pour de nombreuses personnes tout au long de la pandémie. Alors que nous entrons dans la troisième année de la pandémie, ma mission consiste à construire un partenariat avec des institutions panafricaines qui met l’accent sur la relance économique par le renforcement des compétences numériques, la mise en place de formations et d’outils destinés aux petites et moyennes entreprises, aux femmes et aux jeunes entrepreneurs sur l’ensemble du continent. Par le biais de Kiva, Google fournit 10 millions de dollars en prêts à faible taux d’intérêt pour aider les petites entreprises et les entrepreneurs au Ghana, au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud à surmonter les difficultés économiques engendrées par le COVID-19. Google investit également directement dans les start-up africaines par l’intermédiaire d’un Fonds d’investissement pour l’Afrique doté de 50 millions de dollars et de notre fonds mondial Fonds pour les fondateurs noirs.

Permettre l’accès à l’Internet et faciliter le commerce numérique pour favoriser la croissance économique de l’Afrique. Le potentiel de croissance de l’économie de l’Internet en Afrique est estimé à 180 milliards de dollars d’ici à 2025, mais certains problèmes de réglementation et d’infrastructure doivent être résolus pour atteindre cet objectif. Le rapport Digital Sprinters nous permet de définir nos actions et nos priorités politiques axées sur la transformation numérique de l’Afrique. Les initiatives politiques de l’UA à l’échelle du continent peuvent contribuer à accélérer la transformation numérique de l’Afrique dans le cadre de la Stratégie de transformation numérique et de la Zone de libre-échange continentale africaine. Ces initiatives aideront l’Afrique à se positionner pour progresser de manière significative en utilisant la technologie comme moteur de la croissance économique. Sur le plan des infrastructures, Google apporte des solutions réellement innovantes pour étendre l’accès à l’Internet abordable et fiable. Le câble sous-marin appelé Equiano traversera le Togo, l’Afrique du Sud, la Namibie, le Nigeria et Sainte-Hélène tandis que le projet Taara utilise des faisceaux lumineux invisibles pour fournir une connectivité à haut débit dans les zones rurales d’Afrique.

Promouvoir les protections climatiques en prévision de la première COP africaine. La COP-27, le sommet mondial sur le climat, se tiendra en Égypte dans le courant de l’année. C’est la première fois que la conférence se déroulera sur le continent. L’Afrique étant particulièrement vulnérable dans la crise climatique que nous connaissons aujourd’hui, Google travaillera directement avec les dirigeants africains et les organisations internationales en amont de la conférence pour proposer des solutions.

Fournir une plateforme pour rassembler les trésors et les collections de la culture africaine. L’Afrique possède des cultures et des traditions d’une immense richesse. Depuis 2012, Google Arts & Culture s’est associé à des institutions du continent pour préserver l’art et la culture, en fournissant une plateforme en ligne gratuite à laquelle chacun peut accéder depuis n’importe quel pays du monde. Cette plateforme offre ainsi des centaines d’histoires sur l’Afrique transmises par des Africains et sélectionnées par des experts. Il s’agit notamment du projet Mali Magic, qui met en avant la richesse de la culture du Mali à travers ses manuscrits et la localisation à l’aide de Street View des mausolées en danger et des mosquées. On peut aussi citer le projet Cradle of Creativity, consacré à l’histoire et au patrimoine créatifs de l’Afrique. Je me réjouis à la perspective de collaborer avec l’UA pour mieux faire connaître la magie de l’Afrique à l’ensemble du monde.

À quoi ressemble vos journées ?

Pour mettre en œuvre ces grandes priorités, je participe à de nombreuses réunions. Je joue un rôle de passerelle entre Google et les institutions africaines. Je passe beaucoup de temps à rencontrer les principales parties prenantes du continent qui font partie de l’écosystème, à savoir les autorités de réglementation des gouvernements africains, les dirigeants des institutions africaines, les chefs d’entreprise, les responsables d’ONG, les représentants des groupes de réflexion et les habitants sur le terrain qui utilisent quotidiennement les produits Google et qui en mesurent l’impact dans leur vie au quotidien. J’essaie de comprendre leurs priorités et les difficultés politiques auxquelles ils sont confrontés et d’élaborer une stratégie avec les équipes de Google pour voir comment nous pouvons être utiles. Nous sommes très présents en Afrique, mais je souhaite ardemment que nous puissions faire faire encore plus.

Une autre partie importante de mon travail consiste à participer à des discussions sur les politiques, à des publications et à des forums afin d’échanger des idées et de partager la réflexion que mène Google sur les questions qui nous tiennent à cœur. Par exemple, je partage nos points de vue sur les types de politiques qui peuvent véritablement transformer l’économie numérique de l’Afrique. J’ai aussi hâte de pouvoir voyager à nouveau pour assister à des conférences lorsque cela sera possible. L’un des premiers déplacements que j’ai effectué cette année a eu lieu en mars. C’était à Mombasa pour une discussion politique sur l’AfCFTA. Les entreprises comme Google doivent être présentes sur le terrain lors de ces discussions afin de voir comment nous pouvons contribuer de manière significative aux solutions apportées par les Africains aux problèmes qui se posent à l’échelle de ce continent et du monde.

Les entreprises comme Google doivent être présentes sur le terrain lors de ces discussions afin de voir comment nous pouvons contribuer de manière significative aux solutions apportées par les Africains aux problèmes qui se posent à l’échelle de ce continent et du monde.

Pourquoi ce travail est-il important pour vous ?

La Commissaire à l’infrastructure et à l’énergie de la Commission de l’UA, Amani Abou-Zeid, a déclaré un jour que « la technologie n’est pas un luxe en Afrique, c’est une nécessité. » J’en suis vraiment persuadée et je pense pouvoir prendre part à ce changement au travers de Google. Et ce poste me renvoie aussi à mon histoire personnelle, car bien que je sois américaine, mes racines sont en Côte d’Ivoire. J’ai constaté que mes origines multiculturelles m’aident à établir des relations avec mes homologues de l’UA et de ses 55 États membres.

Ma famille est fière que j’utilise mes compétences linguistiques, ma culture et mes différentes expériences professionnelles pour apporter ma contribution à la transformation numérique de l’Afrique. J’ai constaté que mes origines multiculturelles m’aident à établir des relations avec mes homologues de l’UA et de ses 55 États membres. C’est un honneur pour moi de travailler avec des institutions aussi illustres et pour une entreprise de cette envergure afin d’améliorer la vie des Africains grâce à la technologie.

Comment peut-on suivre votre travail ?

N’hésitez pas à suivre l’actualité de Google en Afrique sur Twitter et sur notre blog.

Melike Yetken Krilla, responsable des organisations internationales

(Source : Google Africa Blog, 11 avril 2022)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

- 3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
- 382 721 abonnés
- 336 817 résidentiels (88,01%)
- 45 904 professionnels (11,99%)
- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

- Facebook Messenger : 675 200

- Instagram : 931 500

- LinkedIn : 930 000

- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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