La gestion des déchets électroniques et électriques préoccupe Sénéclic. Cette cellule qui dépend de la présidence de la République a présenté ce mardi 21 juillet un rapport technique de l’état des lieux de la gestion de ces déchets au Sénégal. Appelés E-déchets, ce nouveau type de déchet a atteint une production mondiale de 20 à 50 millions de tonnes par année. Cependant, il constitue un véritable danger pour les populations.
Sénéclic a organisé un atelier de restitution à Dakar du rapport de l’état des lieux de la gestion des E-déchets au Sénégal. L’étude a permis d’identifier les impacts sociaux et économiques des déchets électroniques et électriques. Selon le directeur de la cellule Sénéclic, Ababacar Diop, bientôt deux milliards d’ordinateurs seront répartis dans le monde, plus de la moitié finit dans les pays du tiers monde dont le Sénégal. Et la plupart de ces pays n’ont pas l’infrastructure nécessaire pour gérer ces équipements en fin de vie. Il indique que « ce recyclage improvisé met en danger la santé des populations et pose un problème environnemental ».
En effet, précise-t-il, si les matériaux sont laissés à l’abandon, ou jetés dans une décharge non contrôlée, les métaux et autres toxiques vont peu à peu contaminer le sol et les réserves d’eaux souterraines. En conséquence, le directeur de la cellule Sénéclic suggère la mise en place d’une filière qui élimine les matières toxiques tout en récupérant les matières valorisantes.
L’étude révèle également une filière désorganisée dominée par le secteur informel et un potentiel de création d’emplois. Ainsi, Sénéclic envisage la création d’une structure de gestion des déchets des équipements électroniques et électriques. Par ailleurs, des recommandations pour les besoins techniques de la filière ont été émises à savoir la consolidation de l’infrastructure nécessaire afin d’ajouter de la valeur tout au long de la chaine de recyclage.
Le directeur de cabinet du ministre des Télécommunications, des TIC des Transports terrestres et ferroviaires, Wagui Siby venu représenter son ministre déclare qu’une réflexion sera engagée avec le ministre de l’Environnement et le ministre de la Justice pour mettre un cadre juridique sur cette filière.
Mame Fatou Faty
(Source : Pressafrik, 22 juillet 2009)
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