C’est reconnu par tous, de nos jours, les réseaux sociaux jouent un rôle primordial dans toute élection, partout à travers le monde.
C’est pourquoi, il est rare de voir une élection se déroulait dans un pays africain et qu’internet ne soit pas coupé la veille ou le jour du scrutin.
Pour preuve, l’élection récente en Gambie qui a emmené Adama Barrow au pouvoir, en remplacement de Yahya Jammeh.
« Notre plus grand secret sur ce qui nous a mené jusqu’ici, c’est l’utilisation des médias sociaux. Car, ici en Gambie, la télévision publique ne diffuse pas les activités de l’opposition. Du coup, notre seul moyen pour communiquer était basé sur le social média, particulièrement, WhatsApp. On avait seulement internet pour communiquer avec nos militants », a explique Barrow dans une interview exclusive avec la TFM.
D’après le nouveau président gambien, c’est WhatsApp et Facebook qui leur permettaient d’aviser les militants quand ils organisaient des meetings.
« Dès qu’on annonçait un meeting sur WhatsApp, les gens le partageaient rapidement. Ainsi, plusieurs personnes sont au courant et viennent assister. Ce qui nous a beaucoup aidé. »
En fait, leurs messages étaient diffusés uniquement à travers internet, c’est sur la toile que la population partageaient les informations de l’opposition. Cela a permis à la diaspora gambienne de se mobiliser et de pouvoir communiquer et mieux s’organiser sur les réseaux sociaux. Par exemple, sur Twitter c’est les hashtags #GambiaDecides et #Gambie qui étaient utilisés par les internautes.
En conséquence, on peut comprendre, d’une part, que les réseaux sociaux ont joué un grand rôle sur le départ de Jammeh. Malgré que l’internet ait été coupé au dernier moment, mais c’était trop tard pour cet homme qui a fait vingt-deux ans au pouvoir. En plus, les autorités ne pouvaient pas bloquer l’accès au réseau durant toute la campagne électorale, parce que, simplement, différents services dans l’économie se réalisent à travers l’utilisation de l’internet. Il est incontournable.
(Source : Social Net Link, 6 décembre 2016)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000