OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2010 > Septembre > Gaïdy Ndaw , Directeur commercial de Sonatel sur l’affaire Global Voice : « (…)

Gaïdy Ndaw , Directeur commercial de Sonatel sur l’affaire Global Voice : « Il y a eu hausse du côté des Sénégalais de la diaspora. Et une hausse va intervenir pour les Sénégalais de l’intérieur »

samedi 4 septembre 2010

Directeur commercial de Sonatel, Gaïdy Ndaw se prononce pour la première fois sur le débat qui fait rage autour du contrôle du trafic international confié à Global Voice Group. Et c’est pour s’inquiéter profondément des répercussions que subissent les Sénégalais de la diaspora qui sont, désormais, obligés de débourser plus pour parler à leurs proches restés au pays. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, M.Ndaw démonte les arguments brandis par l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) pour justifier l’arrivée de Global Voice, et estime que le président de la République a été mal informé dans ce dossier.

L’As : Depuis quelques semaines, la Sonatel est sur la sellette avec l’arrivée de Global Voice...

Gaïdy Ndaw Le problème, c’est la surtaxe des communications entrantes dont vous avez entendu parler et qui aujourd’hui constitue une véritable menace pour l’équilibre financier de Sonatel, mais qui est aussi une menace pour le pouvoir d’achat des Sénégalais de la diaspora et des Sénégalais qui vivent au Sénégal.
Pour la deuxième fois aujourd’hui, les travailleurs de Sonatel ont bloqué l’accès aux techniciens de l’Artp qui voulaient installer le matériel de Global Voice à l’agence de la Médina. Pourquoi une telle attitude de leur part ?

Je ne suis pas sûr qu’on leur ait refusé l’accès. Ce qu’il faut juste noter, c’est que dans le code des télécommunications, seuls des agents assermentés ont le droit d’entrer dans les locaux de Sonatel pour y effectuer des missions. Donc si les agents de l’Artp sont bien assermentés, normalement, rien ne s’oppose à ce qu’ils effectuent leur mission au sein de Sonatel.

Pourquoi les Sénégalais de la diaspora subissent-ils un impact réel lorsqu’ils appellent au Sénégal, depuis l’entrée en vigueur du décret confiant le contrôle du trafic international à Global Voice ?

Les Sénégalais de la diaspora sont mé-con-tents. Ils sont très mécontents de la situation, parce qu’ils ont l’impression que dans tout cela, c’est eux qui paient. Si vous avez des correspondants qui sont à l’étranger, ils ont dû vous dire que depuis le 1er août, pour un même montant de carte prépayée, ils ont moins de temps. Ce qui veut dire que le tarif a augmenté. Dans la plupart de ces pays-là, européens ou autres, ils ont reçu des informations de leurs opérateurs de téléphone sur la hausse des tarifs. Ce qui fait qu’aujourd’hui, ils sont très mécontents. Et si vous lisez les forums sur internet, vous vous rendrez compte que leurs commentaires sont assez acerbes, et ils ont même lancé une pétition sur internet, bien avant celle de la Ligue des Consommateurs, pour dénoncer cette hausse des tarifs. Pourtant, l’Artp avait dit dans un de ses communiqués qu’elle avait pris toutes les dispositions pour que ni les Sénégalais de la diaspora, ni les Sénégalais vivant au Sénégal ne subissent un impact. Aujourd’hui, on se rend compte que c’est exactement le contraire. Il y a bien eu hausse du côté des Sénégalais de la diaspora. Et une hausse va intervenir pour les Sénégalais de l’intérieur. Mais je pense que tout cela est parti d’une mauvaise, voire incomplète information qui a été donnée au président de la République.

Quelle est cette mauvaise information ?

Le président de la République a été mal informé sur ce dossier. Pourquoi ? Supposons que vous alliez dans un hôtel cinq étoiles et que vous commandiez une boisson. Elle coûte cinq ou dix fois plus cher que chez le boutiquier du coin. Est-ce parce que vous êtes parti dans un hôtel cinq étoiles, où vous avez consommé une boisson à un tel prix, que vous allez dire au président de la République que la boisson coûte dix fois plus cher ? Alors qu’en réalité, la proportion de personnes qui consomme la boisson dans des hôtels de luxe est très faible. Pour en revenir sur le trafic international, 97% des appels des Sénégalais de la diaspora et tous ceux qui veulent joindre le Sénégal passent par des cartes prépayées. Cela ne passe pas par les voies classiques, c’est-à-dire les gens qui appellent de leur téléphone du salon ou autre. Donc, ces cartes prépayées sont un marché sous forte compétition, où les marges sont très faibles. Donc, ces opérateurs-là sont obligés de répercuter la hausse qui a été récemment instituée suite au décret présidentiel parce qu’ils ne veulent pas vendre à perte. Vous voyez quand je disais que le président de la République a été mal informé ! Voilà comment cette information a pu être déformée parce qu’elle n’a pris en compte l’exhaustivité des données de base. Maintenant, les Sénégalais qui vivent au Sénégal vont subir les conséquences. Le tarif va augmenter. S’il n’est pas mis fin à ce système de surtaxe, on sera obligé de répercuter la hausse des tarifs parce qu’elle fragilise nos équilibres économiques. Nous ne pouvons pas aujourd’hui supporter à la place des consommateurs cette hausse des tarifs parce que c’est une taxe. C’est comme lorsque la Rutel a augmenté, nous avons été obligés de répercuter la hausse. Donc les Sénégalais de la diaspora sont très mécontents, car ils ont vu que c’est exactement le contraire de ce que disait l’Artp qui s’est passé. Les Sénégalais qui vivent au Sénégal vont, sous peu, en subir les conséquences, s’il n’est pas mis fin à la surtaxe. Dans la zone Uemoa, tous les ministres en charge des Télécommunications ont demandé la possibilité que le décret ne s’applique pas pour les pays de la sous-région, parce qu’il risque de constituer un véritable frein à l’intégration régionale, car le téléphone est un outil très important pour tous les gens qui se déplacent dans la sous région.

Est-ce que les consommateurs sont les seuls perdants dans cette opération ? Si oui, qu’est-ce qui explique la levée de boucliers des Sonateliens ?

C’est comme dans le domaine de la météo ! Les spécialistes d

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2062/2293 Régulation des télécoms
  • 173/2293 Télécentres/Cybercentres
  • 1558/2293 Economie numérique
  • 798/2293 Politique nationale
  • 2293/2293 Fintech
  • 253/2293 Noms de domaine
  • 816/2293 Produits et services
  • 693/2293 Faits divers/Contentieux
  • 380/2293 Nouveau site web
  • 2155/2293 Infrastructures
  • 798/2293 TIC pour l’éducation
  • 90/2293 Recherche
  • 121/2293 Projet
  • 1396/2293 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 862/2293 Sonatel/Orange
  • 783/2293 Licences de télécommunications
  • 132/2293 Sudatel/Expresso
  • 470/2293 Régulation des médias
  • 602/2293 Applications
  • 494/2293 Mouvements sociaux
  • 789/2293 Données personnelles
  • 60/2293 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2293 Mouvement consumériste
  • 179/2293 Médias
  • 321/2293 Appels internationaux entrants
  • 710/2293 Formation
  • 51/2293 Logiciel libre
  • 859/2293 Politiques africaines
  • 408/2293 Fiscalité
  • 83/2293 Art et culture
  • 284/2293 Genre
  • 738/2293 Point de vue
  • 479/2293 Commerce électronique
  • 699/2293 Manifestation
  • 156/2293 Presse en ligne
  • 62/2293 Piratage
  • 102/2293 Téléservices
  • 423/2293 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2293 Environnement/Santé
  • 159/2293 Législation/Réglementation
  • 167/2293 Gouvernance
  • 831/2293 Portrait/Entretien
  • 72/2293 Radio
  • 342/2293 TIC pour la santé
  • 133/2293 Propriété intellectuelle
  • 29/2293 Langues/Localisation
  • 506/2293 Médias/Réseaux sociaux
  • 922/2293 Téléphonie
  • 95/2293 Désengagement de l’Etat
  • 487/2293 Internet
  • 57/2293 Collectivités locales
  • 188/2293 Dédouanement électronique
  • 519/2293 Usages et comportements
  • 513/2293 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2293 Audiovisuel
  • 1377/2293 Transformation digitale
  • 191/2293 Affaire Global Voice
  • 75/2293 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2293 Service universel
  • 330/2293 Sentel/Tigo
  • 87/2293 Vie politique
  • 754/2293 Distinction/Nomination
  • 18/2293 Handicapés
  • 338/2293 Enseignement à distance
  • 319/2293 Contenus numériques
  • 292/2293 Gestion de l’ARTP
  • 89/2293 Radios communautaires
  • 874/2293 Qualité de service
  • 212/2293 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2293 SMSI
  • 224/2293 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1286/2293 Innovation/Entreprenariat
  • 667/2293 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2293 Internet des objets
  • 85/2293 Free Sénégal
  • 172/2293 Intelligence artificielle
  • 98/2293 Editorial
  • 14/2293 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous