Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Mary Teuw Niane, a décidé de porter plainte contre X pour diffusion de fausses nouvelles ou toute autre qualification pouvant résulter des faits relatifs à la supposée fuite dans les épreuves de baccalauréats. Toutefois, la Coordination des enseignants et examinateurs en Philosophie (CEEP) persiste sur les preuves d’une fuite.
Suite à l’information sur les cas de fuites des épreuves de philosophie du Bac 2017 relayés par Sud quotidien dans son édition du jeudi 08 juin, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Mary Teuw Niane, a décidé de porter plainte contre X pour diffusion de fausses nouvelles ou toute autre qualification pouvant résulter des faits. C’est le directeur de l’Office du Bac, Babou Diakham, qui l’a fait savoir hier, vendredi 9 juin, lors d’un point de presse. C’était en présence de l’inspecteur général de l’éducation et de la formation (Igef), Ndiougou Faye, qui est le responsable des sujets administrés. « Notre ministre a donc immédiatement porté plainte dès cet après-midi (hier, Ndlr) contre X pour faire la lumière sur la situation et déterminer si oui ou non il y a fraude », a déclaré Babou Diakham.
Cette plainte de Mary Teuw Niane, selon Babou Diakham, a été déposée après « recoupements qui, à l’heure où nous parlons, ne montrent aucunement de preuves irréfutables de fuite », a souligné le directeur de l’office du Bac. « Au lendemain des épreuves de philosophie, le journal Sud Quotidien a relayé des informations sur une fuite des épreuves. Elles ne donnaient aucune précision sur les auteurs, ni les preuves qui pouvaient étayer la fuite », poursuit Babou Diakham. Annonçant que « cette épreuve reste maintenue en attendant la décision de la justice », Babou Diakham fait savoir toutefois « si les résultats de l’enquête montrent qu’il y a fuite, les épreuves seront reprises ». « S’il y a fraude, des sanctions pénales vont suivre naturellement. S’il n’y a pas fraude, il y a donc le délit de diffusion de fausses nouvelles. On prendra les dispositions nécessaires pour que le Bac ne souffre pas de cela. Nous attendons les résultats de l’enquête », dit-il.
Incohérences
En partant de la déclaration du directeur de l’Office du Bac, des incohérences ont été notées jusqu’ici dans la démarche engagée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. En décidant d’ouvrir une enquête, dit Babou Diakham, les autorités portent plainte contre X pour diffusion de fausses nouvelles sans pour autant attendre les résultats de celle-ci. Une fuite en avant, nous confie un professeur de philosophie qui estime que les autorités veulent « tuer le poussin dans l’œuf ». « Il y a suffisamment de manières pour mener une enquête pour identifier les sources de la fuite. Le message d’un élève brandi par la coordination des examinateurs en philosophie à la télévision est une pièce à conviction », précise ce professeur. Non sans avancer que « seules les conclusions de l’enquête peuvent étayer s’il y a fuite ou pas. Les éléments probants ont été avancés.
Le ministère a une démarche séquentielle ». « Le modus operandi peut fonctionner pour les épreuves à venir. La crédibilité du Bac est en jeu », conclu-t-il. Toujours est-il cette affaire a pris d’autres proportions car, les syndicats du moyen secondaire se sont finalement saisis du dossier après concertation avec les membres de la Coordination des enseignants et examinateurs de Philosophie (Ceep) qui les ont présenté les preuves d’une fuite. Le syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire (Saemss) et du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire envisagerait, selon une source, une annulation des épreuves. « Nous avons rencontré le directeur de l’Office en amenant les preuves que les élèves nous ont envoyé par WhatsApp. Nous avons demandé que l’épreuve de Bac série L soit reprise. Il nous a dit qu’il est en train de réunir les preuves », nous fait savoir le président de l’association des philosophes du Sénégal.
Papa Alioune Dieng
(Source : Sud Quotidien, 10 juin 2017)
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