« Fracture numérique et les minorités sociales », c’est autour de ce thème que Mme Fatimata Sèye Sylla a introduit une table-ronde pour ouvrir des échanges sur la réduction de la fracture numérique en milieu rural. La rencontre, tenue au Gœthe Institut de Dakar a vu la participation de Djibril Ndiaye membre du Bureau international du travail (Bit) et du Dr Hanna Hacker, sociologue. Dans son exposé, Mme Sylla a axé sa réflexion sur les femmes, jeunes filles et personnes handicapées souvent laissées en rade au niveau des instances de prise de décisions.
La consultante a ainsi déploré la situation des femmes rurales qui n’ont pas accès aux Technologies de l’information et de la communication (Tic). Selon elle, les causes sont l’analphabétisme, les pesanteurs religieuses et sociales canalisent la femme africaine. Pour avoir grandi sous l’aile protectrice d’une famille de mère analphabète, Fatimata Sèye Sylla semble être imprégnée des difficultés auxquelles ces femmes restent confrontées pour réussir à l’école. (...) Pour la position du Sénégal dans les tic, Fatoumata Sylla soutient que bien que des efforts aient été faits, il reste cependant à pallier certains manquements.
Fort du constat de la marginalisation de la gent féminine, vues comme des exemples patents de victimes de la fracture numérique, le projet Digital Freedom Initiative (Dfi) a été mis en œuvre par le président Bush et le gouvernement du Sénégal depuis le 4 mars 2003. A en croire Mme Sylla, le projet permet d’investir le milieu rural. Il aide à former les femmes dans des activités lucratives mais aussi des jeunes dans le domaine des nouvelles technologies.
Le représentant du Bit s’est appesanti pour sa part sur le manque d’infrastructures dans ces zones rurales. Il a noté que « malgré les efforts faits par l’Etat, leur intégration dans les Tic n’est pas encore effective ». Ces outils ont certes des inconvénients. Mais au-delà des disparités sociales, ces outils ont des côtés positifs. Certaines filles sénégalaises ne démentiront pas la remarque de Mme Sylla qui souligne que « bon nombre de célibataires y ont enfin trouvé des maris ».
Ndèye Awa LO
(Source : Wal Fadjri, 18 février 2005)
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