Notre compatriote Amadou Top, vice-président du Fonds de Solidarité Numérique, a salué dans un entretien qu’il nous a accordé, l’efficacité du plaidoyer et la qualité du soutien politique obtenu par le Fonds. C’était lundi à Genève, durant le lancement de ce Fonds. Il fait toutefois l’existence, au départ, d’une résistance. « Car c’était un Fonds tout à fait nouveau qui, dans le cadre des relations internationales était perçu comme un mécanisme qui allait porter ombrage aux mécanismes habituels de la coopération », explique Amadou Top. Or, poursuit-il, dans l’esprit de son fondateur, le président Abdoulaye Wade, « il s’agissait d’un Fonds complémentaire qui devait avoir comme vocation de suppléer la déficience de ces mécanismes dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication, qui évolue vite ».
C’est la raison pour laquelle, analyse encore M. Top, le président Wade a fait un bon plaidoyer au niveau des villes, quand il y a eu la résistance des États. Tout cela a permis une adhésion totale des Cités et gouvernements unis et l’obtention d’un soutien politique fort de l’Union Africaine.
« À la suite de tout ce processus, le Fonds est universellement reconnu. Nous assistons donc à l’adhésion de nouveaux Etats comme la France et le Maroc, qui viennent participer comme membres fondateurs, et des institutions comme l’Organisation Internationale de la Francophonie », souligne notre interlocuteur. S’exprimant sur le rôle-clé du Sénégal, il indique que le pays va continuer à œuvrer pour que le champs de la mise en œuvre du Fonds s’élargisse. « Aujourd’hui, nous avons des relais très puissants. Et outre l’appropriation par l’Union Africaine, il faut dire que le processus appelé PrepCom utilisé par les Nations-Unies pour mettre en œuvre toute la stratégie sur la Société de l’Information a également adopté le principe de la solidarité numérique et va le soumettre à la conférence internationale de Tunis », conclut-il.
S. MARONE
(Source : Le Soleil->http://www.lesoleil.sn/], 17 mars 2005)
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