OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Août > Floraison des dvd et vcd à Dakar : Les ouvreurs désemparés supputent le (…)

Floraison des dvd et vcd à Dakar : Les ouvreurs désemparés supputent le manque à gagner

vendredi 6 août 2004

Audiovisuel

Face au boom des Dvd et Vcd sur le marché sénégalais, les gérants et exploitants de salles de cinéma supputent le manque à gagner. Cette concurrence sauvage, affirment-ils, affecte au plus au niveau les cinémas de Dakar qui enregistrent chaque jour une diminution du taux de fréquentation.

A chaque coin de Dakar, en ville comme dans les quartiers populaires, le marché des Dvd (digital vidéo disc) et Vcd ( video compact disc) pousse comme des champignons. Provenant pour la plupart de la sous-région, Mali, Gambie, Burkina Faso... ces films qui se vendent à la sauvette font de plus en plus la concurrence aux salles de cinéma de Dakar. Pour El Hadji Niang, un des responsables de la gestion du cinéma Al Akbar, la fréquentation des salles souffre beaucoup de ce phénomène. « Avec la floraison des Vcd vendus comme des petits pains surtout au niveau des feux rouges, les gens actuellement ne fréquentent plus nos salles de cinéma. Al Akbar va très mal à cause de cette évasion des films en Dvd, constatez vous même bientôt le film va démarrer et il n’y a pas encore beaucoup de monde », ajoute M. Niang. En effet, ce mercredi à 21 h, heure de projection du premier film de la soirée la salle Al Akbar s’était pas encore le grand rush même si à l’affiche, un film hindou était au programme.

Même son de cloche chez son collègue du cinéma U3 des Parcelles-Assainies. Pour Pape Samba Ndiaye, gérant de cette salle, « le taux de fréquentation des salles de cinéma a totalement baissé parce qu’on est confronté à une concurrence sauvage, celle des Dvd et Vcd qui se vendent dans tous les coins de rues à des prix abordables 1 000 ou 1 500 F ou loués à 250 F ». Les lecteurs sont aussi à la portée de tout le monde car coûtant entre 20 000 et 25 000 F.

Déplorant cette situation qui est d’actualité, notre interlocuteur reconnaît l’impuissance des gérants de salle. « Nous ne contrôlons pas cette filière et ne savons pas non plus au niveau des services qu’est-ce qui est fait parce que ces Dvd ne sont pas déclarés au niveau du Bureau sénégalais du droit d’auteur », se désole M. Ndiaye.

Pour l’heure, la mobilisation est de rigueur chez ces gérants de salles de cinéma. « On essaie de s’organiser avec l’Union nationale des exploitants de salles de cinémas au Sénégal. Ce volet piraterie et invasion du marché sénégalais par les Vcd et Dvd a été abordé lors de notre séminaire tenu en juin dernier. Avec nos homologues de la sous-région, nous allons nous organiser pour apporter une riposte à ce phénomène », annonce Pape Samba Ndiaye du cinéma U3. Mais précise notre interlocuteur, « il nous sera difficile, aujourd’hui, avec l’ère de la libéralisation, de freiner ce phénomène nous allons nous battre pour contrecarrer cette floraison ».

A côté de cette floraison des Dvd et vcd, El Hadji Niang du cinéma Al Akbar déplore aussi la pénurie de films inédits qui affecte aussi les salles. « Depuis 1963, date de l’ouverture du cinéma Al Akbar, nous avons jamais connu une situation pareille. Actuellement on fait un pas en avant et deux pas en arrière pour vous montrer l’ampleur du phénomène. Il nous faut de nouveaux films pour aussi retenir les cinéphiles », souligne Niang de Al Akbar. A cela ajoute-t-il aussi lorsque la télévision nationale fait passer de bons films ou une pièce de théâtre, les salles sont moins fréquentées.

Si pour Pape Samba Ndiaye de U3, il faut améliorer la qualité et l’accueil en réhabilitant les salles et les cabines de projection, pour attirer les populations au cinéma, son homologue de Al Akbar, El Hadji Niang pense qu’il faut essayer de réglementer ou simplement de supprimer la vente de ces Dvd et Vcd.

Les films qui attirent le plus, estiment les deux gérants, sont surtout les films américains, karatés et hindous. Et le public qui est toujours resté fidèle, est composé de jeunes filles et garçons et les personnes du troisième âge pour les films à thème.

Fatou K. SENE

(Source : Wal Fadjri 6 aout 2004)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2071/2226 Régulation des télécoms
  • 181/2226 Télécentres/Cybercentres
  • 1546/2226 Economie numérique
  • 848/2226 Politique nationale
  • 2226/2226 Fintech
  • 262/2226 Noms de domaine
  • 823/2226 Produits et services
  • 703/2226 Faits divers/Contentieux
  • 368/2226 Nouveau site web
  • 2157/2226 Infrastructures
  • 798/2226 TIC pour l’éducation
  • 110/2226 Recherche
  • 130/2226 Projet
  • 1399/2226 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 871/2226 Sonatel/Orange
  • 784/2226 Licences de télécommunications
  • 141/2226 Sudatel/Expresso
  • 467/2226 Régulation des médias
  • 601/2226 Applications
  • 497/2226 Mouvements sociaux
  • 779/2226 Données personnelles
  • 70/2226 Big Data/Données ouvertes
  • 299/2226 Mouvement consumériste
  • 184/2226 Médias
  • 331/2226 Appels internationaux entrants
  • 700/2226 Formation
  • 58/2226 Logiciel libre
  • 842/2226 Politiques africaines
  • 412/2226 Fiscalité
  • 93/2226 Art et culture
  • 287/2226 Genre
  • 709/2226 Point de vue
  • 494/2226 Commerce électronique
  • 697/2226 Manifestation
  • 162/2226 Presse en ligne
  • 73/2226 Piratage
  • 103/2226 Téléservices
  • 424/2226 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2226 Environnement/Santé
  • 156/2226 Législation/Réglementation
  • 169/2226 Gouvernance
  • 822/2226 Portrait/Entretien
  • 82/2226 Radio
  • 342/2226 TIC pour la santé
  • 143/2226 Propriété intellectuelle
  • 33/2226 Langues/Localisation
  • 516/2226 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2226 Téléphonie
  • 95/2226 Désengagement de l’Etat
  • 485/2226 Internet
  • 60/2226 Collectivités locales
  • 192/2226 Dédouanement électronique
  • 506/2226 Usages et comportements
  • 521/2226 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 279/2226 Audiovisuel
  • 1363/2226 Transformation digitale
  • 198/2226 Affaire Global Voice
  • 78/2226 Géomatique/Géolocalisation
  • 154/2226 Service universel
  • 333/2226 Sentel/Tigo
  • 87/2226 Vie politique
  • 737/2226 Distinction/Nomination
  • 27/2226 Handicapés
  • 348/2226 Enseignement à distance
  • 322/2226 Contenus numériques
  • 300/2226 Gestion de l’ARTP
  • 91/2226 Radios communautaires
  • 809/2226 Qualité de service
  • 212/2226 Privatisation/Libéralisation
  • 75/2226 SMSI
  • 226/2226 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1282/2226 Innovation/Entreprenariat
  • 669/2226 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 24/2226 Internet des objets
  • 96/2226 Free Sénégal
  • 175/2226 Intelligence artificielle
  • 107/2226 Editorial
  • 29/2226 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous