OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Décembre 2021 > Fintech : les ambitions panafricaines de l’agrégateur de paiement FedaPay

Fintech : les ambitions panafricaines de l’agrégateur de paiement FedaPay

mardi 28 décembre 2021

Fintech

Cette passerelle de transactions aide les entreprises de toute taille à utiliser un seul moyen de paiement pour accepter les transferts d’argent via mobile money et cartes bancaires. Au Bénin où elle est implantée depuis 2018, la startup capte une importante part du marché local, et vise maintenant les pays de la sous-région.

« J’ai adopté FedaPay pour mon site e-commerce. Il se charge de centraliser les paiements reçus et de récupérer les fonds après l’achat des clients. Ils le font si bien que je pense qu’ils sont incontournables. » A l’instar d’autres utilisateurs, ces propos de Conceptia Agoli-Agbo, CEO de ‘’the African supermarket’’, témoignent du satisfecit de son expérience utilisateur avec FedaPay.

Très opérationnel au Bénin, l’agrégateur de solutions de paiement regroupe la plupart des moyens de paiement mobile existants en Afrique, notamment au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Togo et au Niger. Ces dernières années, l’accessibilité du téléphone mobile et la crise sanitaire liée à la Covid-19 ont fait croître les flux de transferts mobiles sur le continent. Selon l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), en 2020, un total de 490 millions de dollars a transité par mobile money en Afrique subsaharienne. Soit une croissance de 23%.

En outre, le paiement via cartes bancaires et code USSD s’intègre aux possibilités de transactions de FedaPay. Une diversité de moyens qui rend les services en ligne accessibles à des millions d’utilisateurs en Afrique. Comme ‘’the African supermarket’’, l’agrégateur contracte souvent avec des sites e-commerce, pour leur faciliter les transactions financières et maximiser les opportunités de vente. De même pour les entreprises. Mais en mieux : il permet la dématérialisation de leurs services, le rapprochement des services des usagers et la réduction des fraudes.

En fait, « FedaPay se présente sous forme d’une plateforme web pour la gestion des comptes marchands, et sous une Api flexible et facile. Il permet aux entrepreneurs et développeurs d’intégrer le paiement en ligne dans des sites e-commerce et applications mobiles », précise Boris Koumondji, directeur technique de FedaPay.

Pourquoi FedaPay

Afin de satisfaire sa clientèle, la passerelle de transactions propose des solutions adaptées à tout type de business. Feda direct, destinée aux particuliers, permet de recevoir via un lien, des paiements partout dans le monde depuis un smartphone, ordinateur et tablette en toute sécurité. Les e-commerçants peuvent souscrire à Feda Commerce, un moyen d’intégration facile et flexible dans tout type d’application et sur toute plateforme. Les grandes entreprises ont Feda Connect. Ce service offre une intégration complète dans leurs outils au quotidien. Exemple des systèmes de gestion de relation clients communément appelés Customer Relationship Management (CRM).

« Ce n’est pas tout, prévient Boris Koumondji. FedaPay offre plusieurs avantages à ses clients. D’abord, un gain de temps en évitant la gestion de plusieurs systèmes de paiement et la possibilité d’accepter à la fois les cartes bancaires et les paiements mobiles. Ensuite, une intégration simplifiée avec des outils d’intégration simples et accessibles même aux moins expérimentés. Et enfin, un environnement sécurisé à travers la sécurité des transactions et la gestion de fraudes avancée. »

De ses concurrents béninois, FedaPay se démarque par une tarification sur-mesure et flexible qui s’aligne sur le business model de ses marchands. Sa couverture en termes de moyens de paiement leur permet d’accepter les paiements des clients via mobile money et cartes bancaires en une seule intégration. Toutes les transactions qui passent sur la plateforme répondent aux standards de sécurité qu’exige la norme PCI DSS.

La politique de sécurité mise en place passe, selon Boris Koumondji, par la lutte contre la fraude et la sécurisation de l’argent des entreprises. En effet, non seulement « chaque transaction est contrôlée et validée par le système afin de détecter les activités douteuses » mais aussi « l’argent des marchands est géré par une institution financière et n’est transféré vers le compte bancaire ou le compte mobile money du marchand qu’à sa demande. »

Le rêve panafricain

Depuis 2016, l’Etat béninois a entamé une série de réformes mettant en première ligne, le projet Smart Gouv. Plusieurs services numériques : e-visa, e-impôts, e-covid, etc. ont été développés. Tout comme des réformes numériques sur différents aspects au sein de l’Agence nationale de l’identification des personnes (ANIP), l’Office du baccalauréat, l’Office nationale d’imprimerie et de presse (ONIP), l’Agence nationale des transports terrestres du Bénin (ANaTT), etc. A mesure que cette transformation s’opérait, FedaPay a été sollicité pour faciliter le paiement de ces e-services.

Pour En-dil Adéchokan, béninois de la diaspora, l’expérience a été unique. « J’avais urgemment besoin de mon casier judiciaire alors que je suis en Côte d’Ivoire. Grâce à la disponibilité de ce e-service, j’ai pu rentrer en possession de ma pièce en payant avec mon numéro Orange Money via FedaPay. C’était très simple et pratique. »

L’année 2021 s’achève sous de bons auspices pour les entreprises Fintech en Afrique. De toute évidence, la crise sanitaire a imposé aux startups, entreprises et Etats, la création de solutions digitales pour faciliter les transactions financières et impulser l’inclusion économique. C’est dans ce contexte que la startup Wave, spécialiste des transferts d’argent, a réussi le plus important tour de table jamais réalisé en 10 ans, pour une bagatelle somme de 200 millions de dollars. Le cumul des investissements dans la Fintech au cours de l’année a atteint les 4 milliards de dollars. Et bien sûr, aujourd’hui, les licornes africaines sont des Fintech.

Après s’être imposé au Bénin, FedaPay ambitionne ouvertement de devenir le Paypal africain. Sa mission : faire de l’inclusion financière une réalité. Pour cela, l’agrégateur vient d’ouvrir ses services au Niger et compte bientôt s’installer dans d’autres pays. « Notre engagement à fournir un service panafricain n’a pas de prix et votre confiance est la seule raison pour laquelle nous continuons d’aller de l’avant », confie Boris Koumondji.

Cela nécessite des préalables. « Il faut revoir les fonctionnalités d’activation des comptes. Chaque pays a son système de registre du commerce. Le capital d’une entreprise ne s’écrit pas sur les cartes dans tous les pays. Exemple du Togo et de la Côte d’Ivoire », recommande Labite Gbadjavi, consultant en marketing digital basé au Togo. Il parle d’expérience pour avoir essuyé un échec à cause de ce processus de validation de compte marchand.

Pour se développer au Bénin, FedaPay a effectué un premier tour de table avec le réseau d’investisseurs béninois (BBAN – Benin Business Angel Network). Peut-être d’une deuxième levée de fonds sera salvatrice pour son expansion en Afrique.

Michaël Tchokpodo

(Source : CIO Mag, 28 décembre 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2211/2523 Régulation des télécoms
  • 183/2523 Télécentres/Cybercentres
  • 1749/2523 Economie numérique
  • 848/2523 Politique nationale
  • 2523/2523 Fintech
  • 292/2523 Noms de domaine
  • 858/2523 Produits et services
  • 814/2523 Faits divers/Contentieux
  • 407/2523 Nouveau site web
  • 2394/2523 Infrastructures
  • 877/2523 TIC pour l’éducation
  • 95/2523 Recherche
  • 124/2523 Projet
  • 1584/2523 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 911/2523 Sonatel/Orange
  • 802/2523 Licences de télécommunications
  • 137/2523 Sudatel/Expresso
  • 488/2523 Régulation des médias
  • 638/2523 Applications
  • 521/2523 Mouvements sociaux
  • 813/2523 Données personnelles
  • 93/2523 Big Data/Données ouvertes
  • 309/2523 Mouvement consumériste
  • 183/2523 Médias
  • 329/2523 Appels internationaux entrants
  • 890/2523 Formation
  • 60/2523 Logiciel libre
  • 956/2523 Politiques africaines
  • 612/2523 Fiscalité
  • 86/2523 Art et culture
  • 292/2523 Genre
  • 871/2523 Point de vue
  • 514/2523 Commerce électronique
  • 777/2523 Manifestation
  • 165/2523 Presse en ligne
  • 62/2523 Piratage
  • 102/2523 Téléservices
  • 502/2523 Biométrie/Identité numérique
  • 157/2523 Environnement/Santé
  • 169/2523 Législation/Réglementation
  • 175/2523 Gouvernance
  • 924/2523 Portrait/Entretien
  • 72/2523 Radio
  • 388/2523 TIC pour la santé
  • 138/2523 Propriété intellectuelle
  • 29/2523 Langues/Localisation
  • 556/2523 Médias/Réseaux sociaux
  • 1017/2523 Téléphonie
  • 97/2523 Désengagement de l’Etat
  • 502/2523 Internet
  • 57/2523 Collectivités locales
  • 223/2523 Dédouanement électronique
  • 530/2523 Usages et comportements
  • 531/2523 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 284/2523 Audiovisuel
  • 1536/2523 Transformation digitale
  • 197/2523 Affaire Global Voice
  • 80/2523 Géomatique/Géolocalisation
  • 176/2523 Service universel
  • 336/2523 Sentel/Tigo
  • 88/2523 Vie politique
  • 768/2523 Distinction/Nomination
  • 18/2523 Handicapés
  • 351/2523 Enseignement à distance
  • 360/2523 Contenus numériques
  • 302/2523 Gestion de l’ARTP
  • 92/2523 Radios communautaires
  • 925/2523 Qualité de service
  • 219/2523 Privatisation/Libéralisation
  • 72/2523 SMSI
  • 259/2523 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1319/2523 Innovation/Entreprenariat
  • 669/2523 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2523 Internet des objets
  • 87/2523 Free Sénégal
  • 240/2523 Intelligence artificielle
  • 107/2523 Editorial
  • 11/2523 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous