OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2017 > Janvier 2017 > Financement des startups africaines : une amélioration à relativiser...

Financement des startups africaines : une amélioration à relativiser...

jeudi 19 janvier 2017

Economie numérique

En 2016, le nombre de startups africaines spécialisés en technologie ayant bénéficié d’une levée de fonds a augmenté par rapport à une année auparavant. Par contre, le volume globale de ces levées de fonds a, quant à lui, baissé de 30%. Plus encore, ce que collectent par les startups africaines reste une goutte dans un océan par rapport à ce qui se passe au niveau mondial.

Les investisseurs ne financent toujours pas les startups suffisamment, mais en même temps celles-ci sont de plus en plus nombreuses à vouloir percer. C’est ce que rapporte l’entreprise spécialisée en technologie, Disrupt Africa, qui vient d’éditer un rapport sur le financement des startups technologiques du contient. Selon le document, celles-ci ont recueillis des fonds supérieurs à 129 millions de dollars en 2016. Un chiffre en baisse de de près de 30 % par rapport à une année auparavant. En effet, en 2015, les startups africaines avaient collecté quelques 185 millions de dollars.

Pire, si l’on met le chiffre 129 millions devant les $ 117,2 milliards de dollars en 2016, contre 163,4 milliards un an plus tôt (selon les chiffres du cabinet Funderbeam), collectés par l’ensemble des startups dans le monde, le chiffre enregistré par l’Afrique reste marginal, voir négligeable.

En même temps, le nombre de startups du contient qui ont bénéficié de fonds est en hausse. Au niveau continental, le rapport a recensé 146 structures qui ont réussi leurs levées de fonds contre 125 une année avant.

Concentration géographique et sectorielle

Mais cette tendance est à relativiser vu que cette « dynamique » reste concentrée sur certains pays où la conscience du besoin d’un écosystème pour les startups technologiques est à un stade de maturité relativement avancé. L’Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya restent toujours les trois destinations d’investissement les plus populaires sur le continent, représentant 80,3 % des fonds collectée. L’Egypte a connu plus de 100 % de croissance dans la collecte de fonds, ce qui en fait la quatrième destination suivie du Ghana.

Cette concentration n’est pas uniquement géographique mais également sectorielle. Sur les neufs secteurs analysés dans le rapport, le secteur fintech a reçu le plus de soutien en 2016, avec des startups dans cet espace réunissant un total de 31,4 millions de dollars, soit 24 % du total. Par contre, la bonne nouvelle c’est que le secteur de l’agri-tech ( technologies de l’agriculture) malgré sa faible performance, enregistre la croissance la plus importante.

Les startups asiatiques carburent

Au niveau mondiale, la plupart des régions ont connu des baisses massives dans le volume d’investissement. A l’exception de l’Europe, qui a vu, au quatrième trimestre, ses investissements augmenter par rapport au trimestre précédent. Ce qui présage d’un retour à la croissance en 2017. D’un autre côté, malgré le refroidissement du financement, la taille moyenne des transactions a augmenté dans toutes les régions. C’est l’Asie qui a enregistré la plus importante hausse. La taille moyenne des transactions est passée d’un peu plus de 20 millions de dollars à plus de 30 millions de dollars, soit une augmentation de plus de 45%. En Europe, les transactions ont été en moyenne seulement 2 % plus importantes.

Mehdi Lahdidi

(Source : La Tribune Afrique, 19 janvier 2017)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4344/5379 Régulation des télécoms
  • 349/5379 Télécentres/Cybercentres
  • 3427/5379 Economie numérique
  • 1735/5379 Politique nationale
  • 5379/5379 Fintech
  • 516/5379 Noms de domaine
  • 1930/5379 Produits et services
  • 1453/5379 Faits divers/Contentieux
  • 742/5379 Nouveau site web
  • 4957/5379 Infrastructures
  • 1671/5379 TIC pour l’éducation
  • 187/5379 Recherche
  • 243/5379 Projet
  • 3457/5379 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1766/5379 Sonatel/Orange
  • 1707/5379 Licences de télécommunications
  • 273/5379 Sudatel/Expresso
  • 1151/5379 Régulation des médias
  • 1491/5379 Applications
  • 1020/5379 Mouvements sociaux
  • 1560/5379 Données personnelles
  • 127/5379 Big Data/Données ouvertes
  • 646/5379 Mouvement consumériste
  • 360/5379 Médias
  • 657/5379 Appels internationaux entrants
  • 1653/5379 Formation
  • 92/5379 Logiciel libre
  • 2198/5379 Politiques africaines
  • 1360/5379 Fiscalité
  • 169/5379 Art et culture
  • 626/5379 Genre
  • 1711/5379 Point de vue
  • 1136/5379 Commerce électronique
  • 1545/5379 Manifestation
  • 314/5379 Presse en ligne
  • 125/5379 Piratage
  • 204/5379 Téléservices
  • 952/5379 Biométrie/Identité numérique
  • 309/5379 Environnement/Santé
  • 439/5379 Législation/Réglementation
  • 338/5379 Gouvernance
  • 1937/5379 Portrait/Entretien
  • 144/5379 Radio
  • 751/5379 TIC pour la santé
  • 268/5379 Propriété intellectuelle
  • 58/5379 Langues/Localisation
  • 1146/5379 Médias/Réseaux sociaux
  • 1961/5379 Téléphonie
  • 190/5379 Désengagement de l’Etat
  • 1256/5379 Internet
  • 119/5379 Collectivités locales
  • 401/5379 Dédouanement électronique
  • 1118/5379 Usages et comportements
  • 1031/5379 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 554/5379 Audiovisuel
  • 3358/5379 Transformation digitale
  • 389/5379 Affaire Global Voice
  • 154/5379 Géomatique/Géolocalisation
  • 317/5379 Service universel
  • 664/5379 Sentel/Tigo
  • 174/5379 Vie politique
  • 1778/5379 Distinction/Nomination
  • 34/5379 Handicapés
  • 694/5379 Enseignement à distance
  • 693/5379 Contenus numériques
  • 596/5379 Gestion de l’ARTP
  • 178/5379 Radios communautaires
  • 1765/5379 Qualité de service
  • 427/5379 Privatisation/Libéralisation
  • 132/5379 SMSI
  • 522/5379 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2848/5379 Innovation/Entreprenariat
  • 1342/5379 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5379 Internet des objets
  • 174/5379 Free Sénégal
  • 624/5379 Intelligence artificielle
  • 199/5379 Editorial
  • 23/5379 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous