OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Décembre 2020 > Fibre optique : le réseau unifié d’Orange va-t-il désenclaver le Mali et le (…)

Fibre optique : le réseau unifié d’Orange va-t-il désenclaver le Mali et le Burkina ?

vendredi 11 décembre 2020

Infrastructures

Baptisé Djoliba, le réseau mutualisé du groupe devrait simplifier ses offres sur le marché B to B en Afrique de l’Ouest. Il promet aussi de désenclaver les pays non côtiers.

Il y a un an, il s’appelait Bafo et était présenté en grande pompe lors du salon AfricaCom en Afrique du Sud. Désormais, le réseau de fibre optique ouest-africain qui connecte huit pays (Sénégal, Côte d’Ivoire, Liberia, Mali, Burkina Faso, Ghana, Nigeria et bientôt Guinée) est commercialisé sous le nom Djoliba et a notamment pour ambition de désenclaver les pays non côtiers, qui ne bénéficient pas des larges capacités apportées par les câbles sous-marins.

Un réseau résilient, mais pas si nouveau

En réalité, cette infrastructure de plus de 10 000 kilomètres estimée à « quelques centaines de millions d’euros » selon Alioune Ndiaye, directeur général d’Orange Middle East & Africa (Omea) n’a de nouveau que le nom. Elle est le résultat d’une décennie de travail et d’investissement d’Orange dans les réseaux de chacune de ses filiales. « En moyenne, toutes les filiales investissent 15 % de leur chiffre d’affaires dans les réseaux. En cela, Djoliba est déjà amorti », rappelle Mamadou Bamba, directeur du cluster Orange Côte d’Ivoire, qui gère également le Burkina Faso et le Liberia.

Networks, Infrastructures and services (Oinis). Leur mutualisation devrait permettre aux entreprises et aux populations de disposer d’un réseau plus résilient en cas de panne et de prix plus abordables.

« Avant, pour sécuriser son trafic internet, un opérateur au Mali devait disposer d’une route vers Dakar et d’une autre vers Abidjan, donc nouer plusieurs contrats avec plusieurs prestataires », explique Sékou Dramé, directeur général de Sonatel qui réunit Orange au Sénégal, au Mali, en Guinée et Guinée Bissau et en Sierra Leone. Désormais Djoliba offre un guichet et un service client unique.

Quels prix ?

Sur le papier, l’offre d’Orange semble pleine de bon sens. Mais pour que Djoliba soit véritablement en mesure de désenclaver les pays non côtiers, d’autres détails restent à régler.

« Il semble que les pays enclavés comme le Mali continuent de payer le prix fort, alors que l’on aurait pu penser que ces interconnexions leur profitent, regrette le dirigeant d’un fournisseur d’accès à internet malien. On m’a notamment communiqué le prix d’une liaison Dakar-Abidjan (1 gigabit entre 10 500 et 13 800 euros) près de trois fois moins chère qu’une liaison Dakar-Bamako ou Bamako Abidjan (entre 29 000 et 38 000 pour le même service) pour un même débit alors que Bamako est entre les deux capitales », ajoute-t-il.

Pour cet acteur des télécoms, il ne fait aucun doute que le monopole d’Orange sur les liaisons internationales au Mali continue avec Djoliba. Cette situation devrait donc limiter la baisse des prix dans un pays où un giga de données mobile coûte près de sept dollars, soit 10 % du revenu mensuel moyen.

Au Burkina, où les offres de Djoliba n’ont pas encore été commercialisées, le régulateur attend encore que les prix lui soient communiqués. « Nous attendons de connaître la politique commerciale et marketing pour donner un avis. Mais cette offre est déjà un avantage concurrentiel. Orange devrait renforcer sa position sur le segment », explique Charles Millogo, président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) du Burkina Faso.

Dans ce pays néanmoins, les entreprises et les FAI (fournisseurs d’accès à internet) ont davantage le choix, puisque MainOne et PCCW sont déjà sur le segment. « Avec Djoliba, Orange se positionne pour être un acteur majeur sur le marché », conclut le dirigeant de l’Arcep.

Quentin Velluet

(Source : Jeune Afrique, 11 décembre 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2085/2245 Régulation des télécoms
  • 173/2245 Télécentres/Cybercentres
  • 1555/2245 Economie numérique
  • 810/2245 Politique nationale
  • 2245/2245 Fintech
  • 253/2245 Noms de domaine
  • 816/2245 Produits et services
  • 697/2245 Faits divers/Contentieux
  • 365/2245 Nouveau site web
  • 2155/2245 Infrastructures
  • 810/2245 TIC pour l’éducation
  • 90/2245 Recherche
  • 121/2245 Projet
  • 1397/2245 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 871/2245 Sonatel/Orange
  • 795/2245 Licences de télécommunications
  • 133/2245 Sudatel/Expresso
  • 460/2245 Régulation des médias
  • 600/2245 Applications
  • 494/2245 Mouvements sociaux
  • 762/2245 Données personnelles
  • 60/2245 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2245 Mouvement consumériste
  • 179/2245 Médias
  • 321/2245 Appels internationaux entrants
  • 692/2245 Formation
  • 45/2245 Logiciel libre
  • 840/2245 Politiques africaines
  • 408/2245 Fiscalité
  • 83/2245 Art et culture
  • 284/2245 Genre
  • 837/2245 Point de vue
  • 479/2245 Commerce électronique
  • 699/2245 Manifestation
  • 156/2245 Presse en ligne
  • 62/2245 Piratage
  • 102/2245 Téléservices
  • 454/2245 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2245 Environnement/Santé
  • 156/2245 Législation/Réglementation
  • 167/2245 Gouvernance
  • 838/2245 Portrait/Entretien
  • 72/2245 Radio
  • 343/2245 TIC pour la santé
  • 133/2245 Propriété intellectuelle
  • 29/2245 Langues/Localisation
  • 504/2245 Médias/Réseaux sociaux
  • 921/2245 Téléphonie
  • 95/2245 Désengagement de l’Etat
  • 488/2245 Internet
  • 57/2245 Collectivités locales
  • 188/2245 Dédouanement électronique
  • 498/2245 Usages et comportements
  • 512/2245 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2245 Audiovisuel
  • 1349/2245 Transformation digitale
  • 191/2245 Affaire Global Voice
  • 75/2245 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2245 Service universel
  • 330/2245 Sentel/Tigo
  • 87/2245 Vie politique
  • 726/2245 Distinction/Nomination
  • 17/2245 Handicapés
  • 336/2245 Enseignement à distance
  • 319/2245 Contenus numériques
  • 292/2245 Gestion de l’ARTP
  • 89/2245 Radios communautaires
  • 805/2245 Qualité de service
  • 212/2245 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2245 SMSI
  • 224/2245 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1274/2245 Innovation/Entreprenariat
  • 653/2245 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2245 Internet des objets
  • 85/2245 Free Sénégal
  • 165/2245 Intelligence artificielle
  • 97/2245 Editorial
  • 9/2245 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous