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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Juin > Faible taux de pénétration de l’internet en Afrique : Les opérateurs (…)

Faible taux de pénétration de l’internet en Afrique : Les opérateurs satellitaires se positionnent

vendredi 17 juin 2011

Infrastructures

Le faible taux de 5% de pénétration de l’internet en Afrique aiguise pourtant des appétits. Les opérateurs satellitaires mondiaux se positionnent pour tirer profit de cette situation. Une opportunité qui devra intégrer un ensemble d’éléments dont l’absence d’assise financière des entreprises, le faible niveau de revenu de la population à majorité analphabète. L’offensive des satellites devra se frotter aussi à la concurrence de la fibre optique dont le déploiement est très avancé dans le continent.

L’apport des Technologies de l’information et de la communication dans l’économie africaine devrait être encore largement insignifiant si l’on sait que le taux de pénétration de l’internet n’est que de 5%. Une situation qui met en cause l’offre des opérateurs téléphoniques généralement en déphasage par rapport à une demande qui ne cesse de grandir. Ce gap est ainsi perçu comme une aubaine par les opérateurs satellitaires comme Société européenne des satellites (Ses) qui y voit des niches de marché.

Face à la presse hier, jeudi 16 juin à Dakar, le Directeur régional des ventes pour l’Afrique centrale, du Nord et de l’Ouest de cette multinationale, M. Theo Asampong pense qu’il y a un besoin énorme de connecter les pays africains généralement soumis à une obligation de service universel, vu la demande surtout en zone rurale.

Selon M. Asampong, la fracture numérique entre le nord et le sud est presque résolue. « Les différences aujourd’hui c’est entre pays africains ». Devant cet état de fait, il a suggéré l’augmentation du taux de pénétration en passant de 5% à 10% d’ici quelques années. Une ambition qui, à l’en croire, pourra passer par l’apport des opérateurs satellitaires au moment où près de 300 satellites qui planent autour de la terre.

Selon M. Asampong, augmenter le taux d’accès à internet reviendrait à hausser la bande passante. Ainsi, d’après les dires de ce responsable du groupe Ses, les opérateurs satellitaires ont déniché des portes d’entrée notamment la fourniture d’internet ou la télévision par satellite. Sur cette dernière niche, les résultats d’une étude, brandis hier lors de la rencontre entre Société européenne des satellites (Ses) et la presse, ont révélé qu’il existe 147 millions de foyers en Afrique de l’Ouest dont les 35 millions ont une télévision, soit un taux de pénétration de 23%.

L’objectif serait d’atteindre 42 millions de foyers d’ici 2015. Une opportunité que ne comptent pas ignorer les opérateurs satellitaires dont Ses dont 10% de parts de marché en Afrique avec une croissance annuelle de 10 à 15% qu’elle ambitionne de porter à 20% dans les prochaines années. A en croire son directeur régional des ventes pour l’Afrique centrale, du Nord et de l’Ouest, l’activité de la société va passer de 10 à 30% pour les trois prochaines années.

L’ambition de l’industrie satellitaire de jouer sa partition dans l’augmentation du taux de pénétration d’internet en Afrique ne sera pas réalisée sans grandes difficultés. Elle devra faire face à des réalités qui sont, entre autres, le coût d’accès très élevé des équipements, le faible niveau de revenu des populations, l’absence d’assises financières des entreprises, le taux d’analphabétisme... A cela s’ajoutent les coûts d’accès des terminaux permettant de bénéficier des services satellitaires, jugés exorbitants.

Bacary Dabo

(Source : Sud Quotidien, 17 juin 2011)

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