OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Décembre 2018 > Face à la coupure de l’accès à internet, le gouvernement de RDC se justifie

Face à la coupure de l’accès à internet, le gouvernement de RDC se justifie

lundi 31 décembre 2018

Liberté d’expression/Censure de l’Internet

Au lendemain des élections générales, notamment la présidentielle, le comptage manuel des voix se poursuit. C’est dans ce contexte que le gouvernement a coupé l’accès à internet. Pour éviter le pire selon un responsable.

« Cher client, sur instruction du gouvernement nos services internet sont suspendus pendant une période indéterminée. » C’est le message qu’a envoyé le fournisseur d’accès Global à ses abonnés par SMS ce lundi 31 décembre.

Nos différentes sources ont confirmé que c’est bien le gouvernement qui a coupé l’accès à internet.

L’équipe de campagne du candidat de la coalition Lamuka, Martin Fayulu, a accusé les autorités d’avoir coupé internet pour éviter la diffusion d’une « vague de procès-verbaux qui confirment la victoire écrasante » du candidat.

« Je suis désolé d’apprendre juste avant d’entrer dans la salle que l’on a coupé internet », a déclaré pour sa part le secrétaire général de la Conférence des évêques (Cenco), Donatien Nshole.

« Des intoxications »

Pourtant, quelques heures avant, l’abbé Donatien Nshole félicitait « le gouvernement d’avoir assuré le bon fonctionnement d’internet et des SMS » dimanche lors de la journée de vote.

« Le passage pacifique et la vérité des urnes sont beaucoup plus importants que ces petites intoxications du genre ’d’après notre bureau, tel a eu 90%’. Il s’agit d’une élection à un tour - comment quelqu’un peut avoir 90% ? On se croirait au 2ème tour entre Chirac (Jacques Chirac, ndlr) et Madame Le Pen. C’est pour éviter les intoxications malveillantes et mal intentionnées », a justifié sur nos antennes, André Alain Atundu Liongo, le porte-parole de la majorité présidentielle.

Décision regrettable

Les réactions à la coupure de l’accès à internet ont suscité une avalanche de critiques.

« Les perturbations, les coupures volontaires d’internet, le filtrage des réseaux sociaux sont autant de moyens, autant de manipulations qui constituent une violation flagrante des droits numériques. Il convient donc de regretter cet acte qui intervient à un moment où justement des informations avaient commencé à circuler concernant les résultats de l’élection », critique par exemple le responsable pour l’Afrique centrale et de l’ouest de l’ONG Internet sans Frontières, Qemal Affagnon, qui a récemment séjourné à Kinshasa.

Pendant ce temps, les observateurs électoraux se sont prononcés sur la tenue des scrutins du dimanche 30 décembre 2018.

La non-maitrise par certains électeurs de la machine à voter a été également décriée par les observateurs nationaux et africains.

C’est la raison pour laquelle le coordinateur de la mission d’observation de l’ONG AFRIC, Association pour la recherché internationale et la coopération, recommande pour l’avenir plus de sensibilisation dans l’usage de cette machine à voter, qui était tout le long du vote au centre d’une vive polémique.

"Si la République Démocratique du Congo compte procéder dans les années à venir encore à faire des votes à l’aide de ces machines à voter, alors, elle devrait prendre le temps d’éduquer sa population quant à l’utilisation de ces machines. Ceci aurait pu être fait par le biais de publicités à la télévision. Un autre moyen aurait été d’expliquer les très simples étapes d’utilisation de cette machine sur les différents panneaux publicitaires qui bondent la ville (Kinshasa, ndlr), a expliqué Mikael Cheuwa à la DW.

(Source : Deutsche Welle, 31 décembre 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4632/5169 Régulation des télécoms
  • 392/5169 Télécentres/Cybercentres
  • 3589/5169 Economie numérique
  • 1881/5169 Politique nationale
  • 5169/5169 Fintech
  • 555/5169 Noms de domaine
  • 1894/5169 Produits et services
  • 1614/5169 Faits divers/Contentieux
  • 789/5169 Nouveau site web
  • 5061/5169 Infrastructures
  • 1805/5169 TIC pour l’éducation
  • 205/5169 Recherche
  • 272/5169 Projet
  • 3522/5169 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1929/5169 Sonatel/Orange
  • 1672/5169 Licences de télécommunications
  • 333/5169 Sudatel/Expresso
  • 1014/5169 Régulation des médias
  • 1335/5169 Applications
  • 1105/5169 Mouvements sociaux
  • 1663/5169 Données personnelles
  • 152/5169 Big Data/Données ouvertes
  • 653/5169 Mouvement consumériste
  • 385/5169 Médias
  • 686/5169 Appels internationaux entrants
  • 1713/5169 Formation
  • 112/5169 Logiciel libre
  • 2278/5169 Politiques africaines
  • 991/5169 Fiscalité
  • 177/5169 Art et culture
  • 629/5169 Genre
  • 1714/5169 Point de vue
  • 1073/5169 Commerce électronique
  • 1800/5169 Manifestation
  • 344/5169 Presse en ligne
  • 143/5169 Piratage
  • 226/5169 Téléservices
  • 944/5169 Biométrie/Identité numérique
  • 331/5169 Environnement/Santé
  • 372/5169 Législation/Réglementation
  • 379/5169 Gouvernance
  • 1886/5169 Portrait/Entretien
  • 167/5169 Radio
  • 773/5169 TIC pour la santé
  • 293/5169 Propriété intellectuelle
  • 67/5169 Langues/Localisation
  • 1141/5169 Médias/Réseaux sociaux
  • 2118/5169 Téléphonie
  • 210/5169 Désengagement de l’Etat
  • 1072/5169 Internet
  • 129/5169 Collectivités locales
  • 496/5169 Dédouanement électronique
  • 1153/5169 Usages et comportements
  • 1126/5169 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 602/5169 Audiovisuel
  • 3484/5169 Transformation digitale
  • 407/5169 Affaire Global Voice
  • 172/5169 Géomatique/Géolocalisation
  • 342/5169 Service universel
  • 712/5169 Sentel/Tigo
  • 191/5169 Vie politique
  • 1614/5169 Distinction/Nomination
  • 43/5169 Handicapés
  • 804/5169 Enseignement à distance
  • 785/5169 Contenus numériques
  • 616/5169 Gestion de l’ARTP
  • 192/5169 Radios communautaires
  • 1784/5169 Qualité de service
  • 469/5169 Privatisation/Libéralisation
  • 155/5169 SMSI
  • 506/5169 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2934/5169 Innovation/Entreprenariat
  • 1496/5169 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 56/5169 Internet des objets
  • 188/5169 Free Sénégal
  • 703/5169 Intelligence artificielle
  • 247/5169 Editorial
  • 31/5169 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous