La communication ne passe pas entre la direction de l’opérateur téléphonique et les employés. En effet, la société Expresso a entamé depuis le 25 juillet dernier, une procédure de licenciement collectif du personnel, pour motif économique arguant « le prétexte d’avoir cumulé des pertes avoisinant à 14 milliards sur les revenus et 5,9 milliards » sur capitaux propres durant les trois exercices de 2019 à 2021, période qui a coïncidé avec la crise sanitaire du Covid-19. Des raisons que réfutent les travailleurs. Ces derniers affirment être « dévastés » d’entendre les arguments avancés par la direction générale pour justifier les mesures envisagées et qui « contrastent avec la réalité des faits ». Les employés ont alors demandé à la direction de présenter les états financiers afin de partager avec eux les informations économiques et financières de la société. « Ils nous ont opposé un niet catégorique, ce qui nous semble obscure, raison pour laquelle nous nous opposons par tous les moyens à cette mascarade », ont fait savoir les membres de la section syndicale Expresso dans un texte liminaire lu lors de leur conférence de presse.
« À l’heure actuelle, des recrutements ont été opérés, ce qui démontre à plus d’un titre le non fondé du motif invoqué », lit-on. Cependant, la section syndicale Expresso informe que la liste des travailleurs licenciés ne fait que s’allonger pour « des motifs fallacieux du genre insuffisance de résultats sans aucune base légale ou objective ». Ce qui, selon les employés, ne tient pas la route. Ils lancent un appel aux autorités : « Nous alertons les autorités du pays sur cette situation à ce qu’elles ne tombent pas dans le piège de ce groupe, à ne pas céder à cette supercherie. » Les travailleurs précisent qu’il n’y a aucune difficulté financière qui puisse justifier des suppressions d’emplois. Mobilisés derrière leur centrale syndicale, ils comptent entamer une action de protestation à la mesure de « l’agression » et demandent à l’Artp de procéder à une évaluation du cahier de charge et à la tutelle technique de revoir les clauses du contrat avec l’implication des représentants des travailleurs.
Arame Ndiaye
(Source : Emedia, 17 août 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
16 649 296 abonnés Internet
Liaisons louées : 4 433
Taux de pénétration des services Internet : 99,03%
9 749 527 utilisateurs
Taux de pénétration : 58,20%
8861 noms de domaine actifs en .sn
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
279 856 abonnés
239 481 résidentiels (85,57%)
40 375 professionnels (14,43%)
Taux de pénétration : 1,62%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
20 607 679 abonnés
Taux de pénétration : 119,79%
3 850 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 23%
Facebook : 2,95 millions
Instagram : 1,1 million
LinkedIn : 800 000
Twitter : 189 800