Entrepreneurs culturels : Les membres du Refec bénéficient d’une formation aux TIC
lundi 10 mars 2014
Des actrices de la culture regroupées au sein du Réseau des femmes entrepreneurs culturels (Refec) ont procédé, samedi au centre Blaise Senghor, au lancement d’un projet de formation dans le domaine des Tic.
Dans l’optique d’intégrer le volet numérique à leurs activités, des femmes artistes, réunies dans une organisation dénommé Réseau des femmes entrepreneurs culturels (Refec), vont, du 10 mars au 17 avril, bénéficier d’une formation en infographie, sérigraphie, design et maquettiste.
Cent femmes réparties en plusieurs groupes vont bénéficier d’une formation dans les domaines des Tic, informe Aminata Diakhaté, chargée de la formation.
Ces femmes artistes auront également droit à la formation dans une autre discipline, « la création de banque de données », au mois de mai. Le but est d’aider les femmes à se lancer dans la conception de leurs propres entreprises. Cela peut déboucher à la signature de conventions et de partenariats, précise Mme Diakhaté.
Mariama Diedhiou, présidente de Refec souligne que 9 disciplines issues des sous-secteurs de la culture ont été choisies pour ces formations en groupe. Aussi, pour davantage asseoir leurs activités tout en prenant le train des technologies, les femmes artistes reconnaissent leur nécessaire implication dans l’ère du numérique. Les membres du Réseau envisagent aussi, dans le courant de cette année, de créer un espace permanent d’exposition des tableaux et des réalisations artistiques. A l’avenir, il est prévu la décentralisation du réseau dans les autres régions du Sénégal. Un programme santé, assurance et habitat, ainsi que la création d’une caisse de solidarité et pour le Pèlerinage, sont également dans les projets, informe Mme Diédhiou. Les artistes de ce réseau des entrepreneurs culturels ont saisi l’opportunité de la journée internationale de la femme pour saluer le rôle hautement bénéfique, qu’elles jouent dans la société. Femmes au foyer, technocrates, commerçantes, artistes ou actrices du secteur informel « les femmes ont cette capacité de s’acquitter correctement de leurs charges professionnelles tout en gérant leurs foyers ». Ne serait-ce que, pour cela, elles méritent tous les hommages du monde, note Mme Diédhiou.
(Source : Le Soleil, 10 mars 2014)