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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Mars > En se retirant du capital de la Sonatel :L’Etat perd 12,2 % de ses recettes (…)

En se retirant du capital de la Sonatel :L’Etat perd 12,2 % de ses recettes budgétaires, 12 % de ses recettes fiscales, 85 milliards d’investissements...

samedi 1er mars 2008

Politique nationale

Reprenant un député sénégalais lors d’une session parlementaire qui disait que ‘la Sonatel est un bijou de famille’, les cadres de la boîte s’engouffrent dans le réseau. Et tout leur câblage se résume à un appel pour un non retrait de l’Etat du capital de la Sonatel, afin de pérenniser les retombées pour le Sénégal.

Face à la rumeur insistante faisant état du retrait de l’Etat du Sénégal du capital de la Sonatel, les cadres de la boîte tirent la sonnette d’alarme. A travers un mémorandum, les cadres de l’opérateur historique du Sénégal démontrent techniquement les pertes de la Nation si jamais l’Etat venait à se retirer du capital de la Sonatel. Les cadres de l’opérateur de téléphonie estiment que la participation du Sénégal dans le capital de Sonatel ne doit pas descendre en dessous d’un certain seuil critique, déjà qu’il est parmi les plus bas au monde si on le compare aux grands pays industriels. Selon eux, ‘aucun pays au monde qui dispose d’un leader national et sous-régional comme Sonatel, ne ferait le choix d’une nouvelle stratégie qui, au lieu de le renforcer et de porter plus haut son étendard, tend à le fragiliser et à le déstabiliser’.

Pourquoi ce non retrait ? Parce qu’estiment les cadres de la Sonatel, l’Etat doit garder son influence décisionnelle dans la gouvernance de l’entreprise. Ceci, disent-ils, dans le but, entre autres, de promouvoir son efficacité en tant qu’atout stratégique national pour les investissements directs étrangers en ce qui concerne les avantages comparartifs. Chiffres à l’appui, les cadres de la Sonatel démontrent aussi les effets induits de l’opérateur de téléphonie au bénéfice du Sénégal. Pour l’année 2007, la société de télécommunication a contribué pour près de 6 % à la croissance du Pib national. La boîte a également, selon les chiffres contenus dans le mémorandum, généré près de 12 % des recettes fiscales et contribué pour près de 12, 2 % aux recettes budgétaires de l’Etat. De même, la Sonatel a versé, ces quatre dernières années, en cumul près de 80 milliards de francs Cfa à l’Etat du Sénégal actionnaire. Selon les cadres de la Sonatel, la boîte a représenté plus de 8 % des exportations du Sénégal et investi plus de 85 milliards de francs Cfa au Sénégal, soit près de 9,5 % des investissements privés.

Les cadres de la Sonatel ne s’arrêtent pas en si bon chemin sur les résultats actuels de ce qu’ils appellent ‘une locomotive de développement économique et sociétal national’. Selon les eux, 966 Pme-Pmi ont vu le jour avec la Sonatel avec un chiffre d’affaires qui tourne autour de 60 milliards et de nombreux emplois créés. Sur le plan de la téléphonie rurale, la Sonatel a porté la couverture de 3 000 à 13 500 villages. Et selon les projections de la boîte, en fin 2008, 100 % des villages seront couverts par l’opérateur de téléphonie. Avec la Fondation Sonatel, elle a apporté un soutien cumulé sur trois ans et sans contrepartie de 2,5 milliards au secteur de l’éducation et de la santé du pays.

La conclusion qu’en tirent les cadres de la Sonatel, en dehors du fait que l’Etat doit rester très présent dans le capital, c’est qu’une concertation entre les acteurs clés est nécessaire. Pour eux, le projet de cession des actions de l’Etat dans la Sonatel, s’il est confirmé, doit faire l’objet d’une large concertation préalable entre ces acteurs clés.

Issa Niang

(Source : Wal Fadjri, 1er mars 2008)

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