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En plus du juge : Le Bsda a aussi berné l’opinion et les artistes sénégalais

jeudi 3 septembre 2009

Dans le différend qui l’oppose au groupe de presse Wal Fadjri et pour lequel, il avait frauduleusement décidé de l’arrêt du signal de Walf Fm et Tv, le Bureau sénégalais des droits d’auteurs (Bsda) n’a pas fait que tromper la religion du juge Waly Fall. Il a également abusé l’opinion nationale et internationale et tous les artistes sénégalais en laissant courir la rumeur selon laquelle le groupe Wal Fadjri leur devait 50 millions, sans jamais la démentir officiellement.A quelques jours des fêtes, ça peut faire rêver.

Lors sa dernière conférence de presse au cours de laquelle, il a pointé du doigt les ‘mauvais payeurs’ des droits d’auteurs, le Bsda qui semblait viser spécialement le groupe Wal Fadjri, ne s’était pas gêné d’affirmer haut et fort devant une kyrielle d’artistes aussi connus qu’inconnus, que Sidy Lamine Niasse devait des millions. Sans aucune autre explication du comment, du pourquoi et du quand. Le président du Conseil d’administration du Bsda, Aziz Dieng, et compagnie semblaient avoir juste un message à faire passer : Monter les artistes sénégalais contre le groupe Wal Fadjri, diaboliser le groupe de presse et le présenter comme le principal auteur de la misère des artistes sénégalais.

Le Bsda a fait de la désinformation en ne démentant jamais officiellement que le groupe Wal Fadjri lui devait 50 millions de francs Cfa. Et il le faisait certainement dans l’intention de nuire puisque rien dans les faits n’atteste de la véracité de ce qui a été avancé. ‘Même la directrice du Bsda, Mme Siby, m’a avoué au téléphone n’avoir jamais été au courant de cette somme. Elle a dit l’avoir appris à travers la presse’, raconte l’avocate du groupe Wal Fadjri, Me Ndèye Maty Ndigueul. Mieux, il n’y a aucune trace des 50 millions dans les documents remis au juge. ‘Ce que réclame jusqu’ici le Bsda, ce n’est pas 50 millions. Dans le document déposé devant le tribunal régional de Dakar, il réclame 13 millions 115 mille 300 francs Cfa et cette somme est contestée. C’est cette procédure qui est pendante devant le tribunal. Et ce différend sera jugé le 18 novembre prochain’, explique l’autre avocat Me Ndéné Ndiaye.

Mais d’où est-ce que les manipulateurs au service du Bsda tiennent-ils alors cette somme que les artistes réclament à cor et à cri ? Voilà la question que les artistes sénégalais doivent maintenant poser à leurs soi-disant ‘protecteurs’. Tous ces artistes, des plus célèbres à ceux-là qui ne sont connus que par les proches voisins de leur quartier, qui ont été montrés à la télévision nationale exigeant ‘leurs’ 50 millions à Sidy Lamine Niasse, doivent à présent demander des explications au Bsda. Surtout aux instigateurs de cette fameuse affaire qui a conduit à ce que les avocats Mes Ndéné Ndiaye, Ndèye Maty Ndigueul et Cheikh Ndiaye ont appelé ’scandale juridique’ puisqu’étant basée sur du faux.

Par ailleurs, le Bsda devra également expliquer à ses ‘protégés’ sur quelle base juridique il fonctionne depuis l’abrogation de la loi 73-52 qui lui donnait sa raison d’être. ‘Le Bsda n’a plus aucune base légale depuis la loi promulguée en janvier 2008. D’ailleurs, lors de la publication de la répartition des services de l’Etat après les derniers remaniements sous Hadjibou Soumaré alors Premier ministre, pas plus que sous Souleymane Ndéné Ndiaye Premier ministre, le Bsda n’a pas été cité parmi les organismes sous tutelle du ministère de la Culture. Contrairement à ce qui se passait avant. En clair, le Bsda n’est ni sous tutelle du ministère de la Culture, ni sous tutelle des artistes qui en sont les ayants-droit’, a écrit hier un internaute avant de signaler que ‘le Bsda est dans un vide juridique qui est supposé durer jusqu’en 2013 : en effet, la nouvelle loi sur le droit d’auteur stipule que les auteurs et artistes interprètes sont libres de se regrouper dans la société d’auteur de leur choix, mais que par exception, ils ne pourront pas user de ce droit pendant 5 ans’.

Les sieurs Aziz Dieng, Cheikh Ngaïdo Bâ, leurs seconds couteaux et troisièmes fourchettes doivent donc des explications claires au monde des artistes.

Georges Nesta Diop

(Source : Wal Fadjri, 3 septembre 2009)

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