OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2018 > Mai 2018 > En indexant la redevance sur les fréquences au chiffre d’affaires des (…)

En indexant la redevance sur les fréquences au chiffre d’affaires des opérateurs de mobile, le Cameroun devrait doubler la cagnotte à engranger

lundi 14 mai 2018

Fiscalité

Sur la période couvrant leurs premières conventions de concession (1999-2015), les opérateurs de mobile Orange et MTN Cameroun ont payé, au titre de la redevance sur l’utilisation des fréquences attribuées par l’Etat, une enveloppe globale de 35,1 milliards de francs Cfa, révèle-t-on au ministère des Postes et Télécoms. Ce montant est le résultat d’un payement forfaitaire de 200 millions de francs Cfa par an et par opérateur, convenu entre l’Etat, MTN et Orange Cameroun ; l’arrêté gouvernemental de 2002 fixant les règles de calcul de cette redevance ayant été jugée « inapplicable, inopérante et antiéconomique », aussi bien par le régulateur que les opérateurs.

La cagnotte ainsi engrangée au bout de 15 ans a été complétée à l’approche de la fin de la concession, en 2015, après d’âpres négociations entre l’Etat et les opérateurs. Ainsi, MTN a complété la cagnotte de 9,8 milliards de francs Cfa, contre 11,3 milliards de francs Cfa pour Orange Cameroun.

Mais, selon les projections faites par le gouvernement camerounais, à la faveur des nouvelles conventions de concession, conclues en mars 2015 puis modifiées entre avril et mai 2018, les trois opérateurs de mobile en activité au Cameroun (plus Nexttel) payeront à l’Etat, une enveloppe totale de plus de 86 milliards de francs Cfa, en considérant une progression de 2% sur leur chiffre d’affaires (CA) annuel.

Calculette en main, grâce aux nouvelles conventions de concession et leurs avenants respectifs, récemment signés avec les deux leaders du marché de la téléphonie mobile dans le pays, l’Etat camerounais a réussi à doubler les ressources financières à verser au Trésor public par les opérateurs, au titre de la redevance sur l’utilisation des fréquences. Pour en arriver à cette augmentation, apprend-on de sources proches du dossier, il a fallu convaincre les opérateurs de mobile à accepter l’indexation de la redevance sur les fréquences au chiffre d’affaires réalisé par an.

A en croire les responsables du ministère des Postes et Télécoms, ces ressources dont bénéficiera le Trésor public, sont d’ailleurs susceptibles d’augmentation, les avenants aux concessions avec MTN et Orange stipulant que « le taux de 1% du chiffre d’affaires est susceptible d’être modifié suivant les conclusions d’une étude indépendante sur la valeur réelle du spectre », dont les termes de référence sont en cours d’élaboration, apprend-on.

En effet, afin d’éviter que les opérateurs réduisent volontairement le chiffre d’affaires déclaré au gouvernement, avec pour objectif de baisser conséquemment le montant de la redevance à payer, les différentes parties ont convenu de réaliser une étude qui permettra de déterminer la valeur réelle du spectre, sur laquelle pourrait finalement être indexée la redevance.

Mais, en attendant les conclusions de cette étude, souligne un expert des télécoms, il est indispensable pour le régulateur des télécoms du pays, de se doter d’une plateforme de contrôle du trafic des opérateurs, afin de continuer à préserver au mieux, les intérêts de l’Etat sur cette redevance. « La mise en place d’une plateforme de contrôle de trafic permettrait de connaître le trafic réel des opérateurs et non le trafic déclaré. Cette plateforme pourra également réduire le trafic gris, lié à la fraude par contournement des réseaux des opérateurs de la téléphonie mobile. Ainsi, la valeur du chiffre d’affaires de ces opérateurs pourra augmenter considérablement, et la valeur des redevances de fréquences de 1% du chiffre d’affaires s’accroître considérablement. », explique-t-il.

Brice R. Mbodiam

(Source : Agence Ecofin, 14 mai 2018)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4535/5026 Régulation des télécoms
  • 376/5026 Télécentres/Cybercentres
  • 3457/5026 Economie numérique
  • 1848/5026 Politique nationale
  • 5026/5026 Fintech
  • 541/5026 Noms de domaine
  • 1821/5026 Produits et services
  • 1585/5026 Faits divers/Contentieux
  • 777/5026 Nouveau site web
  • 4884/5026 Infrastructures
  • 1788/5026 TIC pour l’éducation
  • 202/5026 Recherche
  • 283/5026 Projet
  • 3321/5026 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1877/5026 Sonatel/Orange
  • 1631/5026 Licences de télécommunications
  • 342/5026 Sudatel/Expresso
  • 973/5026 Régulation des médias
  • 1282/5026 Applications
  • 1073/5026 Mouvements sociaux
  • 1666/5026 Données personnelles
  • 141/5026 Big Data/Données ouvertes
  • 641/5026 Mouvement consumériste
  • 375/5026 Médias
  • 686/5026 Appels internationaux entrants
  • 1632/5026 Formation
  • 111/5026 Logiciel libre
  • 2148/5026 Politiques africaines
  • 966/5026 Fiscalité
  • 178/5026 Art et culture
  • 600/5026 Genre
  • 1616/5026 Point de vue
  • 1032/5026 Commerce électronique
  • 1708/5026 Manifestation
  • 336/5026 Presse en ligne
  • 148/5026 Piratage
  • 226/5026 Téléservices
  • 921/5026 Biométrie/Identité numérique
  • 328/5026 Environnement/Santé
  • 359/5026 Législation/Réglementation
  • 382/5026 Gouvernance
  • 1806/5026 Portrait/Entretien
  • 157/5026 Radio
  • 791/5026 TIC pour la santé
  • 296/5026 Propriété intellectuelle
  • 66/5026 Langues/Localisation
  • 1096/5026 Médias/Réseaux sociaux
  • 2037/5026 Téléphonie
  • 200/5026 Désengagement de l’Etat
  • 1041/5026 Internet
  • 123/5026 Collectivités locales
  • 464/5026 Dédouanement électronique
  • 1164/5026 Usages et comportements
  • 1095/5026 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 595/5026 Audiovisuel
  • 3214/5026 Transformation digitale
  • 409/5026 Affaire Global Voice
  • 161/5026 Géomatique/Géolocalisation
  • 349/5026 Service universel
  • 698/5026 Sentel/Tigo
  • 193/5026 Vie politique
  • 1554/5026 Distinction/Nomination
  • 40/5026 Handicapés
  • 781/5026 Enseignement à distance
  • 811/5026 Contenus numériques
  • 622/5026 Gestion de l’ARTP
  • 215/5026 Radios communautaires
  • 1799/5026 Qualité de service
  • 480/5026 Privatisation/Libéralisation
  • 144/5026 SMSI
  • 484/5026 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2829/5026 Innovation/Entreprenariat
  • 1505/5026 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 50/5026 Internet des objets
  • 182/5026 Free Sénégal
  • 626/5026 Intelligence artificielle
  • 239/5026 Editorial
  • 26/5026 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous