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En Algérie, colère et débrouille chez les internautes privés de connexion

jeudi 23 juin 2016

Liberté d’expression/Censure de l’Internet

Le blocage des réseaux sociaux par le pouvoir algérien pour contrer la fraude lors d’une session spéciale du baccalauréat a provoqué la colère de millions d’internautes forcés de recourir à mille astuces pour contourner cette mesure inédite.

Le blocage des réseaux sociaux par le pouvoir algérien pour contrer la fraude lors d’une session spéciale du baccalauréat a provoqué la colère de millions d’internautes forcés de recourir à mille astuces pour contourner cette mesure inédite.

Depuis samedi 20H00 (19H00 GMT) et en théorie jusqu’à jeudi, les Algériens, très friands d’internet, sont privés de Facebook, Twitter et autres réseaux sociaux.

But de cette mesure radicale : empêcher la divulgation avant les épreuves de sujets du baccalauréat comme cela avait été le cas lors d’une première session début juin.

Outre le blocage des réseaux sociaux, c’est tout l’accès à internet qui a connu des ralentissements et des interruptions, même si le gouvernement se défend d’avoir agi en général contre le web.

« C’est du jamais vu !!! Ils n’ont pas le droit de couper internet. C’est une atteinte à la liberté individuelle », s’emporte Mourad, la cinquantaine, professeur d’histoire dans un lycée de la banlieue sud d’Alger.

« Les véritable pannes qu’il faudrait réparer au plus vite sont les pannes d’imagination et d’intelligence pour éviter un arrêt du moteur Algérie », écrit sur sa page Facebook, Kamel Sidi Saïd, consultant en communication.

Malgré ces réactions de colère, la ministre de l’Education Nouria Benghabrit s’est réjouie de « l’inexistence de fuites de sujets durant » les nouvelles épreuves du baccalauréat.

Et sa collègue chargée des Technologies de l’information et des Télécommunications, Iman Houda Feraoun, a estimé que le gouvernement a « toute latitude de prendre des mesures conservatoires (...) quand l’intérêt public l’exige ».

La décision a permis de déjouer « des tentatives criminelles qui visaient à mettre en péril le devenir de milliers de candidats au baccalauréat », a-t-elle déclaré à l’agence de presse officielle APS.

Mais les Algériens accrocs aux réseaux sociaux ont malgré tout réussi à contourner les blocages grâce à de multiples ruses techniques.

- Le VPN « gagne » face à la ministre -

Parmi les méthodes utilisées, la connexion par le VPN, une sorte de « tunnel sécurisé » à l’intérieur d’internet, qui peut permettre entre autres de faire croire qu’on se connecte depuis un autre pays que l’Algérie, et du coup de surfer sans problème sur les réseaux sociaux.

Les menaces de sanctions brandies par la ministre des Technologies de l’information ont suscité des ricanements sur la toile.

« Censure de l’internet en Algérie : les VPN 3 - la ministre Iman Feraoun 0 », ironisait ainsi le site d’informations Algérie-Focus.

« Houda Imane Feraoun ministre pin-up des Postes et Télécoms ne comprend rien aux nouvelles technologies et menace d’attaquer monsieur VPN en justice », s’amusait de son côté sur sa page Facebook Reda Boudraa, membre de la direction du Rassemblement pour la démocratie (RCD, opposition laïque).
L’Algérie compte près de 20 millions d’internautes dont 16 millions d’abonnés à des services mobiles. Les échanges de messages, photos et vidéo ont connu une véritable fièvre depuis le lancement des services 3G en 2013.

Plus de 555.000 candidats sur les quelques 800.000 qui avaient passé leur baccalauréat début juin ont été contraints de repasser les épreuves entre dimanche et jeudi en raison de fraudes massives.

De nombreux candidats à cet examen, véritable sésame pour accéder aux études supérieures, avaient en effet reçu directement sur leurs comptes Facebook les sujets avant les épreuves, déclenchant un scandale national.
Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal avait qualifié la fraude d’« atteinte à la sécurité nationale ».

Des dizaines de personnes, dont des cadres de l’Education nationale, ont été arrêtés pour leur implication présumée dans la fuite des sujets.

Abdellah Cheballah

(Source : AFP, 23 juin 2016)

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