OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2023 > Juin 2023 > En Afrique subsaharienne, pour 87% des sociétés financières la technologie (…)

En Afrique subsaharienne, pour 87% des sociétés financières la technologie remet en cause leur modèle économique

mercredi 21 juin 2023

Fintech

Le rapport souligne que les dirigeants d’entreprises opérant au sud du Sahara élèvent l’adoption des technologies au rang de priorité, mais ne considèrent pas les risques de cybersécurité comme une menace majeure comparativement à d’autres risques tels que la volatilité macroéconomique et l’inflation.

87% des dirigeants des sociétés opérant dans le secteur de la finance en Afrique subsaharienne estiment que la technologie est en train de perturber fortement les modèles économiques de leurs entreprises, selon un rapport publié par le cabinet d’audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC).

Le rapport, qui se base sur un sondage réalisé auprès de 282 chefs d’entreprise africains dans le cadre de l’enquête « Global CEO Survey 2023 » menée dans 105 pays du monde, précise que ce taux est largement supérieur à la moyenne mondiale, qui se situe 50%.

Interrogés sur les facteurs qui pourraient impacter positivement ou négativement la rentabilité de leur secteur au cours des dix prochaines années, les dirigeants des sociétés financières africaines ont placé la technologie devant les changements réglementaires (71%), le manque de main d’œuvre qualifié (52%), l’arrivée de nouveaux acteurs provenant de secteurs adjacents (48%), la perturbation des chaînes d’approvisionnement (44%) et la transition vers d’autres sources d’énergie (28%).

Le rapport révèle d’autre part que les entreprises opérant en Afrique subsaharienne dans tous les secteurs d’activité économique cherchent à accroître l’adoption des nouvelles technologies afin d’augmenter leur productivité. Elles sont également convaincues par le fait que la digitalisation de leurs processus de production peut aboutir à une amélioration des services offerts à la clientèle et ouvrir de nouvelles possibilités en matière de création d’emplois, d’acquisition de nouvelles compétences, d’accès à nouveaux domaines d’activité et d’augmentation de la valeur ajoutée.

Les cyber-risques ne sont pas considérés comme une menace majeure

67% des chefs d’entreprise sondés placent, en effet, le déploiement des solutions technologiques innovantes telles que le Cloud computing et l’intelligence artificielle au troisième rang dans la liste de leurs investissements prioritaires au cours des douze prochains mois, derrière le renforcement des compétences de leurs collaborateurs (82%) et l’automatisation des processus et des systèmes de production (75%), mais devant l’adoption de sources d’énergie alternatives (45%), l’ajustement des chaînes d’approvisionnement (37%), la décarbonatation du business model de l’entreprise (23%), l’exploration du métaverse (8%) et la délocalisation de l’activité de l’entreprise en réponse aux risques climatiques (4%).

Alors que la nécessité d’adopter des nouvelles technologies est élevée au rang de priorité au sud du Sahara, les risques de cybersécurité ne sont pas cependant considérés comme une menace majeure comparativement à d’autres risques tels que la volatilité macroéconomique, l’inflation et les conflits géopolitiques. 26 % seulement des dirigeants africains pensent en effet que leur entreprise sera exposée à des cyber-risques au cours des 12 prochains mois. Ce taux ne monte qu’à 33 % sur un horizon de cinq ans. La majorité des entreprises actives dans la région traitent également chaque incident de cybersécurité de manière isolée, au lieu d’adopter une approche holistique de prévention. Cela signifie qu’elles n’ont pas de stratégies à long terme en matière de cybersécurité.

Le rapport note dans ce cadre que les secteurs de l’industrie manufacturière et des mines sont extrêmement vulnérables aux cyber-risques, en raison de leurs faibles investissements en matière de cybersécurité malgré l’adoption croissante de technologies innovantes et de systèmes de contrôle industriels (ICS).

(Source : Agence Ecofin, 21 juin 2023)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2065/2253 Régulation des télécoms
  • 174/2253 Télécentres/Cybercentres
  • 1614/2253 Economie numérique
  • 825/2253 Politique nationale
  • 2253/2253 Fintech
  • 253/2253 Noms de domaine
  • 814/2253 Produits et services
  • 693/2253 Faits divers/Contentieux
  • 381/2253 Nouveau site web
  • 2172/2253 Infrastructures
  • 827/2253 TIC pour l’éducation
  • 90/2253 Recherche
  • 121/2253 Projet
  • 1381/2253 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 874/2253 Sonatel/Orange
  • 775/2253 Licences de télécommunications
  • 132/2253 Sudatel/Expresso
  • 471/2253 Régulation des médias
  • 600/2253 Applications
  • 494/2253 Mouvements sociaux
  • 798/2253 Données personnelles
  • 63/2253 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2253 Mouvement consumériste
  • 179/2253 Médias
  • 322/2253 Appels internationaux entrants
  • 692/2253 Formation
  • 51/2253 Logiciel libre
  • 854/2253 Politiques africaines
  • 425/2253 Fiscalité
  • 83/2253 Art et culture
  • 284/2253 Genre
  • 743/2253 Point de vue
  • 482/2253 Commerce électronique
  • 713/2253 Manifestation
  • 156/2253 Presse en ligne
  • 62/2253 Piratage
  • 103/2253 Téléservices
  • 420/2253 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2253 Environnement/Santé
  • 174/2253 Législation/Réglementation
  • 167/2253 Gouvernance
  • 831/2253 Portrait/Entretien
  • 72/2253 Radio
  • 337/2253 TIC pour la santé
  • 133/2253 Propriété intellectuelle
  • 29/2253 Langues/Localisation
  • 504/2253 Médias/Réseaux sociaux
  • 918/2253 Téléphonie
  • 95/2253 Désengagement de l’Etat
  • 485/2253 Internet
  • 57/2253 Collectivités locales
  • 189/2253 Dédouanement électronique
  • 498/2253 Usages et comportements
  • 525/2253 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2253 Audiovisuel
  • 1366/2253 Transformation digitale
  • 191/2253 Affaire Global Voice
  • 75/2253 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2253 Service universel
  • 330/2253 Sentel/Tigo
  • 87/2253 Vie politique
  • 729/2253 Distinction/Nomination
  • 17/2253 Handicapés
  • 336/2253 Enseignement à distance
  • 319/2253 Contenus numériques
  • 292/2253 Gestion de l’ARTP
  • 89/2253 Radios communautaires
  • 799/2253 Qualité de service
  • 212/2253 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2253 SMSI
  • 224/2253 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1289/2253 Innovation/Entreprenariat
  • 655/2253 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2253 Internet des objets
  • 85/2253 Free Sénégal
  • 163/2253 Intelligence artificielle
  • 98/2253 Editorial
  • 9/2253 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous