OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2023 > Mars 2023 > En Afrique, la digitalisation peut réduire les dépenses de santé de 15% (…)

En Afrique, la digitalisation peut réduire les dépenses de santé de 15% d’ici 2030

mardi 14 mars 2023

TIC pour la santé

Les interactions virtuelles et la dématérialisation des données représentent la majeure partie des gains d’efficacité qui pourraient être générés par une utilisation massive des technologies numériques dans les établissements de santé africains.

En utilisant massivement des outils de santé numériques comme les téléconsultations, les dossiers médicaux électroniques et applications mobiles de gestion des maladies chroniques, les systèmes sanitaires africains pourraient réaliser des gains d’efficacité allant jusqu’à 15 % des dépenses totales d’ici à 2030, selon un rapport publié le 10 mars par le cabinet de conseil McKinsey & Compagny.

Pour tenter de quantifier les gains d’efficacité potentiels qui pourraient être générés par une digitalisation accrue des soins de santé sur le continent, McKinsey a d’abord identifié 24 outils de santé numériques utilisables dans les établissements sanitaires dans trois pays africains qui ont accaparé 85 % des financements levés par les start-up opérant dans le domaine de la santé (Healthtech) en Afrique en 2021 : l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya.

Définis comme étant des produits et des services basés sur les technologies numériques destinés aux patients, au personnel de santé, aux autorités sanitaires, aux entreprises pharmaceutiques et aux régulateurs, ces outils de santé numériques ont été classés en six grandes catégories : les interactions virtuelles (telles que les plateformes de téléconsultation), la dématérialisation des données (comme les dossiers médicaux électroniques), l’autogestion des patients (les applications mobiles pour la gestion des maladies chroniques par exemple) ; le libre-service pour les patients (comme les plateformes de prise de rendez-vous en ligne et les systèmes de réservation pour les cliniques) ; les systèmes d’aide à la décision (à l’instar les systèmes de gestion des flux de patients dans les hôpitaux) ; et l’automatisation des flux de travail (tels que les systèmes de suivi des équipements médicaux utilisant l’identification par radiofréquence et les robots dédiés à la logistique hospitalière).

79 cas d’utilisation de ces 24 outils de santé numérique ont été pris en considération. Pour chacun des cas d’utilisation, le gain d’efficacité potentiel a calculé pour la partie correspondante des dépenses de santé d’ici 2030 dans les trois pays étudiés.

Ces prévisions de dépenses de santé se basent sur deux scénarios : un scénario prudent qui prévoit le maintien du rythme de croissance annuel moyen des dépenses de santé, enregistré entre 2010 et 2019, et un scénario optimiste qui suppose que les dépenses de santé vont croître au rythme requis pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies d’ici 2030.

Le rapport conclut que les gains d’efficacité qui pourraient être réalisés grâce à la généralisation des 24 outils de santé numériques sélectionnés, sans compromettre la qualité de soins, varient d’un pays à l’autre et en fonction des deux différents scénarios prévisionnels des dépenses de santé.

Un accès plus large à des soins de meilleure qualité

D’ici 2030, l’adoption généralisée des outils numériques sélectionnés pourrait réduire les dépenses de santé de 400 millions à 2,5 milliards de dollars au Kenya (4% des dépenses prévues dans le scénario prudent, jusqu’à 14 % des dépenses prévues dans le scénario optimiste).

Au Nigeria, les gains d’efficacité qui pourraient être générés par la digitalisation des soins de santé vont de 700 millions à 3,3 milliards de dollars (4 à 10 % du total des dépenses de santé prévues), contre 1,9 milliard à 11 milliards de dollars en Afrique du Sud (6 à 15 % du total des dépenses de santé prévues).

Le rapport souligne dans ce cadre que les interactions virtuelles représentent environ 43 % des gains d’efficacité potentiels d’ici 2030 au Kenya (jusqu’à 1,1 milliard de dollars), 35 % au Nigeria (jusqu’à 1,2 milliard de dollars) et 39 % en Afrique du Sud (jusqu’à 4,3 milliards de dollars).

La dématérialisation des données représente 30 % des gains d’efficacité potentiels au Kenya (jusqu’à 700 millions de dollars), 26 % au Nigeria (jusqu’à 900 millions de dollars) et 30 % en Afrique du Sud (jusqu’à 3,3 milliards de dollars).

L’autogestion des patients représente, quant à elle, 4 % des gains d’efficacité potentiels au Kenya (jusqu’à 100 millions de dollars), 6 % au Nigeria (jusqu’à 200 millions de dollars) et 5% en Afrique du Sud (jusqu’à 500 millions de dollars).

McKinsey & Compagny précise par ailleurs que les ressources financières provenant des gains d’efficacité générés par les outils de santé numériques pourraient être réinvestis dans d’autres domaines hautement prioritaires afin d’améliorer l’accès aux soins, la disponibilité des équipements de pointe et les performances globales des systèmes de santé africains.

Le cabinet de conseil note également que ces outils de santé numériques sont susceptibles de permettre un accès plus large à des soins de meilleure qualité sur le continent. Ils pourraient en effet améliorer l’accès aux services de santé essentiels, en particulier pour les populations difficiles à atteindre, les femmes, les réfugiés, les personnes handicapées et les ménages à faibles revenus.

En outre, un meilleur accès aux données des patients pourrait aider les prestataires de soins à poser des diagnostics plus précis et à adapter plus efficacement les interventions pour prévenir ou traiter les maladies.

Les outils numériques pourraient également faciliter le respect des plans de traitement par les patients, renforcer la résilience des systèmes de santé africains en améliorant leur capacité à identifier les urgences sanitaires et à limiter les impacts négatifs de la pénurie des professionnels de santé, en particulier dans les zones rurales.

(Source : Agence Ecofin, 14 mars 2023)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2062/2249 Régulation des télécoms
  • 173/2249 Télécentres/Cybercentres
  • 1610/2249 Economie numérique
  • 823/2249 Politique nationale
  • 2249/2249 Fintech
  • 252/2249 Noms de domaine
  • 813/2249 Produits et services
  • 691/2249 Faits divers/Contentieux
  • 379/2249 Nouveau site web
  • 2168/2249 Infrastructures
  • 826/2249 TIC pour l’éducation
  • 90/2249 Recherche
  • 121/2249 Projet
  • 1381/2249 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 870/2249 Sonatel/Orange
  • 776/2249 Licences de télécommunications
  • 132/2249 Sudatel/Expresso
  • 465/2249 Régulation des médias
  • 600/2249 Applications
  • 494/2249 Mouvements sociaux
  • 796/2249 Données personnelles
  • 61/2249 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2249 Mouvement consumériste
  • 179/2249 Médias
  • 321/2249 Appels internationaux entrants
  • 694/2249 Formation
  • 48/2249 Logiciel libre
  • 853/2249 Politiques africaines
  • 424/2249 Fiscalité
  • 83/2249 Art et culture
  • 284/2249 Genre
  • 734/2249 Point de vue
  • 479/2249 Commerce électronique
  • 709/2249 Manifestation
  • 156/2249 Presse en ligne
  • 62/2249 Piratage
  • 103/2249 Téléservices
  • 420/2249 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2249 Environnement/Santé
  • 173/2249 Législation/Réglementation
  • 167/2249 Gouvernance
  • 828/2249 Portrait/Entretien
  • 72/2249 Radio
  • 337/2249 TIC pour la santé
  • 133/2249 Propriété intellectuelle
  • 29/2249 Langues/Localisation
  • 506/2249 Médias/Réseaux sociaux
  • 917/2249 Téléphonie
  • 95/2249 Désengagement de l’Etat
  • 484/2249 Internet
  • 57/2249 Collectivités locales
  • 189/2249 Dédouanement électronique
  • 497/2249 Usages et comportements
  • 526/2249 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2249 Audiovisuel
  • 1365/2249 Transformation digitale
  • 191/2249 Affaire Global Voice
  • 75/2249 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2249 Service universel
  • 330/2249 Sentel/Tigo
  • 87/2249 Vie politique
  • 729/2249 Distinction/Nomination
  • 17/2249 Handicapés
  • 336/2249 Enseignement à distance
  • 319/2249 Contenus numériques
  • 293/2249 Gestion de l’ARTP
  • 89/2249 Radios communautaires
  • 800/2249 Qualité de service
  • 212/2249 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2249 SMSI
  • 224/2249 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1289/2249 Innovation/Entreprenariat
  • 655/2249 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2249 Internet des objets
  • 85/2249 Free Sénégal
  • 161/2249 Intelligence artificielle
  • 98/2249 Editorial
  • 9/2249 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous