OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2023 > Mars 2023 > En Afrique, 62% des systèmes de paiement instantané utilisent les protocoles (…)

En Afrique, 62% des systèmes de paiement instantané utilisent les protocoles USSD

mercredi 8 mars 2023

Fintech

Les protocoles USSD sont le canal de paiement instantané le plus utilisé en Afrique en raison de leur accessibilité. Les Systèmes de Paiement Instantané ont connu une croissance rapide sur le continent, avec 29 systèmes actifs en 2022, mais seuls quelques-uns montrent des signes de potentiel pour atteindre un état d’inclusivité mature en raison de défis réglementaires, de manque de transparence et de coûts élevés. En 2021, les SPI ont traité environ 16 milliards de transactions pour une valeur totale supérieure à 930 milliards de dollars.

Les protocoles USSD (Unstructured Supplementary Service Data) constituent le canal le plus utilisé par les systèmes de paiement instantané (SPI) en Afrique, selon un rapport publié en octobre dernier AfricaNenda, une organisation indépendante africaine qui œuvre pour le développement des systèmes de paiement instantané sur le continent, en collaboration avec la Banque mondiale et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique.

Le rapport précise que ce canal est proposé par 62% des systèmes de paiement instantané actifs sur le continent. D’autant plus que la technologie USSD offre l’avantage d’être accessible même sur les téléphones mobiles basiques et contribue largement à populariser les transactions numériques.

Étant donné que moins de la moitié (48 %) des connexions mobiles en Afrique subsaharienne se font par smartphone et que seulement 28 % de la population dispose d’une connexion à l’Internet mobile, la technologie USSD, qui ne nécessite ni l’un ni l’autre, est en effet capitale pour l’inclusivité.

Le rapport souligne dans ce cadre l’ascension rapide des SPI sur le continent, avec 29 systèmes actifs en 2022 (26 systèmes nationaux et 3 systèmes régionaux). Parmi ceux-ci, 72% des SPI prennent en charge les transactions de personne à personne (P2P) et de personne à entreprise (P2B).

10 % des systèmes seulement ont rendu possibles les paiements d’entreprise à particulier (B2P), de particulier à gouvernement (P2G), et de gouvernement à particulier (G2P), en plus des paiements P2P et P2B.

Sept SPI seulement intègrent actuellement les paiements G2P2.

Les 29 SPI cartographiés en Afrique peuvent être divisés en quatre types. Traditionnellement, les SPI d’argent mobile et les SPI bancaires exclusivement ont dominé. Toutefois, ils ont été rattrapés ces dernières années par les systèmes multisectoriels permettant le transfert instantané entre les comptes bancaires et les portefeuilles mobiles, qui constituent désormais le plus grand contingent de systèmes (10 SPI au total). Il existe par ailleurs un seul système basé sur une monnaie numérique de Banque centrale (MNBC), en l’occurrence l’eNaira au Nigéria.

16 milliards de transactions traitées en 2021

Le nombre total de SPI a augmenté en moyenne de 2,4 systèmes par an au cours des dix dernières années. Les SPI d’argent mobile ont connu une croissance considérable entre 2015 et 2018 alors que les plus récemment créés mettent l’accent sur l’interopérabilité multisectorielle.

Des SPI nationaux ont été recensés dans 20 pays. Cinq pays disposent cependant de plusieurs systèmes : le Nigeria (3), le Ghana (2), l’Égypte (2), le Kenya (2) et la Tanzanie (2)

L’ensemble ces systèmes de paiement instantané recensés en Afrique ont traité environ 16 milliards de transactions en 2021 pour une valeur totale supérieure à 930 milliards de dollars.

Entre 2018 et 2021, le nombre annuel des transactions a enregistré une croissance de 32% en moyenne par an tandis que la valeur totale de ces transactions a connu une croissance annuelle moyenne de 40 % par an.

En ce qui concerne les canaux utilisés, les SPI bancaires sont principalement axés sur les fonctionnalités en ligne (banque en ligne), celles des guichets automatiques et celles des terminaux de point de vente, et l’on constate un nombre croissant d’applications et de solutions à code QR.

Les SPI d’argent mobile proposent également de plus en plus de paiements par l’intermédiaire d’applications. En outre, près de 60 % des SPI offrent des canaux d’agences ou de distributeurs. Les SPI multisectoriels prennent en charge le plus grand nombre de canaux (5,7 en moyenne), contre 4,6 canaux en moyenne pris en charge par les SPI bancaires et 3,3 par les SPI d’argent mobile.

AfricaNenda fait remarquer d’autre part que malgré l’augmentation du nombre des SPI actifs sur le continent, seuls quelques-uns montrent des signes de potentiel pour atteindre un état d’inclusivité mature, en raison des défis réglementaires, du manque de transparence des données et des coûts élevés pour les fournisseurs de systèmes de paiement et les utilisateurs finaux. Cinq SPI seulement progressent vers le stade d’inclusivité mature. Il s’agit de l’ensemble des systèmes au Ghana, de GIMACPAY dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), de Natswitch au Malawi, de TCIB dans la Communauté de développement de l’’Afrique australe (SADC) et de ZECHL en Zambie. Ces systèmes s’approchent de l’état idéal dans le cadre duquel l’intégralité des cas d’utilisation de paiement est intégrée, les coûts des transactions sont très bas et des mécanismes de recours transparents et efficaces existent.

(Source : Agence Ecofin, 8 mars 2023)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2216/2564 Régulation des télécoms
  • 196/2564 Télécentres/Cybercentres
  • 1730/2564 Economie numérique
  • 958/2564 Politique nationale
  • 2564/2564 Fintech
  • 278/2564 Noms de domaine
  • 938/2564 Produits et services
  • 809/2564 Faits divers/Contentieux
  • 400/2564 Nouveau site web
  • 2552/2564 Infrastructures
  • 938/2564 TIC pour l’éducation
  • 108/2564 Recherche
  • 140/2564 Projet
  • 1660/2564 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1007/2564 Sonatel/Orange
  • 868/2564 Licences de télécommunications
  • 223/2564 Sudatel/Expresso
  • 534/2564 Régulation des médias
  • 656/2564 Applications
  • 543/2564 Mouvements sociaux
  • 833/2564 Données personnelles
  • 75/2564 Big Data/Données ouvertes
  • 318/2564 Mouvement consumériste
  • 196/2564 Médias
  • 348/2564 Appels internationaux entrants
  • 945/2564 Formation
  • 53/2564 Logiciel libre
  • 1043/2564 Politiques africaines
  • 531/2564 Fiscalité
  • 90/2564 Art et culture
  • 331/2564 Genre
  • 818/2564 Point de vue
  • 557/2564 Commerce électronique
  • 820/2564 Manifestation
  • 202/2564 Presse en ligne
  • 70/2564 Piratage
  • 111/2564 Téléservices
  • 505/2564 Biométrie/Identité numérique
  • 163/2564 Environnement/Santé
  • 184/2564 Législation/Réglementation
  • 187/2564 Gouvernance
  • 940/2564 Portrait/Entretien
  • 84/2564 Radio
  • 384/2564 TIC pour la santé
  • 141/2564 Propriété intellectuelle
  • 34/2564 Langues/Localisation
  • 583/2564 Médias/Réseaux sociaux
  • 1022/2564 Téléphonie
  • 106/2564 Désengagement de l’Etat
  • 533/2564 Internet
  • 66/2564 Collectivités locales
  • 212/2564 Dédouanement électronique
  • 636/2564 Usages et comportements
  • 568/2564 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 307/2564 Audiovisuel
  • 1624/2564 Transformation digitale
  • 201/2564 Affaire Global Voice
  • 88/2564 Géomatique/Géolocalisation
  • 165/2564 Service universel
  • 351/2564 Sentel/Tigo
  • 100/2564 Vie politique
  • 844/2564 Distinction/Nomination
  • 28/2564 Handicapés
  • 363/2564 Enseignement à distance
  • 366/2564 Contenus numériques
  • 325/2564 Gestion de l’ARTP
  • 97/2564 Radios communautaires
  • 967/2564 Qualité de service
  • 237/2564 Privatisation/Libéralisation
  • 82/2564 SMSI
  • 268/2564 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1443/2564 Innovation/Entreprenariat
  • 775/2564 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2564 Internet des objets
  • 90/2564 Free Sénégal
  • 373/2564 Intelligence artificielle
  • 109/2564 Editorial
  • 12/2564 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous