OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Mai 2022 > Ejara permet d’investir plus facilement sur les cryptomonnaies avec des (…)

Ejara permet d’investir plus facilement sur les cryptomonnaies avec des Francs CFA

mardi 3 mai 2022

Fintech

Parce que la famille de Nelly Chatué-Diop avait tout perdu à cause de la dévaluation du FCFA, elle a d’abord voulu épargner en devises. Mais son projet a débouché sur opportunité qui change la manière d’investir sur les cryptomonnaies.

Ejara, une entreprise basée à Douala, et fondée par la camerounaise Nelly Chatué-Diop, a fait l’actualité fin 2021, lorsqu’elle a annoncé avoir mobilisé 2 millions $ seulement un an après sa création, pour financer les prochaines étapes de sa croissance. Mais ce que beaucoup de personnes ignorent, c’est la révolution qu’elle a introduite dans le pays en permettant d’investir en FCFA sur les cryptomonnaies.

Des vidéos sur la plateforme YouTube renseignent qu’il était déjà possible d’acheter et de conserver ces nouveaux genres d’actifs financiers. Mais la procédure est longue, complexe et limitée. Si des plateformes existantes permettent de gérer un portefeuille digital, l’étape du paiement reste la plus délicate, car il faut faire un transfert d’argent via le mobile à la personne qui veut céder ses cryptomonnaies. Aussi sur ces plateformes, les clés du portefeuille virtuel ne sont pas détenues par les clients, les exposant à des risques de pertes en cas d’attaques par des cybercriminels.

Ejara apporte une solution à ces deux problèmes. Sa plateforme permet d’effectuer des transactions sans aucune opération extérieure. Par ailleurs, la clé des portefeuilles de ses utilisateurs est leur possession, réduisant ainsi les risques. Mais au-delà de réduire les étapes pour l’investissement dans les cryptomonnaies, la plateforme donne aussi la possibilité aux Africains de la diaspora de partager leurs gains avec leurs familles via des transferts d’argent ou de crypto-monnaies. Pour sécuriser le processus, l’entreprise dit travailler sur la blockchain Tezos, qui revendique un solide bilan de sécurité.

La solution proposée par Ejara est la rencontre entre le passé de sa fondatrice et son évolution académique et professionnelle. Nelly Chatué-Diop confie avoir été touchée très jeune, en 1994, par les conséquences de la brusque dévaluation du FCFA qui avait réduit le pouvoir d’achat de ses parents. « J’étais très jeune et nous faisions partie de la classe moyenne. Du jour au lendemain, toutes nos économies ont diminué et le gouvernement n’a même pas pu payer les salaires », a-t-elle fait savoir, selon les propos recueillis par Techcrunch.

Son cursus académique lui a donné des outils pour apprendre à développer des solutions informatiques et son parcours professionnel lui a permis d’acquérir de l’expérience dans la création et la gestion des processus de paiement et de tarification. Même si de nombreuses plateformes permettent à des personnes basées en Afrique d’investir directement sur des crypto-monnaies, peu étaient connues dans les pays de l’Afrique francophone subsaharienne.

Ejara revendique déjà près de 8000 utilisateurs, mais doit évoluer sur un marché où la régulation impose des barrières. Dans les zones CEMAC et UEMOA, les banques centrales sont réticentes à autoriser ce type de transactions. Elles sont confortées par des situations où des plateformes promettant de gros rendements ont entraîné des pertes pour leurs utilisateurs. La décision de la République centrafricaine de faire du Bitcoin une monnaie légale semble être une opportunité.

Aujourd’hui, l’entreprise se tourne vers de nouveaux objectifs. Elle veut permettre à ses utilisateurs d’acheter des actions en bourse d’entreprises comme Amazon, Netflix ou Microsoft, d’investir sur les matières premières et surtout d’acheter des monnaies étrangères comme le dollar américain. A ce moment-là, Nelly Chatué-Diop aura complètement réalisé son rêve, de mettre à des solutions d’investissement et d’épargne à la disposition des personnes vivant en Afrique, qui les protégeront contre une éventuelle dévaluation.

Naturellement, cette protection a un prix. Pour chaque transaction, la plateforme prélève des frais conformément à son modèle économique.

(Source : Agence Ecofin, 3 mai 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2485/2800 Régulation des télécoms
  • 237/2800 Télécentres/Cybercentres
  • 1909/2800 Economie numérique
  • 995/2800 Politique nationale
  • 2800/2800 Fintech
  • 337/2800 Noms de domaine
  • 1017/2800 Produits et services
  • 877/2800 Faits divers/Contentieux
  • 479/2800 Nouveau site web
  • 2790/2800 Infrastructures
  • 982/2800 TIC pour l’éducation
  • 113/2800 Recherche
  • 182/2800 Projet
  • 1811/2800 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1000/2800 Sonatel/Orange
  • 924/2800 Licences de télécommunications
  • 176/2800 Sudatel/Expresso
  • 559/2800 Régulation des médias
  • 777/2800 Applications
  • 654/2800 Mouvements sociaux
  • 941/2800 Données personnelles
  • 84/2800 Big Data/Données ouvertes
  • 367/2800 Mouvement consumériste
  • 207/2800 Médias
  • 422/2800 Appels internationaux entrants
  • 1032/2800 Formation
  • 56/2800 Logiciel libre
  • 1060/2800 Politiques africaines
  • 934/2800 Fiscalité
  • 113/2800 Art et culture
  • 376/2800 Genre
  • 1031/2800 Point de vue
  • 583/2800 Commerce électronique
  • 878/2800 Manifestation
  • 208/2800 Presse en ligne
  • 81/2800 Piratage
  • 134/2800 Téléservices
  • 622/2800 Biométrie/Identité numérique
  • 196/2800 Environnement/Santé
  • 212/2800 Législation/Réglementation
  • 219/2800 Gouvernance
  • 987/2800 Portrait/Entretien
  • 93/2800 Radio
  • 455/2800 TIC pour la santé
  • 184/2800 Propriété intellectuelle
  • 31/2800 Langues/Localisation
  • 616/2800 Médias/Réseaux sociaux
  • 1228/2800 Téléphonie
  • 129/2800 Désengagement de l’Etat
  • 559/2800 Internet
  • 69/2800 Collectivités locales
  • 268/2800 Dédouanement électronique
  • 648/2800 Usages et comportements
  • 610/2800 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 348/2800 Audiovisuel
  • 1715/2800 Transformation digitale
  • 246/2800 Affaire Global Voice
  • 96/2800 Géomatique/Géolocalisation
  • 231/2800 Service universel
  • 423/2800 Sentel/Tigo
  • 118/2800 Vie politique
  • 901/2800 Distinction/Nomination
  • 20/2800 Handicapés
  • 420/2800 Enseignement à distance
  • 415/2800 Contenus numériques
  • 356/2800 Gestion de l’ARTP
  • 114/2800 Radios communautaires
  • 1138/2800 Qualité de service
  • 250/2800 Privatisation/Libéralisation
  • 81/2800 SMSI
  • 297/2800 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1521/2800 Innovation/Entreprenariat
  • 775/2800 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 28/2800 Internet des objets
  • 119/2800 Free Sénégal
  • 271/2800 Intelligence artificielle
  • 114/2800 Editorial
  • 14/2800 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous