L’Union africaine des télécommunications (UAT) a clôturé, le mercredi 7 mars 2012 à Ouagadougou, l’atelier qu’elle a organisé sur les infrastructures internet pour une économie numérique africaine. La rencontre avait pour objectif d’évaluer le rôle de l’Internet dans le développement de l’Afrique.
Débuté le 05 mars 2012 à Ouagadougou, l’atelier relatif au développement de l’économie numérique en Afrique,, à partir des infrastructures Internet a permis aux participants d’échanger sur des sujets tels la problématique de la protection des droits intellectuels, le rôle de l’Internet dans la croissance socio-économique globale et la nécessité d’une interaction entre les Etats africains pour booster l’économie numérique.
Ils ont, en outre, insisté sur la valorisation des contenus locaux, notamment les valeurs traditionnelles pour le développement de l’économie numérique africaine et la sécurisation des données.
Lors de la clôture de l’atelier le 7 mars 2012, les participants, venus de divers pays africains, ont estimé Internet un rôle important à jouer dans le développement du continent africain.
Ils ont, à cet effet, souhaité la création d’un environnement favorable, l’élaboration de politiques publiques d’orientation de la gestion du Net, aussi bien au niveau local que celui global et l’accélération du développement de cet outil par les Etats africains, en tant qu’infrastructure née pour le développement d’une économie numérique.
De l’avis des participants, la promotion de l’utilisation des langues nationales et des noms de domaines internationalisés dans le développement et l’hébergement de contenus locaux permettront d’atteindre plus de personnes au niveau local et de préserver la culture locale.
Ils ont demandé plus d’implication des gouvernements aux travaux des institutions qui participent de la gestion de l’infrastructure Internet africaine et internationale.
Selon le secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (UAT), Abdoulkarim Soumaïla, Internet est un outil de développement et il faut travailler à sa stabilité, son développement et sa sécurisation.
" Les bandes internet sont sur lesquelles reposent les e-gouvernement , les e-santé, les e-éducation et il faut qu’elles fonctionnent bien", a soutenu la responsable Afrique de ICANN, Anne -Rachel Inné.
Aussi les participants ont-ils recommandé aux pays africains de mettre en place des mesures d’amélioration de l’infrastructure Internet et de son accès, à travers entre autres, la participation au développement des normes internet.
Du niveau global, régional et national, ils ont souhaité le déploiement d’efforts pour la création d’agences de certification à tous les niveaux. Ils ont, en plus, formulé le voeu de voir la promotion de l’établissement de centres de données (Data centers) et des infrastructures connexes au niveau local.
Dramane Samboré
(Source : Sidwaya, 11 mars 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000