OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2007 > Septembre > Ecartés des consultations restreintes sur la 2e licence : Les professionnels (…)

Ecartés des consultations restreintes sur la 2e licence : Les professionnels des télécoms exigent leur part du capital

samedi 15 septembre 2007

Licences de télécommunications

Pour autant que la deuxième licence globale de télécommunication lui a échappé, l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication n’entend pas tout laisser à Sudatel, l’heureux gagnant. L’Optic exige d’avoir sa part dans les 15 % du capital réservés aux nationaux.

Contre mauvaise fortune, l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic) a décidé de faire bon cœur. Après avoir vu la deuxième licence globale de télécommunication lui filer arbitrairement, entre les doigts, l’Optic a décidé de se rabattre sur le capital ouvert au secteur privé local pour exiger sa part. Face, hier, à la presse, la direction de cette organisation a clairement exprimé sa volonté de figurer sur la liste des actionnaires de Sudatel, le nouvel opérateur ayant gagné la nouvelle licence. De l’avis de son président, la revendication majeure de l’Optic, c’était d’être présent de manière significative dans la géographie du capital du nouvel opérateur. « Nous avions demandé à obtenir 53 % du capital ou au minimum 30 %, partant de l’exemple de la Sonatel qui a eu à céder au secteur privé malien 30 % de son capital ». Selon le président de l’Optic, Antoine Ngom, il n’est pas question que le secteur privé soit exclu. Même si c’est 15 % du capital du nouvel opérateur de téléphonie, que les nationaux seront amenés à se partager, le leader de l’Optic est d’avis que mieux vaut cela que rien.

Revenant sur la procédure d’attribution de la dernière licence globale de télécommunication, les professionnels des technologies de l’information et de la communication s’indignent d’avoir été exclus parmi les prétendants au sésame. Leur déception est d’autant plus grande que, clament-ils, leur manifestation d’intérêt pour la nouvelle licence date de 2005. Ce qui était une exigence de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) qui avait opté pour des consultations restreintes à partir de manifestation d’intérêt d’opérateurs. Mieux, confie Antoine Ngom, Optic n’a jamais cessé d’être rappelée et d’ailleurs, elle a eu à participer aux journées de concertation sur la libéralisation du secteur des télécommunications. A en croire le président de l’Optic, l’Artp leur a assuré que leurs préoccupations relatives à la présence du secteur privé dans le capital de ce nouvel opérateur sont prises en compte sans qu’il sache jusqu’à quelle hauteur. « Nous avons rencontré l’autorité de régulation avant l’adjudication finale pour lui exprimer cette position et nous assurer que nos préoccupations de présence dans la géographie du capital du nouvel opérateur sont prises en compte », poursuit-il.

Une bonne transition qui a permis à M. Ngom de rappeler que la position de l’Optic a été toujours de soutenir le processus de libéralisation du secteur, pour une concurrence saine. Ce qui devrait favoriser une nette amélioration des offres en termes de diversification, de coûts et de qualité. Et tout en saluant la performance liée aux 200 millions de dollars empochés dans l’attribution de la nouvelle licence, le secteur privé invite l’Etat à porter une attention particulière aux aspects techniques pour offrir au Sénégal un service de télécommunication de qualité.

Le président de l’Optic s’est également prononcé sur le probable désengagement de l’Etat du capital de la Sonatel. « Au cas où l’Etat se désengagerait du capital, ce désengagement ne devrait pas être total. Et malgré le droit de préemption de France Télécom en cas de session de parts de l’Etat, un accord devrait être trouvé pour que ces parts cédées reviennent au secteur privé local et au personnel de la Sonatel » suggère-t-il. De l’avis du leader de l’Optic, l’Etat doit porter une attention particulière à tout désengagement de secteurs stratégiques et de souveraineté, en mettant en avant son secteur privé local.

Ibrahima DIAW et Aguibou Kane

(Source : Wal Fadjri, 15 septembre 2007)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2352/2677 Régulation des télécoms
  • 196/2677 Télécentres/Cybercentres
  • 1812/2677 Economie numérique
  • 972/2677 Politique nationale
  • 2677/2677 Fintech
  • 286/2677 Noms de domaine
  • 967/2677 Produits et services
  • 814/2677 Faits divers/Contentieux
  • 415/2677 Nouveau site web
  • 2642/2677 Infrastructures
  • 936/2677 TIC pour l’éducation
  • 107/2677 Recherche
  • 137/2677 Projet
  • 1864/2677 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 998/2677 Sonatel/Orange
  • 860/2677 Licences de télécommunications
  • 180/2677 Sudatel/Expresso
  • 506/2677 Régulation des médias
  • 663/2677 Applications
  • 568/2677 Mouvements sociaux
  • 876/2677 Données personnelles
  • 84/2677 Big Data/Données ouvertes
  • 324/2677 Mouvement consumériste
  • 200/2677 Médias
  • 368/2677 Appels internationaux entrants
  • 889/2677 Formation
  • 57/2677 Logiciel libre
  • 1192/2677 Politiques africaines
  • 510/2677 Fiscalité
  • 94/2677 Art et culture
  • 317/2677 Genre
  • 853/2677 Point de vue
  • 550/2677 Commerce électronique
  • 930/2677 Manifestation
  • 190/2677 Presse en ligne
  • 78/2677 Piratage
  • 117/2677 Téléservices
  • 479/2677 Biométrie/Identité numérique
  • 177/2677 Environnement/Santé
  • 195/2677 Législation/Réglementation
  • 192/2677 Gouvernance
  • 958/2677 Portrait/Entretien
  • 80/2677 Radio
  • 406/2677 TIC pour la santé
  • 158/2677 Propriété intellectuelle
  • 38/2677 Langues/Localisation
  • 581/2677 Médias/Réseaux sociaux
  • 1079/2677 Téléphonie
  • 108/2677 Désengagement de l’Etat
  • 572/2677 Internet
  • 71/2677 Collectivités locales
  • 259/2677 Dédouanement électronique
  • 595/2677 Usages et comportements
  • 576/2677 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 310/2677 Audiovisuel
  • 1774/2677 Transformation digitale
  • 204/2677 Affaire Global Voice
  • 98/2677 Géomatique/Géolocalisation
  • 181/2677 Service universel
  • 354/2677 Sentel/Tigo
  • 101/2677 Vie politique
  • 813/2677 Distinction/Nomination
  • 26/2677 Handicapés
  • 418/2677 Enseignement à distance
  • 430/2677 Contenus numériques
  • 330/2677 Gestion de l’ARTP
  • 108/2677 Radios communautaires
  • 929/2677 Qualité de service
  • 236/2677 Privatisation/Libéralisation
  • 85/2677 SMSI
  • 267/2677 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1480/2677 Innovation/Entreprenariat
  • 733/2677 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 32/2677 Internet des objets
  • 99/2677 Free Sénégal
  • 375/2677 Intelligence artificielle
  • 146/2677 Editorial
  • 13/2677 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous