Avec l’arrivée de grands groupes internationaux en 2014, le e-commerce est en pleine croissance au Sénégal. Le nombre d’e-commerçants et d’acheteurs augmentent considérablement, au point d’en faire un secteur économique d’avenir.
En réponse à cette évolution, les nouveaux métiers liés au e-commerce sont en plein essor, et dans de nombreuses écoles de formations, les modules de e-commerce ont été ajoutés au programme afin de répondre à la demande. Les avantages choix sont multiples pour les jeunes, qu’il s’agisse de saisir l’opportunité pour ouvrir sa propre entreprise ou boutique de e-commerce ou de préférer intégrer une entreprise. Dans tous les cas, le e-commerce ouvre de belles opportunités pour le secteur de l’emploi. En tête des pourvoyeurs, le Groupe Jumia, qui a posé ses valises au Sénégal depuis plus de trois avec un investissement conséquent. « Aujourd’hui nous comptons plus d’une centaine d’employés, pour la plus part des jeunes sortis fraichement des écoles supérieures. En plus d’apporter des services qui facilitent le quotidien des populations, nous contribuons également à résoudre le problème de l’emploi. C’est cela la force du e-commerce au Sénégal », explique Mamadou Marème Diop, Country Manager de Jumia Travel. Selon, certaines estimations plus de 4.000 emplois directs et indirects sont directement liés au secteur du commerce électronique au Sénégal.
En plus de bouleverser les habitudes de consommations, les entreprises de e-commerce créent des nouveaux canaux de distribution, touchent une cible plus large de clients avec une relation client de proximité.
Un impact sur plusieurs secteurs
S’il est clair que le e-commerce a un impact positif sur l’emploi au Sénégal, d’autres secteurs sont eux aussi impactés, entre autres les transports, le tourisme, la téléphonie…
Prenons exemple des transports. Le e-commerce implique une livraison, souvent à domicile. Le développement de ce secteur a engendré la création de nombreuses petites entreprises de livraison à Dakar, pour le transport des produits à livrer en moto ou en voiture. Certains ont vite compris le besoin qui se cachait derrière cette vague d’e-commerçants, et en ont fait un business rentable. D’autres secteurs sont également directement influencés par la percé du e-commerce, notamment le tourisme.
Pour d’autres, le e-commerce représente une opportunité de vendre au-delà du Sénégal. Pourquoi se limiter au marché Sénégalais ? Les e-commerçants se posent de plus en plus la question, et n’hésite pas à s’y lancer avec une offre particulièrement sénégalaise.
Le e-commerce au Sénégal répond dans un premier lieu à un déficit de la mise à disposition de produits par rapport à la demande. Il est donc aujourd’hui centré sur des biens de consommation courants et sur des produits difficiles à trouver tels que les produits high-tech.
Il y a fort à parier qu’il ne s’agit que d’une première étape du commerce en ligne qui va progressivement s’élargir à un e-commerce proposant non seulement des produits, mais également une multitude de services, entrainant avec lui des retombées importantes pour la croissance économique du Sénégal.
Ismael Kambell
(Source : Jumia, 28 février 2018
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000