Après les dysfonctionnements notés dans la migration système Gaïndé vers sa nouvelle version, les deux derniers mois, les acteurs portuaires et opérateurs économiques ont convenu de se retrouver ce jeudi pour évaluer les impacts.
Les dysfonctionnements du système Gaïndé feront l’objet d’une réunion demain entre les différents acteurs de la chaîne logistique et les opérateurs économiques. C’est le résultat de la journée de concertation entre les opérateurs économiques et la direction générale des douanes, la direction générale du Port autonome de Dakar, la communauté des acteurs portuaires et les organisations du secteur privé, organisé hier par le Conseil national du patronat (Cnp). Cette rencontre, qui a permis d’échanger sur les conséquences des dysfonctionnements notés dans le système de dédouanement électronique de la douane, qui devait basculer vers sa version 2010, a, également, permis aux différents acteurs de faire part de toutes les difficultés rencontrées pour éviter que cela ne se reproduise plus à l’avenir. Car, des frais de magasinage et des surestaries ont été payés par les opérateurs pour des erreurs qui ne relevaient pas de leurs responsabilités, même si le port et Dubaï port world ont consenti des efforts dans ce sens. ‘Le coût global est élevé. Le coût sur la chaîne de transport, par le fait des stationnements prolongés dû au dysfonctionnement du système Gaïnde, sera évalué. Ce qu’il faut noter, après cette concertation, c’est la volonté de la douane, du Port autonome de Dakar et de tous les acteurs concernés, à vouloir régler le problème. La réunion qu’il y aura jeudi à la direction générale du port va régler de façon définitive les problèmes de dysfonctionnements et de coût dans la transition’, déclare Baïdy Agne, le président du Cnp qui relève que le dysfonctionnement a été créé par un souci de modernisation qui devra rendre notre économie plus performante.
Mais, le Directeur général de la douane sénégalaise, Mohamadou Makhtar Cissé a donné des assurances pour une solution du problème au plus tard à la fin du mois d’août. ‘C’est un engagement que les ingénieurs de la direction des systèmes informatiques douaniers ont pris. J’espère qu’ils respecteront cet engagement’, indique Cissé. Qui ajoute : ‘L’informatique est un outil qui permet de performer. Mais, s’il n’existe pas, on doit pouvoir traiter les dossiers et sortir les marchandises du Port. C’est aussi simple que cela. C’est ce qui explique que, au mois de juin, au plus fort de la crise, nous avions pu, malgré tous les dysfonctionnements qui ont été notés, collecter des recettes d’un niveau de 43 milliards de francs Cfa’. Cela, parce que les procédures manuelles ont fonctionné et que les chèques étaient consignés à la place de l’imputation directe dans la machine qui est plus rapide. Pour Cissé, les difficultés évoquées par les opérateurs économiques n’impactent donc pas les recettes mais plutôt la compétitivité des entreprises qui exportent à cause des régimes économiques.
Le directeur général du Port autonome de Dakar Bara Sady, pour sa part, dit avoir demandé aux lignes maritimes de faire plus d’efforts. ‘On leur demandera de faire encore des efforts pour les frais de magasinage et les surestaries’, déclare-t-il.
Baïdy Agne s’est en outre insurgé contre un décret qu’a fait signer le ministre de l’Economie maritime, instituant une taxe pour l’Agence nationale des affaires maritimes. ‘Une taxe, il faut qu’elle soit votée. Une redevance, il faut qu’elle corresponde à un service. Et dans ce décret, rien ne correspond à ces deux choses. La taxe sur les marchandises relève parfois des industriels qui vont devoir la payer. Je pense que nous subissons déjà en tant que secteur privé tous les jours de nouvelles taxes et de nouvelles redevances qu’on impose au secteur privé pour telle ou telle autre raison’, martèle le patron du Cnp. Qui annonce une saisine du Premier ministre, dans les jours à venir, pour que toutes ces taxes imposées à bout de champ soient réévaluées afin d’éviter qu’elles aient des impacts négatifs sur l’économie et sur le consommateur. Parce que, dit-il, beaucoup de ces charges vont être répercutées sur ce dernier. ‘Nous ne pouvons pas avoir des administrations qui se créent, qui doivent être financées sur le budget de l’Etat et qui soudainement se réveillent pour nous imposer de nouvelles taxes’, dénonce Baïdy Agne.
Seyni Diop
(Source : Wal Fadjri, 10 août 2011)
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