OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2004 > Janvier > Du Sénégal au E-Sénégal : L’intranet gouvernemental en chantier

Du Sénégal au E-Sénégal : L’intranet gouvernemental en chantier

mercredi 7 janvier 2004

Transformation digitale

C’est hier qu’ont débuté les travaux de génie civil de l’intranet gouvernemental, un important projet du président de la République dont les Sénégalais devraient voir un début de réalisation d’ici le mois d’avril 2004. Lundi, une rencontre, pilotée par le chef de l’Etat lui-même, a réuni dans les locaux de la présidence de la république les différents acteurs impliqués, d’une manière ou d’une autre, dans les travaux de génie civil (mairie, gouvernance, gendarmerie, police, Sonatel, Sénélec, Sones, SDE, CGE) devant déboucher sur la mise en place du réseau.

« Intranet gouvernemental ? C’est encore quoi ce truc », demanderont peut-être certains. Laissons M. Thierno Ousmane Sy, conseiller spécial du président de la République chargé des Nouvelles technologies, en expliquer le concept. « Ce projet participe du souhait du président de la république d’inverser la polarité qu’il a identifiée entre le citoyen et l’administration. Dans la plupart des pays en voie de développement, le citoyen tourne autour de l’administration qui est au centre de tout, avec ce que cela peut causer comme problèmes sur les flux économiques, sur la concentration de l’information, des richesses et des libertés ». C’’est pour cette raison, poursuit M. Sy, que Me Abdoulaye Wade « veut très rapidement mettre en place un dispositif institutionnel réglementaire, économique, stratégique pour va permettre d’inverser cette polarité [le citoyen qui tourne autour de l’administration], afin que le citoyen soit au centre du système et que l’administration tourne autour du citoyen », en l’accompagnant dans le développement, en lui donnant de l’information, de l’éducation, des services, de la santé, etc.

C’est en intégrant ainsi les Nouvelles technologies dans le système administratif que le chef de l’Etat espère pouvoir inverser la polarité qu’il a identifiée. De ce point de vue, « l’intranet gouvernement est la première pierre de cette stratégie ». Grâce à elle, l’administration devrait, si l’on en croit le conseiller du président chargé des Nouvelles technologies, pouvoir mieux communiquer à l’intérieur d’elle-même pour, petit à petit, transformer en quelque sorte la donnée brute et impersonnelle en information utile et pratique. Bref, « l’intranet c’est mieux communiquer à l’intérieur [du gouvernement] pour mieux communiquer avec les citoyens ».
C’est cela qui, selon M. Sy, « va créer petit à petit le e-Sénégalais » ou, comme le dit Tidiane Seck [1], patron de la Direction informatique de l’Etat qui pilote ce projet d’intranet, qui va « faire passer notre pays du Sénégal au e-Sénégal, c’est-à-dire agir sur les Nouvelles technologies pour qu’elles deviennent un outil au service du développement ».

Naturellement, Paris ne s’étant pas bâtie en un jour ni l’internet en une nuit, ce projet d’un coût de 2 milliards de FCFA financés par la Banque mondiale - qui va nécessiter 6,5 km de tranchées, 30 km de tubes PVC et 20 km de fibre optique - se fera par étapes. Le « cœur du réseau » va devenir opérationnel dans environ quatre mois. Il concerne les principaux ministères et la présidence. Suivra la connexion d’autres administrations dakaroises dans un deuxième temps, tout cela constituant la première phase du projet. Quant à la seconde phase, c’est elle qui va transformer, explique M. Sy, le réseau intranet gouvernemental en un « réseau intranet administratif » plus étendu, qui va être déployé aussi bien horizontalement que verticalement. Non seulement le projet vise à connecter, à terme, toutes les régions du pays, mais aussi toutes les structures administratives nationales, « jusqu’au niveau des cellules les plus petites des collectivités locales ».

ALAIN JUST COLY

(Source : Le Soleil 7 janvier 2004)


[1] Revue « Vision », décembre 2003, « Bataille pour l’émergence d’un e-citoyen sénégalais ».

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2111/2303 Régulation des télécoms
  • 175/2303 Télécentres/Cybercentres
  • 1592/2303 Economie numérique
  • 822/2303 Politique nationale
  • 2303/2303 Fintech
  • 253/2303 Noms de domaine
  • 825/2303 Produits et services
  • 694/2303 Faits divers/Contentieux
  • 366/2303 Nouveau site web
  • 2233/2303 Infrastructures
  • 850/2303 TIC pour l’éducation
  • 91/2303 Recherche
  • 121/2303 Projet
  • 1422/2303 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 878/2303 Sonatel/Orange
  • 783/2303 Licences de télécommunications
  • 132/2303 Sudatel/Expresso
  • 468/2303 Régulation des médias
  • 615/2303 Applications
  • 495/2303 Mouvements sociaux
  • 775/2303 Données personnelles
  • 63/2303 Big Data/Données ouvertes
  • 296/2303 Mouvement consumériste
  • 179/2303 Médias
  • 322/2303 Appels internationaux entrants
  • 696/2303 Formation
  • 48/2303 Logiciel libre
  • 886/2303 Politiques africaines
  • 411/2303 Fiscalité
  • 83/2303 Art et culture
  • 284/2303 Genre
  • 768/2303 Point de vue
  • 487/2303 Commerce électronique
  • 702/2303 Manifestation
  • 156/2303 Presse en ligne
  • 62/2303 Piratage
  • 102/2303 Téléservices
  • 443/2303 Biométrie/Identité numérique
  • 152/2303 Environnement/Santé
  • 219/2303 Législation/Réglementation
  • 167/2303 Gouvernance
  • 862/2303 Portrait/Entretien
  • 72/2303 Radio
  • 358/2303 TIC pour la santé
  • 133/2303 Propriété intellectuelle
  • 30/2303 Langues/Localisation
  • 502/2303 Médias/Réseaux sociaux
  • 923/2303 Téléphonie
  • 96/2303 Désengagement de l’Etat
  • 489/2303 Internet
  • 57/2303 Collectivités locales
  • 189/2303 Dédouanement électronique
  • 501/2303 Usages et comportements
  • 512/2303 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 276/2303 Audiovisuel
  • 1418/2303 Transformation digitale
  • 191/2303 Affaire Global Voice
  • 75/2303 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2303 Service universel
  • 331/2303 Sentel/Tigo
  • 87/2303 Vie politique
  • 731/2303 Distinction/Nomination
  • 17/2303 Handicapés
  • 388/2303 Enseignement à distance
  • 320/2303 Contenus numériques
  • 294/2303 Gestion de l’ARTP
  • 90/2303 Radios communautaires
  • 812/2303 Qualité de service
  • 213/2303 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2303 SMSI
  • 225/2303 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1302/2303 Innovation/Entreprenariat
  • 674/2303 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2303 Internet des objets
  • 86/2303 Free Sénégal
  • 228/2303 Intelligence artificielle
  • 99/2303 Editorial
  • 9/2303 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous