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Dr. Mamadou Ndiaye, chef de division multimédia au CESTI : ‘’Il faut une bonne éducation aux médias sociaux’’

mercredi 18 janvier 2017

Médias/Réseaux sociaux

Le Sénégal a été parmi les premiers pays à être connectés à internet. C’est ce que révèle le docteur Mamadou Ndiaye, chef de division multimédia au Centre des études et techniques de l’information (Cesti). Avec l’avènement des réseaux sociaux et leurs corollaires (menaces et dérives), il invite les internautes à la prudence et leur donne quelques conseils.

‘’La connexion officielle est intervenue au Sénégal à partir de 1996. Mais, comme l’avait dit Manuel Castel, pour les particuliers, les entreprises, internet est né en 1995. Et après cette date, le Sénégal a été parmi les premiers pays à être connectés à internet’’, explique le Docteur Mamadou Ndiaye du Cesti. Il note qu’ensuite, on a eu l’utilisation du WEB 1, avec DS1 internet qui ne lisait que des articles, etc. Celui-ci a évolué vers des applications qui ont donné naissance à ce qu’on appelle aujourd’hui des réseaux sociaux. D’après ses explications, un réseau social peut être une application de réseautage, de partage de discussion, comme WhatsApp, Skype et autres. Ceux-ci ont été mis en place pour faciliter la discussion entre les usagers des technologies de l’information et de la communication, et principalement les usagers d’internet.

‘’Beaucoup de Sénégalais utilisent ces réseaux sans en connaître les pièges’’

Dr Mamadou Ndiaye ne manque pas de souligner les risques liés à cette utilisation, les menaces et les dérives. ‘’L’actualité nous a montré qu’il y a des dérives. Récemment, des groupes avaient partagé des photos obscènes d’une Sénégalaise. Je ne sais comment c’est arrivé sur internet. Donc, il y a des dérives. Parfois, il y a des gens également qui te mettent, à ton insu, dans des groupes qui sont peu recommandables. On peut vous voler vos données personnelles. Vous pouvez être victime de publicité, de spam que vous n’avez pas souhaité’’, laisse-t-il entendre. Le professeur d’inviter à être plus regardant dans la manière d’utiliser le net. ‘’Il faut le dire, il y a plusieurs types de menaces. Il y a un ensemble de risques qu’il faut éviter. En tout cas, par rapport à d’autres personnes qui interdisent systématiquement l’utilisation de ces réseaux, je pense que l’on doit utiliser internet, malgré ces dérives, avec beaucoup d’intelligence et de prudence.’’

Le chef de division multimédia au Cesti trouve ‘’internet et ses applications importants’’. C’est pourquoi, ajoute-t-il : ‘’Je préfère être dans la locomotive du progrès que d’être en dehors du progrès parce qu’il y a des risques. Les risques, il y en a partout. Maintenant, il faut le faire avec prudence, en n’intégrant que les gens que nous connaissons’’, dit-il. ‘’Un élément que je dis et je répète, à chaque fois que de besoin : Nous devons aller vers l’éducation aux médias sociaux, au Sénégal. Beaucoup de Sénégalais, qui n’ont peut-être pas un niveau d’études assez poussé, utilisent ces réseaux sans véritablement en connaître les pièges’’, souligne M. Ndiaye qui ne manque pas de parler des pièges.

‘’Il ne faut pas se connecter sur n’importe quel réseau wifi’’

‘’Souvent, des gens se font avoir. Ils reçoivent un e-mail ou un contact de quelqu’un d’un pays étranger qui leur dit qu’ils ont gagné à une loterie ; qu’ils peuvent aller au Canada, etc. Les gens qui sont emballés par ce succès ou par le gain facile, en général, répondent les yeux fermés. Souvent, ils se font avoir, parce qu’on leur demande d’envoyer de l’argent. Sur des réseaux comme Skype ou autres, les gens peuvent simuler une partie de drague, de plaisirs. Ils filment les parties intimes de leurs victimes et ensuite, leur font du chantage’’. C’est le cas, dit-il, de certains Européens et Africains. ‘’En Europe, des gens se sont suicidés. Ça existe aussi en Afrique. J’ai eu des confidences de certaines personnes qui disent qu’ils ont un gros problème, parce qu’ils discutaient avec une fille qui les avait invitées à une partie érotique sur internet à distance. Ils se sont fait enregistrer. Et là, ils subissent des chantages. A chaque fois qu’ils paient, ces gens reviennent à la charge. S’ils ne paient pas, ils diffusent leurs images sur leur mur. Il y en a qui ont vécu ce problème-là. Je pense que tout le monde doit être convaincu d’une bonne utilisation d’internet. Et à partir de là, on ne laissera pas aux pirates la possibilité de nous nuire sur internet.’’

Le Pr Ndiaye préconise donc de ne pas répondre aux gens que l’on ne connaît pas. ‘’Si un ami que l’on pensait avoir dans notre liste nous sollicite pour une nouvelle amitié, il faut se méfier. Il y a ce que l’on appelle les doubles statuts. Egalement, il faut toujours, que ce soit pour un journaliste ou un Sénégalais lambda, que nous soyons déconnectés, surtout si cette machine est partagée par beaucoup de gens, quand nous quittons une application’’. ‘’Sur nos téléphones, conseille-t-il, éviter toujours d’activer le Bluetooth, nos connexions, la localisation’’. En effet, ce sont des points qui, à son avis, rendent beaucoup plus vulnérables que d’habitude. ‘’A chaque fois que nous quittons une zone, que l’on se déconnecte. Et que l’on ne se connecte pas sur n’importe quel réseau wifi. Parfois les gens mettent en place des réseaux wifi, tout simplement pour voir nos données, entrer dans nos comptes bancaires ou adresse e-mail pour faire des actes de piratage ou de criminalité sur internet’’.

(Source : Enquête, 17 janvier 2017)


Le Sénégal et ses 8 millions d’internautes

D’année en année, le nombre d’utilisateurs internet ne cesse de croître au Sénégal. ‘’En 2000, le Sénégal avait 40 000 utilisateurs d’internet. Aujourd’hui, il est à 8 000 000. Pour les réseaux sociaux, et principalement Facebook, ça a connu un grand boom. Le Sénégal est à environ 2 500 000 utilisateurs, rien que pour Facebook, actuellement’’, constate le Docteur Mamadou Ndiaye du Cesti. Twitter également, souligne-t-il, connaît un grand succès. ‘’On remarque que c’est un support qui est prisé par des journalistes, mais également de tous les utilisateurs de l’internet’’. En effet, explique l’enseignant : ‘’Twitter est un site de microblogging qui permet de dire, de manière concise, ce que l’on a envie de dire. On peut partager également des photos, des articles, des liens sur internet et je pense que c’est cette utilisation-là qui est intégrée dans les smartphones que nous possédons pratiquement tous.’’

Tout ceci fait qu’il y a aujourd’hui ‘’ce que l’on appelle la démocratisation des smartphones, des appareils connectés. On est multi écrans. On est en face d’un ordinateur ou de la télévision, en même temps, on a notre smartphone, notre tablette. Toutes les applications installées par défaut dans ces machines, poursuit l’enseignant, nous permettent d’être des utilisateurs de ces réseaux. Ce qui a permis le développement de ces réseaux sociaux, c’est la possibilité que nous avons d’acheter l’internet en détail’’, note M. Ndiaye. ‘’Au Sénégal, vous pouvez acheter une connexion avec 200 ou 250 F CFA. Donc, on peut utiliser ces réseaux sociaux en ne dépensant pas beaucoup d’argent’’. D’ailleurs, remarque-t-il, ‘’Facebook a mis en place un système que l’on appelle le Facebook zéro ; même sans connexion internet, on a la possibilité d’utiliser quelques niveaux du réseau’’. ‘’Au Sénégal, le nombre d’internautes avoisinerait les 7 500 000 à 8 000 000. On voit que l’essentiel des personnes qui sont connectées sur internet le sont par internet mobile’’, renseigne-t-il.

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